Du lac de l'Abbaye aux Gorges de la Bienne
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Du lac de l'Abbaye aux Gorges de la Bienne
Saint-Laurent-en-Grandvaux

Du lac de l'Abbaye aux Gorges de la Bienne

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Un voyage au coeur de l'eau... nourricière pour les hommes et leurs animaux à la campagne, motrice pour l'industrie en ville. Parcourez des paysages typiques du Haut-Jura : lacs et rivières.

Les 44 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    La gare de Saint-Laurent-en-Grandvaux

    La ligne d’intérêt général Andelot-Champagnole fut prolongée jusqu’à St-Laurent-en-Grandvaux, et la gare de la Compagnie PLM fut inaugurée en 1890. La ligne Andelot-La Cluse, qui nécessita l’édification d’un certain nombre d’ouvrages dont 18 viaducs et 36 tunnels, fut terminée en 1912. Cette date correspond aussi à la suppression du transport par diligence entre St-Laurent-en-Grandvaux et St-Claude, assuré par Louis Charnu. (PNRHJ – Collection Patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    La chapelle de Salave

     Située à l’ouest de Saint-Laurent, à proximité de la route de Lons-le-Saunier, la chapelle attire l’œil tant sa forme s’apparente à celle d’un moulin à vent auquel il ne manquerait que les ailes. Il semble que cet édifice fut jadis, le moulin, cité au hameau du Voisinal de Joux. Son toit conique, monté sur roulettes, s’appuyait sur sa tour haute de huit mètres. Un ouragan brisa ses ailes en 1829. Une chapelle fut érigée sur ses ruines dès 1850. Bien qu’en mauvais état suite à un incendie en 1907, elle porta le drapeau français pour marquer la ligne de démarcation lors de la seconde guerre mondiale. À ce jour, elle abrite Marie-Thérèse, une cloche fondue en 1953 par la maison Pacquard d’Annecy.
  • Histoire et Patrimoine

    Les moulins porteurs d'histoire

    Apparus au Moyen-Age, les moulins ont d'abord eu pour fonction de moudre le grain. Peu à peu, ils furent utilisés pour extraire l'huile, souffler la forge, marteler le fer, scier le bois, tanner les cuirs... L'utilisation de la roue motrice verticale se généralisa, et les systèmes d'engrenages démultiplièrent la puissance et le rendement. Pour fonctionner, les moulins se contentaient désormais du moindre cours d'eau et s'installaient aux abord des plus petites rivières comme içi et comme au long de la Lemme. (PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    Les Moulins porteurs d'histoire

    Apparus au Moyen-Age, les moulins ont d'abord eu pour fonction de moudre le grain. Peu à peu, ils furent utilisés pour extraire l'huile, souffler la forge, marteler le fer, scier le bois, tanner les cuirs... L'utilisation de la roue motrice verticale se généralisa, et les systèmes d'engrenages démultiplièrent la puissance et le rendement. Pour fonctionner, les moulins se contentaient désormais du moindre cours d'eau et s'installaient aux abord des plus petites rivières comme içi et comme au long de la Lemme. (PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Lacs et Rivières

    Le belvédère du Châtelet

    La lemme et ses affluents ont, à cet endroit, fait l'objet d'un vaste chantier de restauration écologique en 2012 pour permettre au marais du Chatelet de retrouver son rôle de régulateur naturel de cours d'eau.

    Un panneau d'interprétation explicite les dysfonctionnements hérités des aménagements passés, présente les travaux de restauration et leurs bénéfices, et enfin, quelques espèces de faune et de flore attachées à ce milieu.
  • Lacs et Rivières

    Le belvédère du Chatelet

    La lemme et ses affluents ont, à cet endroit, fait l'objet d'un vaste chantier de restauration écologique en 2012 pour permettre au marais du Chatelet de retrouver son rôle de régulateur naturel de cours d'eau.

