Des Marais aux lacs de Bellefontaine
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Des Marais aux lacs de Bellefontaine
Hauts de Bienne

Des Marais aux lacs de Bellefontaine

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Un écrin de verdure, entre plateau et gorges de la Bienne

Les 39 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    Bellefontaine

    Ce village tient son nom des années 1630. La Franche-Comté, encore indépendante, subit les passages ravageant des hordes germaniques et françaises. Les habitants des villages voisins prennent alors l’habitude de monter à ce village perché, pour y trouver des sources non contaminées. Belle-fontaine fut ainsi nommé au sens de la «bonne fontaine», «bonne eau».
  • Point de vue

    Point de vue du Sacré Coeur

    «Situé sur l’arrondi de l’une des petites collines formées par les dépôts morainiques, la statue de la Vierge domine la houle d’herbages et de boisements qui descend vers la cluse de Morez, au sud-ouest. Le visiteur se trouve ici dans l’intimité de ce paysage agricole, au milieu des pâturages et des arbres». F. Wattellier
  • Flore

    L'Airelle des marais et le Solitaire

    De la famille des myrtilles, elle se développe sur les tourbières «bombées», légèrement acides. Ses baies sont moins sucrées que celles de la myrtille. C’est la plante hôte du solitaire, un beau papillon jaune dont les chenilles se nourrissent de l’Airelle des marais.
  • Flore

    Droséra à feuilles rondes

    Cette petite plante carnivore possède des cils recouverts d’une glu. Quand un insecte se pose sur la plante, il se retrouve «collé» et ne peut plus s’échapper. La feuille piège se replie alors doucement sur sa proie, et sécrète des sucs digestifs qui la digèrent. Cette adaptation permet à la plante de se procurer des apports complémentaires dans ce milieu où les racines peinent à trouver suffisamment de nourriture. Son autre nom est rossolis, ce qui signifie «rosée du soleil».
  • Lacs et Rivières

    Sur les lacs

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux notamment les sphaignes, sorte de mousse. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuse ressemblant à du terreau de jardin. Ce phénomène est très lent : des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.

    Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …). 

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux ressurgissent quelques kilomètres en aval au lieu-dit « Le Trou Bleu » à Morez. 

    Le belvédère de la Roche Bernard offre un panorama spectaculaire.  Les deux lacs de Bellefontaine et des Mortes reflètent le ciel et viennent trancher nettement sur le fond vert clair des pâturages, sur le roux des tourbières et sur le vert sombre des boisements qui entourent la Combe de Bellefontaine comme une marée déferlant depuis l’horizon. Le contraste, ici, est frappant entre l’aspect sauvage de la forêt et le côté policé des pâturages entourant les quelques fermes et hameaux. La situation du belvédère lui-même, adossé à la sombre forêt du Risoux, et dominant un à pic, accentue la sensation de hauteur, de vertige, on surplombe réellement le paysage.
  • Point de vue

    Point de vue depuis Roche Bernard

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
  • Histoire et Patrimoine

    Le gît de l'échelle et son point de vue

    Les «gîts», sentiers pentus où l’on jetait les bois exploités sur le Risoux, servaient aussi de lieux de passage pour se rendre en Suisse. Ces gîts portent un nom, et pour certains toute une histoire: le gît de l’Echelle, le gît d’Entre-Deux-Roches … Au XIXème siècle, les activités de contrebande permettaient à certains de vivre complètement du commerce illicite de biens de consommation courante que l’on trouvait à moindre coût de l’un ou de l’autre côté de la frontière. Le gît de l’Echelle, malgré son escarpement, servit notamment aux passages de résistants, d’agents de renseignements et permit de sauver des familles juives au cours de la deuxième guerre mondiale grâce à la témérité et au courage de passeurs locaux, français et suisses.
  • Histoire et Patrimoine

