Echappée Jurassienne VTT - Étape 6 : Les Rousses - Saint Claude
Les 41 patrimoines à découvrir
- Histoire et Patrimoine
La Grande Redoute
Ce petit emplacement défensif situé à l'extérieur du fort servait à protéger les soldats se trouvant hors de la ligne de défense principale.
Construite en mai 1815 sous le régime Napoléonien, la grande redoute est la seule des 5 redoutes prévues autour du village des Rousses qui a été achevée. Elle servit pour une bataille en juillet 1815, opposant 600 français à 12 000 Autrichiens. Une partie du village fut détruite. - Histoire et Patrimoine
Vue sur la Dôle
Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.
D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama. - Histoire et Patrimoine
Le Fort des Rousses
Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public. - Faune
Quizz des fourmis
Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?
1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?
2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?
3) De quoi est composé la fourmilière ?
4) Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?
5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?
6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?
7) A quoi sert le prince ?
8) La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?
Réponses:
1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine. - Faune
Classification des fourmis
Les fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.
Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.
Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)
Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection. - Faune
Cycle de vie
1. La reine ailée s’accouple avec le mâle ailé.
2. La reine pond des œufs. Une ouvrière les transporte dans une chambre.
3. Les œufs se sont transformés en larves. Les ouvrières s’occupent des larves.
4. Les larves se transforment en nymphe dans un cocon.
5. Une ouvrière s’occupe d’une nymphe qui va sortir de son cocon.
6. Selon la quantité de nourriture qu’elle reçoit, elle devient une reine ou une ouvrière.
Eléa, Emirhan, Olympe, Yann, Mathilde et Noa - Faune
Anatomie de la fourmi
Le corps des fourmis est composé de trois grandes parties : la tête, puis le thorax et l’abdomen reliés par le pétiole.
On retrouve chez toutes les fourmis ces trois parties ainsi que deux antennes, deux mandibules, deux yeux, six pattes. Les reines et les mâles ont des ailes.
Milan, Ugo, Solenne, Sarah et Simon
Observation : Vous pouvez observer 3 fourmilières autour du 3e grand épicéa. - Faune
Les fourmilières
La fourmilière est composée de brindilles, d’aiguilles d’épicéas ou de sapins et de terre. Ceci permet de l’isoler du froid, du chaud ou des pluies.
Les fourmis passent par des galeries pour circuler dans la fourmilière. Quelques soldats patrouillent près du nid en cas d’attaque.
Creusée dans la terre, le domicile des fourmis compte de nombreuses chambres ayant chacune leur usage : grenier à viande, grenier à graines, cimetière ou dépotoir, salle d’hibernation, chambre royale, crèche pour larves et nymphes, couveuse pour les œufs…
Noé, Abdelhakim, Eloïse, Ambre, Augustin et Loan
Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à gauche du chemin. - Faune
Les prédateurs de la fourmi
Les fourmis rousses des bois possèdent deux moyens de défense : leurs mandibules et la projection d’acide formique.
Leurs mandibules :
Avec leurs fortes mandibules, elles peuvent trancher les membres d’autres invertébrés ou pincer la peau d’un vertébré.
L’acide formique :
Elles peuvent projeter de l’acide formique à plusieurs dizaines de centimètres de distance (jusqu’à 50 cm)
Mais les fourmis ont plusieurs prédateurs. Sauriez-vous les deviner ?
1) Je suis un mammifère à la tête fine, au museau pointu, aux oreilles triangulaires et à la queue très touffue. Qui suis-je ?
2) Je suis un oiseau. Je peux être noir, vert ou épeiche. J’ai un long bec qui me sert à creuser. Qui suis-je ?
3) Je suis un petit oiseau passereau au chant très mélodieux qui me nourrit d’insectes comme les fourmis. Je suis de la couleur du charbon. Qui suis-je ?
4) Je suis un grand oiseau qui vit dans la montagne, dans les forêts de conifères. Je m’appelle aussi « Le grand coq de Bruyère ». Qui suis-je ?
5) Je suis un petit animal bas sur pattes, au pelage clair sur le dos, foncé sous le ventre, qui me nourrit de racines, de miel et de fourmis (surtout les larves). Qui suis-je ?