    Un panneau d'interprétation explicite les dysfonctionnements hérités des aménagements passés, présente les travaux de restauration et leurs bénéfices, et enfin, quelques espèces de faune et de flore attachées à ce milieu.
  • Histoire et Patrimoine

    Centre-village de Fort-du-Plasne

    À Fort-du-Plasne, les édifices publics s’alignent le long de la route principale (école, poste, mairie, fontaine, monument aux morts et fromagerie). Autrefois, la mairie, outre ses fonctions administratives, pouvait aussi offrir des services tels que les bains publics, comme ce fut le cas dans la mairie de Fort-du-Plasne.
  • Faune

    Le Milan royal

    Ce rapace se reconnait très facilement par sa longue queue échancrée. Grâce à son envergure imposante, cet oiseau s’avère être un formidable planeur. Il cherche sa nourriture en vol. Opportuniste, il observe attentivement le sol pour y trouver rongeurs, lézards ou autre carcasse d’animaux morts. Les petites proies (insectes, lombrics ou reptiles) peuvent être chassés en marchant dans les prairies. Vous apercevrez ainsi souvent le Milan royal au-dessus des prairies fraichement fauchées.
  • Histoire et Patrimoine

    Vue sur l'ancienne fromagerie

    A partir du 18ème siècle, la spécialisation fromagère et la mise en commun du lait dans les structures coopératives que sont les fruitières, font sortir l'agriculteur d'une économie d'autosubsistance. La production fromagère, de mieux en mieux organisée, devient aussi de plus en plus lucrative grâce aux réseaux commerciaux promus notamment par les rouliers. Ces commerçants livraient les fromages dans les grandes villes françaises, notamment Lyon.
  • Flore

    La forêt du Mont Noir

    Avec ses 1873 hectares, le massif du Mont-Noir est l’une des plus grandes forêts jurassiennes. Elle est essentiellement constituée d’arbres aux feuillages sombres, tels que le Sapin, l’Épicéa et le Hêtre, d’où l’origine de son nom. Cerfs, sangliers et chevreuils y cohabitent avec le Lynx et le Grand Tétras. L’exploitation du bois est une activité économique importante pour nos montagnes. La forêt accueille aussi des randonneurs qui effectuent de longues marches sur ses sentiers balisés. Partagez cet espace et restez prudents si vous croisez des exploitations forestières.
  • Milieux naturels

    Vue sur la tourbière du lac des Rouges Truites

    Héritière des glaciers qui couvraient le Jura il y a dix mille ans ayant laissé des moraines aux fonds imperméables, une tourbière se forme lorsque ces fonds se remplissent d'eau stagnante, peuplés de végétaux résistants au froid. Le sol mouvant des tourbières est un épais tapis de sphaignes, sur lequel quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (canneberge, linaigrette, andromède, drosera, pin à crochet...). L'intérêt biologique rend donc important la préservation de ces milieux fragiles.
  • Milieux naturels

    La tourbière

    Ce milieu très fragile est tout à fait exceptionnel. Formé à partir de végétation morte mal décomposée par manque d’oxygène, ce sol gorgé d’eau offre un habitat unique aux espèces qu’il abrite. Ces dernières sont très adaptées à ce milieu et ne pourraient pour la plupart pas vivre ailleurs. La tourbière du Lac-des-Rouges-Truites en héberge un grand nombre. Notons par exemple les espèces rarissimes que sont sphagnum obtusum: une sphaigne, mousse des tourbières, qui n’existe en France que dans une tourbière du Cantal et ici; ainsi que le Vertigo édenté, un tout petit escargot qu’on croyait disparu de France avant de le retrouver, seulement ici, en 2014.
  • Flore

    L'épicéa

    Conifère largement répandu en Europe, cet arbre est par excellence celui des régions montagnardes... Certains bois de très bonne qualité peuvent être utilisés en lutherie pour fabriquer des tables de résonance de différents instruments (violon, guitares...). Mais l’essentiel de la production sert au bois d’œuvre (construction et menuiserie). Il est souvent confondu avec le sapin. Mais l’œil attentif verra une différence dans les aiguilles, pointues chez l’épicéa, plates et arrondies chez le sapin ou à la position des cônes (pommes de pins). Ceux de l’épicéa sont dirigés vers le bas au bout de branches tombantes, tandis que ceux du sapin pointent vers le haut au bout de branches dressées.
  • Forêt

    Nos forêts sont-elles en danger ?