    Des empires et des bornes

    Le tracé de la frontière, suite au Traité de Paris de 1815 fut symbolisé par des bornes reliées entre elles par un muret de pierre sèche. Mais la frontière n’a pas toujours été étanche et elle symbolise ce qui finit par être un véritable mode de vie. Plus qu’une limite, la frontière franco-suisse, qui s’étend sur la ligne de crête du Risoux, est un lieu de passage et d’échanges au fil du temps, licites ou illicites.
  • Flore

    La rosée du soleil se dévoile

    Le Rossolis est une autre plante remarquable de la tourbière, plus connu sous le nom de Droséra. Cette petite plante carnivore a les mêmes goûts «culinaires» que certains oiseaux (le Pipit farlouse), à savoir les insectes. Elle vit dans le centre de la tourbière, et côtoient des trous d’eau. Ne sortez pas du chemin pour ne pas prendre de risques et ne pas abîmer la tourbière très sensible au piétinement qui l’assèche en la tassant.
  • Géologie

    Les dolines

    De part et d’autre du chemin, des effondrements du sol de quelques mètres de diamètre, les dolines, rappellent que le Jura est un massif karstique, résultant de la dissolution des roches calcaires par l’eau, en surface comme en profondeur. Vous pouvez vous en rapprocher avec prudence.
  • Flore

    Des mousses redoutables : les sphaignes

    Les sphaignes se comportent comme de véritables éponges en absorbant jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles créent également autour d’elles des conditions très défavorables aux autres végétaux qui pourraient les concurrencer.
  • Point de vue

    Point de vue de Roche Champion

    Du haut de la barre rocheuse qui surplombe le val de Chapelle-des-Bois et son village, le regard embrasse un large paysage, de la combe des Cives au nord aux deux lacs presque jumeaux que sont le lac des Mortes et le lac de Bellefontaine au nord. Le régime hydraulique des deux lacs est particulier: en période de fortes eaux, les eaux du lac de Bellefontaine se déversent dans le lac des Mortes; par contre, en basses eaux, celles du lac des Mortes alimentent le lac de Bellefontaine.
  • Géologie

    La tourbière : un livre d'histoire

    La tourbière est un véritable livre d’histoire pour les spécialistes du pollen: les palynologues. En effet, le pollen se conserve très bien dans la tourbe: on peut en retrouver datant de plusieurs milliers d’années! Des couches les plus anciennes, situées en profondeur, jusqu’à la superficie, les palynologues reconstituent l’histoire de la végétation de la tourbière et de ses alentours depuis l’époque des hommes préhistoriques à nos jours. Quels arbres poussaient dans la forêt? quelles plantes les hommes cultivaient pour se nourrir ou pour tisser des vêtements? L’analyse du pollen nous apporte la réponse.
  • Géologie

    La formation de la tourbe

    Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
  • Histoire et Patrimoine

    Cimetière des pestiférés

    En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre.
  • Lacs et Rivières

    Des ruisseaux qui serpentent dans la tourbière

    Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
  • Géologie

    Rendez-vous avec le paysage de tourbière

    À la fin de l’ère Quaternaire, le Jura est recouvert d’un gigantesque glacier. Des rennes et des mammouths peuplent la région. La masse de glace modifie le relief, brise et déplace les roches. En fondant, la glace laisse dans les creux des dépôts rocheux imperméables, les moraines glaciaires. Au fond de la dépression, il se forme un lac alimenté par les eaux de fonte du glacier, les précipitations et les ruisseaux. Puis le climat se réchauffe. La végétation aquatique se développe très vite, la matière organique s’accumule. Le lac se comble et se transforme en marais.
  • Histoire et Patrimoine

    Des lieux chargés d'histoire

    Face à vous, la falaise de la roche Champion marque le bord du massif du Risoux et sépare la Suisse de la France. Avant le 16ème siècle, aucun des deux pays ne souhaitait s’approprier le Jura couvert de forêt. Mais au fur et à mesure des défrichements pour l’agriculture, la concurrence pour les terres a enflé. La Réforme accentue cette rivalité qui crée un clivage politique et religieux. Les protestants en Suisse et les catholiques en Franche-Comté. La Croix catholique de la roche Champion affirme cette appartenance religieuse.
  • Milieux naturels