6) Je suis un petit animal au corps recouvert de piquants et je me mets en boule en cas de danger. Qui suis-je ?
Réponses : 1-le renard, 2-le pic, 3-la mésange noire, 4- le grand tétras, 5-le blaireau, 6-le hérisson
Observation : Vous pouvez apercevoir une foumilière quelques mètres derrière l'aupébine à droite. - Faune
Les castes des fourmis
Les fourmis sont divisées en plusieurs castes : la reine, le prince et les ouvrières.
Les ouvrières:
La plupart des fourmis forment la caste des ouvrières : des femelles stériles et sans ailes.
Elles sont chargées de l'entretien, de l'approvisionnement de la nourriture. Elles s'occupent aussi de la reine et des jeunes.
La reine:
La reine est la fourmi la plus importante de la fourmilière car c'est la mère de toutes les autres.
A sa naisssance, la reine a des ailes. Elle les perdra après l'accouplement. Sa morphologie rappelle celle des ouvrières mais elle est beaucoup plus grande!
La reine reste dans les galeries profondes pour pondre, pondre,...
Le prince:
Avec les reines, les mâles sont les seuls à posséder des ailes, mais ils sont beaucoup moins gros.
Chez les fourmis, le mâle a un unique rôle: il doit féconder la future reine (aussi appelé " princesse"). Après l'accouplement, il mourra d'épuisement.
Vous pouvez, maintenant, découvrir et écouter une jolie histoire écrite et racontée par les élèves de CE2.
Observation : Panorama du Mont Fier - Faune
Régime alimentaire de la fourmi
Au menu :
- beaucoup d’insectes ou autres petites bêtes : araignée, bourdon, limace, ver de terre, sauterelle…
- des gourmandises sucrées : miellat des pucerons, sève des arbres, myrtille, fraise des bois, nectar de fleurs…
- quelques graines et parfois des champignons.
Bon appétit!
Edouard, Romy, Mélinda, Issa et Zélie
Observation : Vous apercevez sur votre gauche les remparts du Fort des Rousses. - Histoire et Patrimoine
Le Pont Perroud
Le vieux pont Perroud, la cascade et les ruines de l’ancien moulin sont les témoins de l’importance que revêtait le besoin en énergie dans le Haut-Jura par le passé pour moudre, scier, battre le fer... - Histoire et Patrimoine
La force motrice des rivières
Les nombreuses ruines que vous croisez témoignent de l’intense activité qui régnait ici par le passé. En amont du Pont Perroud vous pouvez voir l’ancien barrage, et en aval la Chaille qui s’engouffre dans les gorges. Les ruines des barrages et moulins sont les témoins de la volonté des hommes de réguler la rivière et d’en exploiter l’énergie.
Dès le Moyen-Âge, les paysans du Haut-Jura se tournèrent vers le travail du fer, principalement la clouterie, en tant qu’activité complémentaire. Ce n’est pourtant qu’au XVIème siècle que cette activité commença à utiliser la force hydro-motrice des rivières pour développer la production. La plus ancienne concession de « décours d’eau » archivée par l’abbaye de Saint-Claude – qui louait les terres aux paysans – remonte à 1597, et mentionne un moulin situé sur le Bief de la Chaille.
Cependant, le débit parfois très variant des cours d’eau du Haut-Jura, souvent insuffisant pour actionner de grosses machines, ne permit pas par la suite l’essor d’une véritable industrie métallurgique comme dans le reste de la Franche-Comté. Sans compter que la raréfaction du bois due à sa surexploitation, qui semble difficile à imaginer quand on voit les forêts jurassiennes aujourd’hui, rendait le chauffage des forges plus difficile. - Histoire et Patrimoine
L’énergie hydraulique
Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie. - Histoire et Patrimoine
L’énergie hydraulique
Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie. - Faune
Le Lynx boréal
Le lynx est un félin, comme les panthères et les chats. Il peut peser jusqu’à 35 kg et mesure la même taille qu’un chien moyen. Il est présent dans la majeure partie du continent est-eurasien et peut vivre dans tout type de milieu, mais ce sont dans les forêts avec des sous-bois denses et couverts comme celles du Jura qu’il se sent le mieux.
