La légende du lac de l'Abbaye
Grande-Rivière-Château
La légende du lac de l'Abbaye
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On raconte qu'au XVème siècle, sur le plateau grandvallier entourant ce mystérieux lac, sévissait une bête diabolique qui décimait les troupeaux, ravageait les cultures et effrayait les femmes et les enfants. Bien que personne ne l'eusse vu, les habitants du plateau pouvaient l'entendre hurler durant les froides et noires nuits de décembre.
L'Abbé de Fauquier, qui gouvernait alors l'abbaye bordant le lac, songea à un moyen de mettre un terme à ce vil fléau. Il convoqua tout les paysans à venir se réfugier dans l'enceinte de l'édifice afin d'y accomplir une véritable croisade de prières tout en espérant que cela suffirait à faire reculer l'immonde bête.
Alors que les portes de l'abbaye sont sur le point de se refermer, le seigneur régnant sur ces terres accompagné de sa meute de dogues et de mâtins, accourut vers le lieu saint et interrogea le prieur sur le pourquoi d'une telle réunion de vilains. L'abbé lui rétorqua que tous ont répondus à son appel pour supplier le Ciel de les délivrer de la "Bête Infernale". Le Sire-de-la-Ferté, hautain et orgueilleux, se moquant de la foi de ses sujets et blasphémant leur dieu, jura de pourchasser la créature jusqu'en enfer et d'en rapporter sa dépouille.
Il partit alors au galop suivi de sa meute, laissant derrière lui le prêtre offensé. Tandis que le cavalier vêtu de noir s'éloignait, l'abbé le maudit pour son blasphème.
À travers les monts et les plaines, le chasseur traquant la bête, plus obstiné et transformé par cette chasse que jamais, ne se préoccupa ni des villageois qu'il épouvantait ni des cultures qu'il ravageait. Il ne s'arrêta ni pour boire, ni pour manger ni même pour dormir.
Alors que les célébrations de Noël arrivèrent, les grandvalliers, appelés par la cloche de l'abbaye, s'y pressèrent avec ferveur. La messe de Noël commencée, la neige se mit à tomber de plus en plus densément tandis qu'un vent impétueux s'en trouvait renforcé.
C'est alors qu'un hurlement bien connu se fit entendre: c'était la Bête, il était suivi des aboiements de la meute et de la trompe du chasseur maudit. L'abbé, n'écoutant que son courage, s'avança au devant du danger et s'interposa. Il dressa sa crosse-abbatiale en direction de la chasse-infernale. La Bête évitant le portail, poursuivit sa course vers le lac noir et gelé. La meute et le chasseur, ne lâchant pas leur proie, foncèrent sur les traces de l'horrible Bête. C'est alors qu'un sinistre craquement se fit entendre, et les grandvalliers, terrifiés par les clameurs infernales lancées par le démon et la chasse, apprirent la fin de cette démoniaque cavalcade. La Bête et le chasseur n'étaient plus, engloutis par les eaux gelés du lac.
Cependant, depuis ce temps là, les soirs d'hiver, il arrive que l'on puisse entendre d'étranges hurlements s'élevant du lac gelé... On croit y reconnaître le cri de la Bête du Grandvaux, les aboiements de la meute et la trompe du chasseur damné.
Les cartésiens vous diront qu'il s'agit d'un phénomène engendré par les fluctuations de la température, ce qui a pour effet de contracter ou de détendre la glace. Ces changements génèrent tout une gamme de fréquences sonores, haute ou basse.
Mais les grandvalliers le savent bien, eux, que ces bruits étranges ne ressemblent à aucune plainte connue... Ce sont là les échos de la "Chasse Infernale"... qui disparu, jadis dans le lac... avec la "Bête du Grandvaux".
L'Abbé de Fauquier, qui gouvernait alors l'abbaye bordant le lac, songea à un moyen de mettre un terme à ce vil fléau. Il convoqua tout les paysans à venir se réfugier dans l'enceinte de l'édifice afin d'y accomplir une véritable croisade de prières tout en espérant que cela suffirait à faire reculer l'immonde bête.
Alors que les portes de l'abbaye sont sur le point de se refermer, le seigneur régnant sur ces terres accompagné de sa meute de dogues et de mâtins, accourut vers le lieu saint et interrogea le prieur sur le pourquoi d'une telle réunion de vilains. L'abbé lui rétorqua que tous ont répondus à son appel pour supplier le Ciel de les délivrer de la "Bête Infernale". Le Sire-de-la-Ferté, hautain et orgueilleux, se moquant de la foi de ses sujets et blasphémant leur dieu, jura de pourchasser la créature jusqu'en enfer et d'en rapporter sa dépouille.
Il partit alors au galop suivi de sa meute, laissant derrière lui le prêtre offensé. Tandis que le cavalier vêtu de noir s'éloignait, l'abbé le maudit pour son blasphème.
À travers les monts et les plaines, le chasseur traquant la bête, plus obstiné et transformé par cette chasse que jamais, ne se préoccupa ni des villageois qu'il épouvantait ni des cultures qu'il ravageait. Il ne s'arrêta ni pour boire, ni pour manger ni même pour dormir.
Alors que les célébrations de Noël arrivèrent, les grandvalliers, appelés par la cloche de l'abbaye, s'y pressèrent avec ferveur. La messe de Noël commencée, la neige se mit à tomber de plus en plus densément tandis qu'un vent impétueux s'en trouvait renforcé.
C'est alors qu'un hurlement bien connu se fit entendre: c'était la Bête, il était suivi des aboiements de la meute et de la trompe du chasseur maudit. L'abbé, n'écoutant que son courage, s'avança au devant du danger et s'interposa. Il dressa sa crosse-abbatiale en direction de la chasse-infernale. La Bête évitant le portail, poursuivit sa course vers le lac noir et gelé. La meute et le chasseur, ne lâchant pas leur proie, foncèrent sur les traces de l'horrible Bête. C'est alors qu'un sinistre craquement se fit entendre, et les grandvalliers, terrifiés par les clameurs infernales lancées par le démon et la chasse, apprirent la fin de cette démoniaque cavalcade. La Bête et le chasseur n'étaient plus, engloutis par les eaux gelés du lac.
Cependant, depuis ce temps là, les soirs d'hiver, il arrive que l'on puisse entendre d'étranges hurlements s'élevant du lac gelé... On croit y reconnaître le cri de la Bête du Grandvaux, les aboiements de la meute et la trompe du chasseur damné.
Les cartésiens vous diront qu'il s'agit d'un phénomène engendré par les fluctuations de la température, ce qui a pour effet de contracter ou de détendre la glace. Ces changements génèrent tout une gamme de fréquences sonores, haute ou basse.
Mais les grandvalliers le savent bien, eux, que ces bruits étranges ne ressemblent à aucune plainte connue... Ce sont là les échos de la "Chasse Infernale"... qui disparu, jadis dans le lac... avec la "Bête du Grandvaux".
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