    Premier rendez-vous avec le paysage

    Il y a 100 à 200 millions d’années, on se serait promené ici en bateau, sur une mer de climat tropical. Les particules de calcaire et les coquillages se déposaient lentement au fond de l’eau, et formaient progressivement des couches de calcaire. À l’ère tertiaire, ces couches se soulèvent, se plissent et donnent naissance au massif du Jura, avec son relief de plis et de plateaux.
  • Histoire et Patrimoine

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Une agriculture qui marque le paysage

    Des bâtiments agricoles parsèment le paysage: les anciennes fermes côtoient des bâtiments agricoles modernes, plus volumineux, qui accueillent les vaches montbéliardes. Ces vaches produisent le lait qui sert à la production des fromages locaux.
  • Histoire et Patrimoine

    L'architecture du Haut-Doubs

    Au lieu-dit les Landry, vous longez une maison qui raconte une partie de l’histoire de l’architecture et des techniques de construction dans le haut-Doubs. Des années de «jeu» entre le bois, la pierre et le métal.
  • Flore

    Mille couleurs dans les prairies naturelles

    Les vastes paysages que vous traversez sont des prairies naturelles,dont la biodiversité est particulièrement riche et propice à la production de fromages de qualité reconnu AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les paysans de Chapelle-des-Bois et des alentours y sont particulièrement attentifs et font en sorte, par des pratiques adaptées, de préserver la typicité de ces paysages.
  • Pastoralisme et Agriculture

    L'herbe créatrice de richesse

    L'espace agricole est voué aujourd'hui à l'activité pastorale. Les cultures ont disparu au cours des années 1960 pour laisser la place à l'économie fromagère, comme en témoignent les filières Comté, Morbier, Bleu de Gex... 
    Autour des villages, les terrains sont devenus des prés de fauche, et le foin sert à nourrir les vaches de race  Montbéliarde de la fin de l'automne au printemps. Avec les beaux jours, le bétail rejoint les pâtures situées en altitude, défrichées en parties à cet effet.
  • Histoire et Patrimoine

    Le savoir-faire à travers les temps

    La façade que l'on peut observer expose deux savoirs-faire jurassiens d'époques différentes. Elle est recouverte d'un bardage en tavaillons qui sont des planchettes de bois d'épicéa fendues, sur la façade exposée aux intempéries. Cette technique jurassienne  s'est développée au 15ème siècle et perdure de nos jours.
    La présence d'une horloge fait un clin d'oeil à l'horlogerie comptoise, qui s'est affirmée notamment à Morbier et à Morez à partir du 17ème siècle.
  • Histoire et Patrimoine

    La maison pastorale

    La maison que l'on peut observer ici est bien représentative de la maison rurale de l'agriculteur-éleveur, à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. Sur la façade principale, les différentes ouvertures répartissaient les espaces dévolus au lieu de vie des hommes, et à celui des animaux.
  • Forêt

    Qu’est-ce que la Forêt ?

    C’est un milieu naturel en équilibre. La première composante que l’on voit et qui nous vient à l’esprit, ce sont bien sûr les arbres, mais pas que! Pas de forêt sans arbustes, sans mousses, avec un cortège d’animaux, d’oiseaux, d’insectes, et avec des chaînes alimentaires qui permettent le bon fonctionnement et la pérennité de ces milieux. LE COIN DES ENFANTSRegarde autour de toi. Que vois-tu? Si tu observes bien, la vie grouille sur le sol et dans les airs, que ce soient des animaux, des oiseaux, des insectes ou des plantes. Comme les promeneurs en forêt sont nombreux, respecte bien les chemins balisés, pour ne pas déranger ce magnifique milieu naturel.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices
  • Zone ludique