Le lynx, à l’instar du guépard, est très rapide sur de courtes distances mais se fatigue vite. Pour cette raison, il approche ses proies en silence et passe à l’attaque le plus près possible. Il peut faire des bonds de cinq mètres et lorsqu’il attrape sa proie, il l’étouffe avec ses puissantes mâchoires. Ses proies favorites sont des petits ongulés, comme le chevreuil mais il doit parfois se contenter d’oiseaux et rongeurs.
Cet animal est très dur à observer car il ne se déplace quasiment que la nuit. La journée, il se perche dans un arbre ou se terre dans les buissons afin de se reposer et de voir sans être vu.
Le lynx boréal est revenu naturellement dans le Jura (suite à des opérations de réintroduction effectuées en Suisse). En 2015, la population française était estimée entre 125 et 150 animaux, la tendance étant à l’augmentation à la fois en nombre de lynx mais aussi en nombre de territoires occupés. Le Jura représente le noyau principal de population avec une centaine d’individus. - Histoire et Patrimoine
L'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor
Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente.
En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/
- Faune
Traces
Dans la forêt vivent des animaux sauvages, difficiles à apercevoir. Ils ont peur et se cachent dès qu'ils nous entendent. Mais si vous êtes attentifs, vous pourrez trouver leurs traces: des crottes, des empreintes, des poils et des plumes ...
- Empreintes de sabots : chamois, chevreuil ou cerf ?
- Empreintes avec des coussinets : celles du renard et du chien laissent visible les griffes, qui sont par contre rétractiles chez le lynx.
Le saviez-vous ? BIODIVERSITÉ :
Les milieux forestiers sont des réservoirs de biodiversité. La conservation d'habitats diversifiés et favorables à l'ensemble des espèces passe par le maintien d'une diversité d'essences forestières, une diversité d'étages de végétation (horizontale et verticale) et un respect de la dynamique forestière. - Faune
Le Grand Tétras
Le Grand Tétras est menacé de disparition, on ne trouve plus qu'une centaine d'individus dans la forêt du Haut-Jura. C'est pour cela que certains secteurs de la forêt du Haut-Jura ne sont pas totalement accessibles aux périodes où cet oiseau est le plus fragile (15 décembre au 30 juin). Cet oiseau aussi appelé coq de bruyère mange des aiguilles de sapin. Tout comme la neige et l'épicéa, le Grand Tétras est le symbole de notre village Prémanon, comme on le voit sur le blason du village.
Le saviez-vous ? CHANGEMENT CLIMATIQUE :
Le changement climatique peut entrainer des modifications importantes des conditions de vie des différentes espèces. Ce phénomène global intervient en plus de nombreux facteurs impactant la biodiversité forestière (destruction et fragmentation des habitats, augmentation de la pression humaine, etc…). Pour agir, les forestiers et les structures de protection de l'environnement mettent en place certaines actions : adaptation de la gestion forestière, limitation d'accès à certaines périodes, communication auprès du grand public … - Faune
Le Pic noir et le coucou
Dans notre forêt vivent deux oiseaux faciles à observer ou à entendre: Le pic noir a une crête rouge sur la tête. Il fait des trous dans le bois pour se nourrir des insectes xylophages. Il est capable de frapper 20 fois par seconde. Le pic s'est bien servi dans cet épicéa ! Vous reconnaîtrez facilement le chant du coucou ! En revanche, savez-vous que le coucou a un comportement un peu étrange avec ses poussins : il ne s'en occupe pas du tout !
Le saviez-vous ? BOIS MORT :
Si les forestiers utilisent le bois produit en forêt, ils en laissent une partie sur place. Les feuilles, branches et bois morts sont une source de nourriture pour les insectes xylophages et permettent de renouveler la matière organique du sol. - Faune
Terriers
Guettez les terriers, ils sont nombreux dans la forêt. Le blaireau est un bon fouisseur, il creuse des terriers gigantesques. Chaque chambre est remplie d'herbe sèche. Le renard n'est pas si bon fouisseur alors le blaireau accepte de cohabiter avec lui. Dans le terrier, ces animaux cherchent un abri pour y dormir mais surtout pour cacher leurs petits et des réserves de nourriture.
