Cluses et Viaducs de Morez
Les 8 patrimoines à découvrir
- Lacs et Rivières
Trou Bleu
Promenade insolite de 3 km avec ses passerelles himalayennes. Itinéraire de découverte pour comprendre la vie de la rivière, l’histoire d’une des plus anciennes tréfileries franc-comtoise, la géologie et la circulation de l’eau en milieu calcaire, la construction de la voie de chemin de fer… autant d’éléments présentés tout au long d’un site naturel qui, après avoir subi les agressions de l’homme pendant des décennies, a été réhabilité pour le plaisir de tous.
Vous découvrirez également la diversité de la flore locale en parcourant le sentier botanique. Un des secrets les mieux gardés de la Bienne, à hauteur de Morez, qu'on n'atteint qu'en descendant au fond des gorges, via une passerelle, est la Doye Gabet, que tout le monde connaît mieux sous le nom de "Trou bleu". Ce profond gouffre à l'eau digne d'une lagune est une résurgence des lacs de Bellefontaine des Mortes, situé en amont à plusieurs kilomètres. Les expéditions spéléologiques réalisées à ce jour ont exploré le siphon du trou bleu jusqu'à -77mètres de profondeur, à 320 mètres de l'entrée. Il est un élément incontournable pour qui veut suivre le cours de cette rivière ! - Histoire et Patrimoine
Morez
Nichée à 702 mètres d’altitude, Morez possède les avantages d’une ville mais aussi le calme et la douceur que lui confère la nature environnante. Sa particularité est d’être une ville à la montagne. Traversée par la rivière Bienne et entourée d’un écrin de verdure, Morez offre un cadre de vie privilégié et un terrain de jeux aux amateurs de sports de plein air, avec des circuits de randonnée à pied, à vélo et des spots de via ferrata et d’escalade. Au 15ème siècle, toutes les Communes du Haut-Jura étaient peuplées depuis longtemps, alors que Morez, situé dans ce qu’on appelait la “Combe Noire” selon la tradition, dormait encore, ignorée, déserte, dans son décor sauvage de forêts et de rochers, traversée par la Bienne. C’est au début du 16ème siècle que commence réellement l’histoire de Morez. Nichée au cœur de la montagne, Morez doit sa naissance principalement à l’idée d’utiliser la force de l’eau qui s’écoule dans le lit de la Bienne. Elle fera fonctionner d’abord des moulins à grains et plus tard des forges, des clouteries et des scieries. Au milieu du 17ème siècle apparaît l’industrie de l’horlogerie monumentale et comtoise qui jouera un rôle économique important pour la région. Dès le 18ème siècle, arrive l’émaillerie à côté de ces nombreuses industries déjà variées à Morez. Cette technique servait à habiller les cadrans des horloges comtoises. Au cours du 19ème siècle le travail du métal se diversifie, la lunetterie fait son apparition. Morez devient le centre mondial de la lunetterie et exporte ses lunettes aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, Morez est toujours la capitale de la lunetterie française, reconnue par la qualité de son savoir-faire, l’ingéniosité et la créativité de ses lunetiers. A découvrir, le Musée de la Lunette, la Maison de l’Émail, le circuit de découverte du patrimoine industriel. - Faune
Le Pic épeiche
C’est l’espèce de pic la plus commune en Europe. Dans les forêts du Jura, ce petit pic bigarré gros comme un moineau, creuse sa loge essentiellement dans les feuillus. Quand il l’abandonnera, elle pourra être réutilisée par de nombreuses espèces comme la Chevêchette d’Europe ou l’Etourneau sansonnet. - Milieux naturels
Les trois Commères
Aujourd’hui site d’escalade reconnu, l’ensemble de ces trois monolithes de calcaire dur témoigne de l’érosion qui s’exerce sur les roches mises à nu, due aux alternances de précipitations, de gel et de dégel depuis des milliers d’années. - Point de vue
Le balcon des Crottes
Le panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE) - Lacs et Rivières
Etang de Morbier
Le plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association.
Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.
Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».
A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans. - Histoire et Patrimoine
Le morbier
Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices. - Histoire et Patrimoine
Église de Morbier
L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
Description
> Possibilité de raccourcir le circuit en utilisant le train entre les gares de Morbier et Morez.