    Avec nos besoins en bois croissants et le réchauffement climatique, nos forêts sont-elles en danger? Oui et non. La forêt telle que nous la connaissons évoluera sûrement beaucoup d’ici une centaine d’années. Le réchauffement climatique entraine des changements sur les températures, la disponibilité en eau, la fréquence des catastrophes naturelles, ce qui oblige les forestiers à bien choisir les essences à exploiter, en fonction des secteurs les plus adaptés à leur croissance. En effet, les arbres doivent se développer entre 60 et 120 ans, selon les essences, pour produire du bois de qualité.LE COIN DES ENFANTS Pourquoi dit-on que la forêt est le poumon de laTerre? Lorsque les plantes respirent la journée, elles aspirent le CO2 et rejettent de l’oxygène dans l’atmosphère. La forêt stocke le CO2 dans le sol et tout au long de leur croissance, les arbres stockent le CO2 dans leur bois.. En parallèle, ils filtrent aussi l’eau du sol, grâce à leurs racines.
  • Forêt

    A qui appartient la forêt ?

    Au niveau national, pour 75 % de la surface, elle appartient à des propriétaires privés, plus de 3 millions de personnes, des gens comme vous et moi et le reste, ce sont les forêts des communes ou de l’Etat. Quand nous nous promenons dans une forêt, nous sommes toujours chez quelqu’un! Cette diversité de propriétaires explique aussi la diversité des paysages que nous offrent les milieux forestiers. La loi, à travers le Code Forestier réglemente les grands principes de gestion mais leurs applications sont nombreuses.LE COIN DES ENFANTS Comment sait-on où s’arrête la forêt que l’on possède? Lorsque l’on arrive à une limite de propriété, on peut trouver une borne, généralement en pierre, ou des marques faites à la peinture sur les arbres par des personnes ayant le droit.
  • Forêt

    Qu’est-ce que la Forêt ?

    C’est un milieu naturel en équilibre. La première composante que l’on voit et qui nous vient à l’esprit, ce sont bien sûr les arbres, mais pas que! Pas de forêt sans arbustes, sans mousses, avec un cortège d’animaux, d’oiseaux, d’insectes, et avec des chaînes alimentaires qui permettent le bon fonctionnement et la pérennité de ces milieux.LE COIN DES ENFANTSRegarde autour de toi. Que vois-tu? Si tu observes bien, la vie grouille sur le sol et dans les airs, que ce soient des animaux, des oiseaux, des insectes ou des plantes. Comme les promeneurs en forêt sont nombreux, respecte bien les chemins balisés, pour ne pas déranger ce magnifique milieu naturel.
  • Histoire et Patrimoine

    Voie du tram

    Au début du 20ème siècle, la montagne jurassienne s’est équipée de 400 kilomètres de voies ferrées métriques complétant les grands axes d’intérêt général comme la ligne Andelot-La Cluse. Les voies de tram, serpentant entre les rivières, les gouffres, les précipices ou les crêts, ont marqué la mémoire jurassienne ainsi que son paysage par les aménagements et les infrastructures, parfois spectaculaires, qui en ont découlé comme le viaduc des Douanets à Foncine-le-Bas.
  • Forêt

    Le jardinage

    Les paysages forestiers de montagne sont différents des paysages de plaine, principalement à cause du mode de gestion pratiqué Le jardinage (ou futaie jardinée), fait se côtoyer des arbres de toutes hauteurs et de tous diamètres. Le forestier viendra récolter tous les 8 ans les gros arbres arrivés à maturité, mais aussi des arbres de diamètre plus petit afin de garder un équilibre entre les différentes classes d’âge Dans l’espace ainsi libéré, la régénération (les nouvelles tiges) peut se développer. LE COIN DES ENFANTS Si je fais une marque à la peinture sur un arbre, à ma hauteur et que je reviens quelques années plus tard (imaginons que la peinture ne s’est pas effacée !), est ce que la marque va monter en même temps que l’arbre va grandir? Et bien non! l’arbre se développe chaque année à partir du bourgeon situé à l’extrémité des branches, ce qui lui permet de se développer en hauteur. Mais il se développe aussi en diamètre, ce sont les traits circulaires (cernes) que tu peux voir lorsque l’arbre est coupé (cernes).
  • Forêt

    Que fait-on dans une forêt ?