    Ludy Park VTT

    Testez votre agilité sur 2 roues dans le Ludy Park, une zone réservée et aménagée aux pratiquants du VTT. Constitué de quatre zones, le parc est accessible au plus de 6 ans librement et gratuitement :
    • zone de pump track : à partir de 6 ans
    • zone de 4 cross : à partir de 8 ans 
    • zone de trail : à partir de 10 ans 
    • zone de jump : à partir de 12 ans 
  • Milieux naturels

    Plaine des Marais

    Selon toute probabilité, la plaine des Marais était autrefois un lac qui, au fil des temps, disparut avec le ruisseau qui en sortait à la Combette au Valet. Cette disparition relativement récente entraînant l’assèchement du ruisseau ou BIEF, a donné son nom au pays BIEF-MORT ou MORBIER. 


    Ce pays donnera son nom au célèbre fromage éponyme ! Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. On explique que le caillé fabriqué alors deux fois par jour était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque.
  • Lacs et Rivières

    Etang de Morbier

    Le plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association. 

    Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
    Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.

    Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».

    A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans. 
  • Histoire et Patrimoine

    Le morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices.
  • Point de vue

    Le balcon des Crottes

    Le panorama ici est partagé entre trois entités au caractère marqué : les paysages agricoles du bas de la vallée de Bellefontaine, les espaces urbains et industriels de Morez et des bords de la Bienne, et enfin les masses boisées du Risoux et des reliefs surplombant Morez. (François Wattellier/ Oxalis / ARCADE)
  • Histoire et Patrimoine

    Église de Morbier

    L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
  • Histoire et Patrimoine

    Les cuisiniers de la Ligne des Hirondelles

    Les paysages et les ouvrages de la ligne ferroviaire, qui dessert le Haut-Jura, aujourd’hui Ligne des Hirondelles, ont contribué à bâtir l’histoire de ce qui fut une véritable aventure humaine. Elle a vu le jour grâce au génie et à la ténacité des hommes qui posèrent, entre 1860 et 1912, cent vingt trois kilomètres de voies, percèrent trente six tunnels, édifièrent dix huit viaducs dont les plus célèbres ont permis de relier Morbier à Morez. Concurrencée par la route, la ligne a perdu l’essentiel de sa dimension économique d’alors, mais se découvre une vocation touristique. Les maisons appelées les Cuisiniers sont ainsi nommées en mémoire des cuisines installées pour nourrir les ouvriers de la ligne ferroviaire édifiée au début du XXe siècle. En savoir plus sur la Ligne des Hirondelles: www.saint-claude-haut-jura.com/ligne-hirondelles.html
  • Histoire et Patrimoine

    Le tunnel de la Gouille au Cerf

    Remarquez la tête d’entrée du tunnel ferroviaire de Lézat, dit tunnel de la Gouille-au-Cerf, long de 1742 m, percé entre 1906 et 1911; c’est le plus long des ouvrages d’art – 9 viaducs et 18 souterrains – de la ligne entre Morez et Saint-Claude, dernière portion de la ligne d’Andelot – La Cluse inaugurée le 10 août 1912. Aujourd’hui la ligne porte le nom de Ligne des Hirondelles, tant elle est aérienne de par ses viaducs et ses courbes dans la montagne jurassienne. En savoir plus sur la Ligne des Hirondelles: www.saint-claude-haut-jura.com/ligne-hirondelles.html
  • Flore

    Les pelouses sèches

    Les Genévriers, aussi appelés «poivre du pauvre» témoignent de la sécheresse de ce sol pauvre et calcaire caractéristique des pelouses sèches. La dénomination même de «pelouse sèche» désigne un pré sec soumis à des conditions d’aridité une partie de l’année. Cette sécheresse n’est pas nécessairement liée à l’insuffisance des précipitations. C’est surtout la nature du sol qui entre en jeu : drainant (réserves en eau limitées), peu épais, pauvre en éléments nutritifs, et exposé au soleil.
  • Lacs et Rivières