Le saviez-vous ? PARTAGE D'UN MILIEU COMMUN :
La forêt est un milieu partagé, en équilibre avec de nombreux écosystèmes. Toutes les personnes agissant en forêt sont garantes de cet équilibre et se doivent de le conserver pour préserver ce milieu magnifique. - Faune
Hibou – Chouette
Dans notre forêt vivent aussi le hibou moyen-duc et la chouette de Tengmalm. Ne les confondez pas: les hiboux (mâles et femelles) ont des aigrettes, tandis que les chouettes n'en ont pas! Les aigrettes sont de petites touffes de plumes, à ne pas confondre avec des oreilles !
Ces oiseaux sont des rapaces qui avalent leurs proies « tout rond » mais ne peuvent pas digérer les os, les poils... Alors ils recrachent des pelotes de réjection, à ne pas confondre avec des crottes.
Le saviez-vous? Chouettes et hiboux savent faire pivoter leur tête à presque 360°.
Le saviez-vous ? SAPIN PRÉSIDENT :
Dans de nombreuses forêts du Jura existe un sapin président. Cet arbre est choisi pour sa taille et son diamètre important, et est élu lors d’une cérémonie officielle. Il restera le sapin président jusqu’à sa mort naturelle. - Faune
Amphibiens
Au printemps, dans cette petite clairière, se trouve une « gouille », petite mare où vous pourrez observer les tritons. Attention, comme de nombreux amphibiens, ils sont protégés alors ne les capturez pas !
Les tritons sont des animaux terrestres et vivent dans la forêt mais ils pondent leurs œufs dans l'eau. Les têtards qui en sortent sont aquatiques jusqu'à leur métamorphose : les branchies sont remplacées par des poumons. Soyez attentifs et vous pourrez surprendre dans les herbes des grenouilles rousses, nombreuses dans notre forêt. Comme les tritons, elles hibernent l'hiver en se cachant dans des trous, sous des feuilles.
Le saviez-vous ? TRAITEMENT DE L'EAU ET PROTECTION :
Par les racines, les arbres cherchent l’eau en profondeur, la purifie et la rende disponible aux autres végétaux. Le couvert des houppiers limite l’évapotranspiration des plantes lors des fortes chaleurs. Enfin, lors de fortes pluies, les racines des arbres limitent l’érosion des sols. - Flore
Résineux
Notre forêt est peuplée de deux célèbres conifères: l'épicéa, majoritaire, et le sapin.
Comment les différencier ?
Cherchez autour de vous et observez :
Tronc d'épicéa : l'écorce est rugueuse, un peu rouge et « écaillée »
Tronc de sapin : l'écorce est grise claire, plutôt lisse.
Aiguilles de sapin : dessous on aperçoit 2 lignes blanches parallèles, comme les traces de « ski du lutin ».
Et maintenant, frottez dans votre main les aiguilles du sapin puis sentez-les! Alors... surprise : vous repérez l'odeur des agrumes ? Les aiguilles de l'épicéa, elles, n'ont pas d'odeur !
Le saviez-vous : EXPLOITATION :
Les essences majoritaires de ce massif sont liées en partie à l’altitude et au climat. La gestion forestière a favorisé la croissance de résineux de grande taille afin de pouvoir utiliser le bois pour la construction et la menuiserie. - Géologie
Géologie du Jura : Combe Arbey
Une combe est une vallée creusée par l'érosion de la voûte anticlinale d'un pli. Plus simplement, il s’agit du sommet d’une montagne en forme de plis qui s’est creusé. La combe est entourée par des versants escarpés : les crêts. Cette formation géologique est particulièrement fréquente dans le Jura car son sol est riche en calcaire, roche qui s’use rapidement sous l’action de l’eau et du gel.
Arbey vient du patois Arp, qui signifie "alpage". Il désigne ici un chalet d'alpage. - Savoir-faire
Les lapidaires
La région de Lamoura est réputée pour son artisanat de la pierre précieuse, étrange activité pour un village loin de tout filon !