- Au poteau « Morbier », descendre la N 5.
- Au poteau « Les Essarts Morbier », prendre la route du Bief à droite jusqu'au poteau « Route du Bief ». Descendre à gauche et rejoindre la D 126. À « Doye Gabet », s’engager à gauche sur le sentier botanique et gagner le « Trou Bleu » (résurgence du lac des Mortes). Franchir la passerelle, tourner à gauche, traverser la seconde passerelle et monter à droite. Au poteau « Les Pêcheurs », continuer par la D 126.
- Au poteau « Les Essarts Morez », tourner à droite. À « L’Évalude », emprunter à droite la rue de l’Évalude. En « Bas de Morez », virer à droite, à gauche et continuer par le chemin. Longer la D 69 sur 150 m, gravir le sentier, puis la route sur 450 m et grimper à gauche au belvédère de la Roche au Dade (vue sur Morez, viaduc). Revenir vers la crête et aller à gauche.
- Au col « Sur le Chatelot », descendre le chemin à gauche (« Le Péage »). Prendre à droite la rue Grandchavin, tourner à gauche et dévaler l’escalier du Cimetière. Partir à gauche sur le chemin traversant le parc des chèvres. Traverser le parking puis le pont vers l’Espace Lamartine.
- Au rond-point de la Poste, monter l’avenue Charles-de-Gaulle du côté gauche, longer la N 5 (« Les Émailleurs ») et la traverser par le passage aménagé. Poursuivre vers la gare, puis à gauche (direction « Bas des Frasses ») et, par le chemin du Jura, passer la zone industrielle.
- Au bout de la route, gravir à droite le chemin caillouteux, puis suivre la route à gauche (« Bas des Frasses »). Aux Frasses, prendre à gauche le chemin (route) du Bief-d’Arroz sur 800 m, monter le chemin à droite, franchir L’Évalude et gagner « Le Douillon ».
- Monter la piste à gauche. Longer la D 18 à gauche sur 100 m, puis s’engager à droite entre les bâtiments de l’usine Signaux Girod. Au « Col de la Bucle », prendre le chemin à gauche puis le sentier à gauche. Il mène au Balcon des Crottes (point de vue sur la cluse de Morez). Continuer par le sentier le long du viaduc.
- Au poteau « Les Crottes », passer à gauche sous le viaduc, tourner à droite et rejoindre « Morbier ».
PATRIMOINE
Une voie ferrée dans la montagne
Les Moréziens se sont battus pour obtenir leur desserte ferroviaire. Le tronçon Andelot – Champagnole est inauguré en 1867, Saint-Laurent n’est desservi qu’en 1890 et il faut attendre 1900 pour que le train arrive à Morez.
Le tronçon de Morez à Morbier a été particulièrement délicat : les deux communes ne sont distantes que de 1 500 m à vol d’oiseau, mais pour franchir la dénivellation de 125 m qui les sépare, il faut 5 km de voie ferrée, cinq viaducs, 1,18 km de tunnels, dont l’un en « cercle complet » (ou en fer à cheval). Le coût est énorme.
La liaison avec Saint-Claude ne sera opérationnelle qu’en 1912, avec dix-huit tunnels et dix ponts et viaducs. Entre Dole et Saint-Claude, la ligne des Hirondelles permet de découvrir ces ouvrages impressionnants.
- Départ : Morbier
- Arrivée : Morbier
- Communes traversées : Morbier, Hauts de Bienne et Bellefontaine
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
APPB CORNICHES CALCAIRES - MOREZ SUD
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Morez Sud sur la commune de Haut-de-Bienne.
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) :
- Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé
- La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel
- Les activités de canyoning et de spéléologie
- La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation)
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Souterrain, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- févr.marsavr.maijuin
- Contact :
- LPO BFC - DT Franche-Comté
Mail : franche-comte@lpo.fr
Tel : 03 81 50 43 10
Site : www.bfc.lpo.fr
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de Tourisme Haut-Jura Arcade Communauté
Place Jean Jaurès BP 80106, 39403 HAUTS DE BIENNE
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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