    Depuis toujours, l’homme a besoin de la forêt: pour se chauffer, se nourrir, construire, se soigner, chasser. Aujourd’hui encore, si nous sommes capables d’utiliser bien d’autres matériaux, le bois est un matériau écologique, solide et agréable à vivre. Les bois récoltés ont trois destinations principales: la construction, la menuiserie et le chauffage. De nombreuses autres fabrications utilisent aussi du bois comme matière première. Enfin, l’utilisation des composants du bois (fibres, tanins, cellulose…) est en développement, et semble prometteur. LE COIN DES ENFANTSQu’utilises-tu dans la vie de tous les jours comme objet créé à partir du bois? De nombreux objets! Comme des meubles, des outils de cuisine, des jouets, mais aussi du papier, des crayons, du carton…
  • Forêt

    Et le rôle du forestier dans tout ça ?

    Les forêts dans lesquelles nous aimons nous promener sont toutes façonnées par l’homme depuis des centaines et des centaines d’années. Le forestier accompagne la nature par son travail et façonne ainsi nos paysages, par le mélange des essences et l’aspect des forêts (régulières, jardinées, pré-bois). La forêt est un milieu naturel, très sensible, dont le cycle long s’accommode mal des changements climatiques brutaux.LE COIN POUR LES ENFANTS Quels sont les signes du passage du forestier et des autres métiers en forêt? Tu peux voir autour de toi des routes et des pistes forestières pour le passage des machines, des marques à la peinture sur les arbres, des souches, vestiges des arbres coupés…
  • Forêt

    A qui appartient la forêt ?

    Au niveau national, pour 75 % de la surface, elle appartient à plus de 3 millions de propriétaires privés, des gens comme vous et moi. Les autres forêts appartiennent aux Communes ou à l’Etat. Quand nous nous promenons dans une forêt, nous sommes toujours chez quelqu’un! Cette diversité de propriétaires explique aussi la diversité des paysages que nous offrent les milieux forestiers. La loi, à travers le Code Forestier réglemente les grands principes de gestion mais leurs applications sont nombreuses.LE COIN DES ENFANTSComment sait-on où s’arrête la forêt que l’on possède? Lorsque l’on arrive à une limite de propriété, on peut trouver une borne, généralement en pierre, ou des marques faites à la peinture sur les arbres par des personnes ayant le droit.
  • Forêt

    Qu’est-ce que la Forêt ?

    C’est un milieu naturel en équilibre. La première composante que l’on voit et qui nous vient à l’esprit, ce sont bien sûr les arbres, mais pas que! Pas de forêt sans arbustes, sans mousses, avec un cortège d’animaux, d’oiseaux, d’insectes, et avec des chaînes alimentaires qui permettent le bon fonctionnement et la pérennité de ces milieux. LE COIN DES ENFANTSRegarde autour de toi. Que vois-tu? Si tu observes bien, la vie grouille sur le sol et dans les airs, que ce soient des animaux, des oiseaux, des insectes ou des plantes. Comme les promeneurs en forêt sont nombreux, respecte bien les chemins balisés, pour ne pas déranger ce magnifique milieu naturel.
  • Histoire et Patrimoine

    La maison pastorale

    La maison que l'on peut observer ici est bien représentative de la maison rurale de l'agriculteur-éleveur, à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. Sur la façade principale, les différentes ouvertures répartissaient les espaces dévolus au lieu de vie des hommes, et à celui des animaux.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices
  • Zone ludique

    Ludy Park VTT

    Testez votre agilité sur 2 roues dans le Ludy Park, une zone réservée et aménagée aux pratiquants du VTT. Constitué de quatre zones, le parc est accessible au plus de 6 ans librement et gratuitement :
    • zone de pump track : à partir de 6 ans
    • zone de 4 cross : à partir de 8 ans 
    • zone de trail : à partir de 10 ans 
    • zone de jump : à partir de 12 ans 
  • Milieux naturels

    Plaine des Marais

    Selon toute probabilité, la plaine des Marais était autrefois un lac qui, au fil des temps, disparut avec le ruisseau qui en sortait à la Combette au Valet. Cette disparition relativement récente entraînant l’assèchement du ruisseau ou BIEF, a donné son nom au pays BIEF-MORT ou MORBIER. 