Par le passé, les Lamourantins étaient agriculteurs, mais les rudes conditions climatiques hivernales rendaient le travail aux champs impossible. L'hiver était donc consacré aux travaux d'intérieur peu rémunérateurs. Mais deux événements changèrent ces habitudes : en 1550, Lamoura accueillit des catholiques genevois chassés par les protestants, qui amenèrent avec eux leur savoir-faire : le travail des gemmes. Puis, en 1685, la révocation de l'Édit de Nantes poussa les lapidaires et diamantaires de Paris à fuir vers la Suisse, et certains s'installèrent dans le Haut-Jura. Les lapidaires confièrent alors de menus travaux aux paysans hauts-jurassiens, qui y trouvèrent une source de revenus complémentaires. Ces travaux d'hiver étaient appelés "métiers de fenêtres" car il était nécessaire de se placer devant une ouverture pour jouir d'une bonne luminosité. Cette habitude a d'ailleurs laissé ses marques dans l'architecture, puisque de nombreuses maisons possèdent des fenêtres d'une grandeur inhabituelle dans une région où, au contraire, on réduisait la taille des ouvertures pour se protéger du froid.
La fin du XIXème siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. On estime qu'en 1920, pas loin de 8 000 lapidaires étaient installés dans le Haut-Jura. Mais le krach de 1929 puis la Seconde Guerre mondiale bouleversent l'économie et peu d'entreprises lapidaires et diamantaires survivent dans le Haut-Jura. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner les pierres de toute leur beauté. - Histoire et Patrimoine
Habitat typique du Haut-Jura
Lamoura est soumis à un climat rigoureux, et c'est dans l'habitat que l'adaptation de l'homme aux éléments est la plus visible. En effet, les toitures sont robustes afin de résister au poids important de la neige. Le faîtage est orienté sud-ouest/nord-est. Cette caractéristique favorise le balayement de la neige par le vent et limite les risques de surcharge. Les angles des murs et les encadrements de portes et de fenêtres sont en pierres de taille, le reste est en roches calcaires recouvertes d'un enduit à la chaux. Le mur sud-ouest, qui est le plus exposé aux intempéries, est recouvert d'un matériau imperméable et isolant : tavaillon, tôle. Ce type de ferme a la particularité de réunir sous le même toit le fourrage, le bois de chauffage, le bétail et les pièces à vivre. On le nomme "ferme-bloc", car toutes les fonctions sont réunies dans le même volume afin d'économiser la chaleur et d'éviter de sortir durant l'hiver. Mais cette accumulation de matière combustible augmentait les risques d'incendies. C'est donc dans le but de mettre à l'abri les "richesses" de la famille que les greniers-forts furent bâtis. - Pastoralisme et Agriculture
Les vaches et le comté
Les vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C. - Histoire et Patrimoine
La Maison du Parc
La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite. - Point de vue
Point de vue de la Luette
Lepoint de vue de la Luette 1(218m) permet de voir Roche Blanche (point de vue sur Saint-Claude et Septmoncel), le village de Septmoncel avec son église paroissiale "Saint Etienne", bâtie à la deuxième moitié du XVIIe siècle et appartenant au dioscèse de Saint-Claude et son clocher franc comtois. Le cimetière se trouve au pied de l'église.
On voit également l'usine Dalloz spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé. - Point de vue
Point de vue du Replan
Point de vue du Replan 1032 m : vue sur Saint-claude, sur Avignon les Saint-Claude, le village de Chaumont, intérêt géologique.