    Trou Bleu

    Promenade insolite de 3 km avec ses passerelles himalayennes. Itinéraire de découverte pour comprendre la vie de la rivière, l’histoire d’une des plus anciennes tréfileries franc-comtoise, la géologie et la circulation de l’eau en milieu calcaire, la construction de la voie de chemin de fer… autant d’éléments présentés tout au long d’un site naturel qui, après avoir subi les agressions de l’homme pendant des décennies, a été réhabilité pour le plaisir de tous. 

    Vous découvrirez également la diversité de la flore locale en parcourant  le sentier botanique. Un des secrets les mieux gardés de la Bienne, à hauteur de Morez, qu'on n'atteint qu'en descendant au fond des gorges, via une passerelle, est la Doye Gabet, que tout le monde connaît mieux sous le nom de "Trou bleu". Ce profond gouffre à l'eau digne d'une lagune est une résurgence des lacs de Bellefontaine des Mortes, situé en amont à plusieurs kilomètres. Les expéditions spéléologiques réalisées à ce jour ont exploré le siphon du trou bleu jusqu'à -77mètres de profondeur, à 320 mètres de l'entrée. Il est un élément incontournable pour qui veut suivre le cours de cette rivière !
  • Histoire et Patrimoine

    Morez

    Nichée à 702 mètres d’altitude, Morez possède les avantages d’une ville mais aussi le calme et la douceur que lui confère la nature environnante. Sa particularité est d’être une ville à la montagne. Traversée par la rivière Bienne et entourée d’un écrin de verdure, Morez offre un cadre de vie privilégié et un terrain de jeux aux amateurs de sports de plein air, avec des circuits de randonnée à pied, à vélo et des spots de via ferrata et d’escalade. Au 15ème siècle, toutes les Communes du Haut-Jura étaient peuplées depuis longtemps, alors que Morez, situé  dans ce qu’on appelait la “Combe Noire” selon la tradition, dormait encore, ignorée, déserte, dans son décor sauvage de forêts et de rochers, traversée par la Bienne. C’est au début du 16ème siècle que commence réellement l’histoire de Morez. Nichée au cœur de la montagne, Morez doit sa naissance principalement à l’idée d’utiliser la force de l’eau qui s’écoule dans le lit de la Bienne. Elle fera fonctionner d’abord des moulins à grains et plus tard des forges, des clouteries et des scieries. Au milieu du 17ème siècle apparaît l’industrie de l’horlogerie monumentale et comtoise qui jouera un rôle économique important pour la région. Dès le 18ème siècle, arrive l’émaillerie à côté de ces nombreuses industries déjà variées à Morez. Cette technique servait à habiller les cadrans des horloges comtoises. Au cours du 19ème siècle le travail du métal se diversifie, la lunetterie fait son apparition. Morez devient le centre mondial de la lunetterie et exporte ses lunettes aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, Morez est toujours la capitale de la lunetterie française, reconnue par la qualité de son savoir-faire, l’ingéniosité et la créativité de ses lunetiers. A découvrir, le Musée de la Lunette, la Maison de l’Émail, le circuit de découverte du patrimoine industriel.

Description

Un voyage au cœur de l’eau… A travers un site naturel exceptionnel. Depuis les plateaux montagneux des lacs de Bellefontaine et des Mortes, jusqu’aux majestueuses gorges de la Bienne. Pour ravir vos yeux de paysages exceptionnels et vos papilles du célèbre Morbier.
  • Départ : Morbier
  • Arrivée : Morbier
  • Communes traversées : Hauts de Bienne, Morbier et Bellefontaine

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

APPB CORNICHES CALCAIRES - ROCHE CHAMPION

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Roche Champion sur la commune de La Chapelle des Bois. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

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