    Ce pays donnera son nom au célèbre fromage éponyme ! Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. On explique que le caillé fabriqué alors deux fois par jour était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque.
  • Lacs et Rivières

    Etang de Morbier

    Le plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association. 

    Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
    Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.

    Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».

    A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans. 
  • Histoire et Patrimoine

    Le morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices.
  • Point de vue

    Le balcon des Crottes

    Le panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE)
  • Histoire et Patrimoine

    Église de Morbier

    L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
  • Lacs et Rivières

    Trou Bleu

    Promenade insolite de 3 km avec ses passerelles himalayennes. Itinéraire de découverte pour comprendre la vie de la rivière, l’histoire d’une des plus anciennes tréfileries franc-comtoise, la géologie et la circulation de l’eau en milieu calcaire, la construction de la voie de chemin de fer… autant d’éléments présentés tout au long d’un site naturel qui, après avoir subi les agressions de l’homme pendant des décennies, a été réhabilité pour le plaisir de tous. 

    Vous découvrirez également la diversité de la flore locale en parcourant  le sentier botanique. Un des secrets les mieux gardés de la Bienne, à hauteur de Morez, qu'on n'atteint qu'en descendant au fond des gorges, via une passerelle, est la Doye Gabet, que tout le monde connaît mieux sous le nom de "Trou bleu". Ce profond gouffre à l'eau digne d'une lagune est une résurgence des lacs de Bellefontaine des Mortes, situé en amont à plusieurs kilomètres. Les expéditions spéléologiques réalisées à ce jour ont exploré le siphon du trou bleu jusqu'à -77mètres de profondeur, à 320 mètres de l'entrée. Il est un élément incontournable pour qui veut suivre le cours de cette rivière !
  • Flore

    Les pelouses sèches

    Les Genévriers, aussi appelés «poivre du pauvre» témoignent de la sécheresse de ce sol pauvre et calcaire caractéristique des pelouses sèches. La dénomination même de «pelouse sèche» désigne un pré sec soumis à des conditions d’aridité une partie de l’année. Cette sécheresse n’est pas nécessairement liée à l’insuffisance des précipitations. C’est surtout la nature du sol qui entre en jeu : drainant (réserves en eau limitées), peu épais, pauvre en éléments nutritifs, et exposé au soleil.
  • Histoire et Patrimoine

    Les cuisiniers de la Ligne des Hirondelles

    Les paysages et les ouvrages de la ligne ferroviaire, qui dessert le Haut-Jura, aujourd’hui Ligne des Hirondelles, ont contribué à bâtir l’histoire de ce qui fut une véritable aventure humaine. Elle a vu le jour grâce au génie et à la ténacité des hommes qui posèrent, entre 1860 et 1912, cent vingt trois kilomètres de voies, percèrent trente six tunnels, édifièrent dix huit viaducs dont les plus célèbres ont permis de relier Morbier à Morez. Concurrencée par la route, la ligne a perdu l’essentiel de sa dimension économique d’alors, mais se découvre une vocation touristique. Les maisons appelées les Cuisiniers sont ainsi nommées en mémoire des cuisines installées pour nourrir les ouvriers de la ligne ferroviaire édifiée au début du XXe siècle. En savoir plus sur la Ligne des Hirondelles: www.saint-claude-haut-jura.com/ligne-hirondelles.html
  • Histoire et Patrimoine

    Le tunnel de la Gouille au Cerf

    Remarquez la tête d’entrée du tunnel ferroviaire de Lézat, dit tunnel de la Gouille-au-Cerf, long de 1742 m, percé entre 1906 et 1911; c’est le plus long des ouvrages d’art – 9 viaducs et 18 souterrains – de la ligne entre Morez et Saint-Claude, dernière portion de la ligne d’Andelot – La Cluse inaugurée le 10 août 1912. Aujourd’hui la ligne porte le nom de Ligne des Hirondelles, tant elle est aérienne de par ses viaducs et ses courbes dans la montagne jurassienne. En savoir plus sur la Ligne des Hirondelles: www.saint-claude-haut-jura.com/ligne-hirondelles.html
  • Milieux naturels