Le Jurassique (de 201 à 145 Mio d'années) est nommé d'après la chaîne du Jura, car une grande variété de roches, parfois très riches en fossiles, s'y sont formées durant cette période. Formée par des plissements et des chevauchements lors de la dernière phase de la formation des Alpes, la chaîne du Jura comporte dans ses strates des roches aussi variées que calcaires, marnes, argiles, grès, dolomites, gypse et sel. Les roches tendres comme les marnes ou les argiles sont souvent couvertes de prairies, alors que les calcaires durs forment les falaises et les crêtes – ils sont pour ainsi dire le « squelette » de la chaîne du Jura. - Flore
L'Orchis brulée
Les pelouses calcaires sont des lieux de prédilection pour de nombreuses espèces végétales, dont les plus célèbres sont les orchidées. Ces fleurs montrent des adaptations très poussées. La plupart sont pollinisées par des insectes, alors que peu d’entre elles produisent du nectar! Pour assurer sa pollinisation,l’Orchis brûlée s’est adaptée en imitant les plantes nectarifères. Leur pétale inférieur est garni de dessins colorés qui convergent vers le cœur de la fleur et indiquent à l’insecte où se poser. Une vraie piste d’atterrissage! Mais le butineur repart bredouille, car la fleur ne lui offre pas de nectar. En revanche, elle en profite pour lui confier du pollen, qu’il transportera vers une autre fleur. - Histoire et Patrimoine
Le chemin des Moines
Ce chemin, parfois pentu et aujourd’hui étroit et raviné par place, était la principale voie de communication entre Saint-Claude et Septmoncel jusqu’en 1884, date de création de la route des lacets de Septmoncel passant par le fameux Chapeau de Gendarme. - Géologie
Col de la Tendue
Vue sur la chaîne des Monts Jura.
Le Haut-Jura est caractérisé par un relief karstique, terme désignant un ensemble de manifestations topographiques et hydrologiques spécifiques des milieux calcaires dont les roches sédimentaires sont essentiellement formées par l’accumulation de débris d’animaux marins. - Faune
Le Bruant fou
Cet oiseau discret peut être rencontré dans les coteaux rocailleux, aux buissons éparses. De la taille d’un moineau, cette espèce a une tête bleue avec un masque noir, ce qui permet de le différencier de toutes les autres espèces de la région. - Géologie
Le crêt Pourri
Cette belle pyramide de calcaire se délite sous l’effet du ruissellement et de la gélifraction: gel et dégel. Remarquez la ténacité des végétaux qui partent à l’assaut de ces éboulis permanents. - Point de vue
Point de vue du crêt Pourri
Point de vue sur la vallée du Gros Dard, le mont Bayard, le cirque des Foules, la cluse du Flumen et la vallée du Tacon. - Histoire et Patrimoine
Le four à chaux de Très-Bayard
À Très-Bayard, le chemin passe au milieu d’anciens bâtiments de production de tuiles et de chaux. La chaux vive était issue de la cuisson de la roche calcaire. Ensuite, suivant le type de chaux voulu, elle était «éteinte» et contenait un pourcentage plus ou moins important d’eau. Les premières traces de fabrication de la chaux remontent à dix mille ans. Certains fours étaient constitués simplement d’un foyer enterré. D’autres, comme celui de Très-Bayard, en fonction de 1882 à 1910, étaient de construction beaucoup plus élaborée en briques. Pour ce site, le calcaire était extrait au pied d’une petite falaise au-dessus de Très-Bayard, dans les mêmes niveaux géologiques que le Crêt Pourri, et acheminé jusqu’à deux usines par téléphérique. - Histoire et Patrimoine
Le Pont du Diable
Pont du diable : ce nom de pont du diable est souvent donné à des ouvrages d’art qui ont représenté, dans leur contexte historique, une prouesse technique remarquable. Une autre explication, qui n’exclut pas la précédente, serait le nom donné aux ouvrages que les frères pontifes de Saint-Bénezet (Vaucluse), congrégation spécialisée au Moyen-âge dans ce type de construction et auteur, selon la tradition, des ponts d’Avignon et du Faubourg à Saint-Claude, n’avaient pas réalisé et qui, de ce fait, n’étaient pas bénis. Pour notre pont du diable, rien de tel. Il fut construit en 1866/67 seulement par les Ponts et Chaussées, au moment de l’ouverture de la nouvelle route de Cinquétral qui passait auparavant par la Serre. - Cascades
La cascade des Combes
En contrebas de la départementale, l'Abîme surgit des gorges par une dernière cascade d'une dizaine de mètres de hauteur, avant de s'assagir dans un écoulement calme, entouré d'un écrin de verdure et de touches de lumière. Ce tableau naturel aurait été un lieu d'inspiration pour Alphonse de Lamartine.
Ce célèbre poète du romantisme a écrit : " Et moi aussi j'ai puisé la moitié de mon sang à cette source des montagnes, j'ai la moitié de mes aîeux dans ces forêts, dans ces torrents, dans ces donjons de la vallée de Saint-Claude." (Cours familier de littérature : un entretien par mois, 1856 - 1859) - Savoir-faire
Les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre
Mis en service depuis 1901, les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre situés à quelques centaines de mètres en aval s'appuient sur trois captages d'eau :
- Le ruisseau de l'Abîme.
- La résurgence du Trou de l'Abîme.
- Le ruisseau de la Grange Cattin.
Description
L’Échappée Jurassienne emprunte ensuite les pistes de ski de fond de la Combe Sambine pour rejoindre le village de Lamoura, toujours sur la Station des Rousses. Ses combes et son lac glaciaire aux tourbières incomparables ont fait la renommée de ce petit village de montagne. Rejoignez ensuite par la route le village de Lajoux, plus haut village du département en altitude et qui abrite notamment la maison du Parc naturel du Haut-Jura. La visite permet de mieux comprendre le rôle du Parc et surtout d’appréhender toute la culture et la tradition haut-jurassienne.
Direction Septmoncel par le belvédère de la Luette en empruntant un single technique avec quelques marches. Inaccessible en VTT électrique, privilégier le passage par la route. Le reste de la descente sur l’Etain se fait sur un chemin large plutôt agréable. Depuis l’Etain, remonter jusqu’au Replan par une route raide et retrouvez un chemin blanc au-dessus de Septmoncel. Un aller-retour au belvédère sur les Grès est particulièrement conseillé pour profiter d’un point de vue incroyable sur Roche Blanche, la vallée du Flumen et la ville de Saint-Claude.
Prendre la direction du Rafour avant de monter un single très raide en sous-bois à gauche pour arriver jusqu’au col de la tendue où une vue imprenable sur les Hautes-Combes et les Monts Jura vous attend ! Descendre par un gros chemin empierré (vigilance ça glisse en cas de pluie) jusqu’à la Main-Morte avant de passer sous le Crêt Pourri et sa passerelle. L’arrivée à Saint-Claude se fait par un large chemin empierré sans intérêt particulier.
Saint-Claude, capitale du Haut-Jura, de la pipe et du diamant marque la fin de l’Échappée Jurassienne à VTT. La ville, tout en hauteur mérite que l’on s’y attarde tout comme sa cathédrale et son musée de l’Abbaye.
- Départ : Les Rousses
- Arrivée : Saint-Claude
- Communes traversées : Les Rousses, Prémanon, Longchaumois, Lamoura, Lajoux, Septmoncel les Molunes et Saint-Claude
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Grand tétras
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura
Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…
La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.
Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.
- Domaines d'activités concernés :
- Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/
Recommandations
- Accès impossible au Belvédère de la Luette en VTTAE, prendre la route. Pour le musculaire, partie très technique, prévoir du portage.
- Restez vigilant dans la descente depuis le col de la Tendue jusqu'à la ville de Saint-Claude. Chemin large, mais empierré tout le long, glissant en cas de pluie.
Avant de partir, nous vous conseillons de lire la rubrique Conseils aux randonneurs, de vous équiper convenablement, de porter un casque, de vérifier l’état de votre vélo, de prendre de quoi vous ravitailler et réparer (kit crevaison, maillon rapide, clés 6 pans…), de consulter la météo et de prendre un téléphone chargé. Dans tous les cas, ne surestimez pas vos forces et ne vous engagez pas sur un sentier trop technique pour vous. Sachez renoncer, faire demi-tour ou descendre du vélo.
Dans le Jura, les parcours VTT empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers qui sont prioritaires (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…). Il convient donc d’adapter et de maîtriser sa vitesse.
Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jeter aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zone Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.
En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.
Lieux de renseignement
Jura Tourisme
17 rue Rouget de Lisle, 39009 LONS-LE-SAUNIER
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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