    Gorges de la Bienne - Lezat

    Dans les gorges de la Bienne, l’action érosive fut telle qu’elle a entaillé profondément le plancher structural de sa vallée pour y façonner des gorges resserrées que les voies de communication ne parviennent pas à emprunter d’une manière continue. De ce fait, la Bienne contribue à isoler plus qu’à relier Morez.  Saint-Claude constitue le point de concours de plusieurs vallées adjacentes tout aussi encaissées que la Bienne, les gorges du Flumen en sont l’exemple le plus saisissant. En raison des contraintes physiques dont il procède, le paysage s’organise d’une manière singulière ; si l’impression d’encaissement est constante, elle se marque d’un contraste fort entre les défilés sauvages où la nature s’offre en spectacle et les sillons urbains qui concentrent une population industrieuse. Les gorges de la Bienne, avec un dénivelé moyen d'environ 500 m, font figure de véritable canyon. Elles sont presque rectilignes en aval de Lézat jusqu'à la Rixouse, villages que l'on aperçoit à flanc de versant. La forêt semble omniprésente en versant ubac. Mais, en adret, de larges clairières se sont établies en profitant de très relatifs replats.
  • Point de vue

    Belvédère du Moulin

    Le belvédère du Moulin, en bordure de val, offre une vue d’ensemble sur la presque totalité du lac de l’Abbaye. Vous pourrez appréhender l’évolution du paysage autour du lac au fil des siècles (panneau d’interprétation).
  • Histoire et Patrimoine

    Site et église de l'Abbaye

    On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura
  • Histoire et Patrimoine

    Le jardin du temps et de l'espace

    «Un jardin … comme un labyrinthe qui projette au-delà du temps et de l’espace.» ainsi témoigne Amy O’Neill, artiste conceptrice de ce jardin. Souhaité par la commune de Grande Rivière, durement éprouvée par les deux guerres mondiales, ce jardin paysager, en rassemblant les monuments aux morts de 14 – 18 et de 39 – 45, est un lieu à la mémoire de l’ensemble des guerres passées ou actuelles au travers du monde. En invitant à la déambulation, ce lieu propose aux visiteurs une réflexion autour de la notion de paix et de la capacité des peuples à s’unir et à résister aux extrémismes.
  • Milieux naturels

    Haies et effet lisière

    Combes et champs entourés de haies et de bosquets, arbres disséminés au milieu des pâturages, autant d’éléments qui participent à ce que l’on appelle «l’Effet lisière». Derrière ces mots se cache une biodiversité tout à fait remarquable où se côtoient des espèces de milieux ouverts, des espèces typiques de milieux forestiers mais aussi des espèces qui apprécient particulièrement cette situation intermédiaire entre ouverture des paysages et boisement. Cette diversité de la végétation réserve des surprises au détour des chemins et présente de multiples intérêts pour l’agriculture: protection contre les vents dominants, limitation des ruissellements, abri pour les prédateurs des ravageurs (comme le renard qui se nourrit de campagnols).
  • Faune

    La pie grièche écorcheur

    De la taille d’un moineau, mâle et femelle se différencient principalement par leur plumage. Tandis que Monsieur arbore un manteau brun-roux sur le dessus, une poitrine et un ventre légèrement rosé, et une tête gris clair barrée latéralement d’un masque noir très contrastant; le manteau de Madame est beaucoup plus terne, brun, et son ventre est marqué de motifs écailleux.
  • Milieux naturels

    Forêts mixtes de sapins, d'épicéas et de hêtres

    Dans le Jura, l’étage montagnard est compris entre 900 et 17OO mètres d’altitude. Les forêts sont dominées par les sapins, les épicéas et les hêtres. Le hêtre, encore appelé fayard, est très bien adapté au climat montagnard. Ses fruits, les faînes, sont consommés par le gibier. Le bois dur du hêtre était beaucoup utilisé par les boisseliers, tourneurs sur bois... C’est toujours aujourd'hui un excellent bois de chauffage. Ces forêts mélangées sont généralement gérées en « futaies jardinées » dans le Haut-Jura. À l’opposé des plantations, ce mode de gestion permet la présence d’arbres d’espèces et d’âges différents et assurent ainsi la plus grande biodiversité.
  • Faune

    La Gélinotte des bois, un oiseau très discret

    À peine plus grosse qu’une poule naine, la silhouette de la Gélinotte des bois est assez massive, avec des pattes et une queue assez courtes. Son plumage est délicatement nuancé, et lui permet de se camoufler dans son environnement. Au printemps, elle se nourrit des bourgeons de noisetiers ou autres arbustes qui couvrent le sol des forêts. Très discrète, vous pourrez peut être l’entendre s’envoler précipitamment à votre arrivée. Attention, à partir du mois de juin, un individu qui ne se sauve pas peut chercher à protéger ses petits. Écartez-vous discrètement.
  • Faune

    Il était une fois, un papillon, une fleur et une fourmi ...

    Dans cette combe, plusieurs centaines de pieds de Gentiane croisette, plante vulnérable en Franche-Comté, ont été recensés. Cette plante abrite un papillon protégé dont la préservation est considérée comme prioritaire: l’Azuré de la Croisette. L’écologie de ce papillon est remarquable. Sa chenille se développe dans les inflorescences de la Gentiane croisette, parfois de la grande Gentiane jaune. Après avoir consommé la fleur, elle se laisse tomber au sol où elle est prise en charge par une fourmi spécifique qui l’entraîne dans la fourmilière où elle passera l’automne, l’hiver et le printemps logée et nourrie. Pendant tout ce temps, la chenille émet une odeur qui dupe les fourmis, la préserve de toute agressivité et amène les ouvrières à la nourrir. Les papillons émergent à la fin du printemps et doivent alors rapidement quitter la fourmilière.
  • Histoire et Patrimoine

    La chapelle de Salave

    Située à l’ouest de Saint-Laurent, à proximité de la route de Lons-le-Saunier, la chapelle attire l’œil tant sa forme s’apparente à celle d’un moulin à vent auquel il ne manquerait que les ailes. Il semble que cet édifice fut jadis, le moulin, cité au hameau du Voisinal de Joux. Son toit conique, monté sur roulettes, s’appuyait sur sa tour haute de huit mètres. Un ouragan brisa ses ailes en 1829. Une chapelle fut érigée sur ses ruines dès 1850. Bien qu’en mauvais état suite à un incendie en 1907, elle porta le drapeau français pour marquer la ligne de démarcation lors de la seconde guerre mondiale. À ce jour, elle abrite Marie-Thérèse, une cloche fondue en 1953 par la maison Pacquard d’Annecy.

Description

Circuit à cheval sur deux territoires, vous découvrirez le plateau du grandvaux et son lac de l'Abbaye, ainsi que Morbier et les Hauts de Bienne le long de ses Gorges. Paysage variés et typiquement haut-jurassiens, cette boucle permettra une belle découverte de nos territoires sur tout types de chemins.
Cet itinéraire Jurassic Vélo Tours dispose d'un guidage numérique uniquement. Vous ne trouverez pas de balisage sur le terrain. Laissez-vous guider grâce à l'appli Jurassic Vélo Tours, téléchargeable gratuitement sur Google Play Store et App Store. Au fur et à mesure de votre parcours, des mâts signalétique vous indiqueront des points d'intérêt à découvrir.
  • Départ : Saint-Laurent-en-Grandvaux
  • Communes traversées : Saint-Laurent-en-Grandvaux, Lac-des-Rouges-Truites, Fort-du-Plasne, Morbier, Hauts de Bienne, Nanchez et Grande-Rivière-Château

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

APPB CORNICHES CALCAIRES - SOUS LE FOURG

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Sous le Fourg sur la commune de Haut-de-Bienne. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Recommandations

Boucle Jurassic Vélo Tour

Accès routiers et parkings

Parking conseillé : office de tourisme Haut-Jura Grandvaux.

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