Le Pont Perroud
le Mont Fier © Jura Tourisme
Prémanon

Le Pont Perroud

Histoire et patrimoine
Naturel
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De la fraîcheur des gorges du Bief de la Chaille au belvédère des Maquisards sur la cluse de Morez, un itinéraire assez facile et varié qui mixe ambiance forestière, géologie et histoire.

À l’abri de son couvert forestier, le Bief de la Chaille coule en toute intimité, jouant de son murmure torrentueux comme d’une musique de séduction.

Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura

Les 15 patrimoines à découvrir

  • Espace des mondes polaires
    Espace des mondes polaires - Baltik
    Histoire et Patrimoine

    L'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor

    Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente.

    En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/

  • Chouette de Tengmalm
    Chouette de Tengmalm - MA Lemetayer
    Faune

    Hibou – Chouette

    Dans notre forêt vivent aussi le hibou moyen-duc et la chouette de Tengmalm. Ne les confondez pas: les hiboux (mâles et femelles) ont des aigrettes, tandis que les chouettes n'en ont pas! Les aigrettes sont de petites touffes de plumes, à ne pas confondre avec des oreilles !

    Ces oiseaux sont des rapaces qui avalent leurs proies « tout rond » mais ne peuvent pas digérer les os, les poils... Alors ils recrachent des pelotes de réjection, à ne pas confondre avec des crottes.
    Le saviez-vous? Chouettes et hiboux savent faire pivoter leur tête à presque 360°.

    Le saviez-vous ? SAPIN PRÉSIDENT :
    Dans de nombreuses forêts du Jura existe un sapin président. Cet arbre est choisi pour sa taille et son diamètre important, et est élu lors d’une cérémonie officielle. Il restera le sapin président jusqu’à sa mort naturelle.

  • Blason du village de Prémanon
    Blason du village de Prémanon - (Ecole de Prémanon)
    Faune

    Le Grand Tétras

    Le Grand Tétras est menacé de disparition, on ne trouve plus qu'une centaine d'individus dans la forêt du Haut-Jura. C'est pour cela que certains secteurs de la forêt du Haut-Jura ne sont pas totalement accessibles aux périodes où cet oiseau est le plus fragile (15 décembre au 30 juin). Cet oiseau aussi appelé coq de bruyère mange des aiguilles de sapin. Tout comme la neige et l'épicéa, le Grand Tétras est le symbole de notre village Prémanon, comme on le voit sur le blason du village.


    Le saviez-vous ? CHANGEMENT CLIMATIQUE :
    Le changement climatique peut entrainer des modifications importantes des conditions de vie des différentes espèces. Ce phénomène global intervient en plus de nombreux facteurs impactant la biodiversité forestière (destruction et fragmentation des habitats, augmentation de la pression humaine, etc…). Pour agir, les forestiers et les structures de protection de l'environnement mettent en place certaines actions : adaptation de la gestion forestière, limitation d'accès à certaines périodes, communication auprès du grand public …
  • dessin de terrier
    dessin de terrier - (Ecole de Prémanon)
    Faune

    Terriers

    Guettez les terriers, ils sont nombreux dans la forêt. Le blaireau est un bon fouisseur, il creuse des terriers gigantesques. Chaque chambre est remplie d'herbe sèche. Le renard n'est pas si bon fouisseur alors le blaireau accepte de cohabiter avec lui. Dans le terrier, ces animaux cherchent un abri pour y dormir mais surtout pour cacher leurs petits et des réserves de nourriture.

    Le saviez-vous ? PARTAGE D'UN MILIEU COMMUN :
    La forêt est un milieu partagé, en équilibre avec de nombreux écosystèmes. Toutes les personnes agissant en forêt sont garantes de cet équilibre et se doivent de le conserver pour préserver ce milieu magnifique. 
  • sabot de chevreuil
    sabot de chevreuil - (Ecole de Prémanon)
    Faune

    Traces

    Dans la forêt vivent des animaux sauvages, difficiles à apercevoir. Ils ont peur et se cachent dès qu'ils nous entendent. Mais si vous êtes attentifs, vous pourrez trouver leurs traces: des crottes, des empreintes, des poils et des plumes ...

    - Empreintes de sabots : chamois, chevreuil ou cerf ?

    - Empreintes avec des coussinets : celles du renard et du chien laissent visible les griffes, qui sont par contre rétractiles chez le lynx.

    Le saviez-vous ? BIODIVERSITÉ :
    Les milieux forestiers sont des réservoirs de biodiversité. La conservation d'habitats diversifiés et favorables à l'ensemble des espèces passe par le maintien d'une diversité d'essences forestières, une diversité d'étages de végétation (horizontale et verticale) et un respect de la dynamique forestière.

  • Fabrice Croset
    Faune

    Le Pic noir et le coucou

    Dans notre forêt vivent deux oiseaux faciles à observer ou à entendre: Le pic noir a une crête rouge sur la tête. Il fait des trous dans le bois pour se nourrir des insectes xylophages. Il est capable de frapper 20 fois par seconde. Le pic s'est bien servi dans cet épicéa ! Vous reconnaîtrez facilement le chant du coucou ! En revanche, savez-vous que le coucou a un comportement un peu étrange avec ses poussins : il ne s'en occupe pas du tout !

    Le saviez-vous ? BOIS MORT :
    Si les forestiers utilisent le bois produit en forêt, ils en laissent une partie sur place. Les feuilles, branches et bois morts sont une source de nourriture pour les insectes xylophages et permettent de renouveler la matière organique du sol. 
  • Bec croisé des sapins
    Bec croisé des sapins - PNRHJ / Claude Nardin
    Faune

    Le Bec croisé des sapins

    Il escalade les branches à la manière des perroquets en s’aidant de son bec croisé. Côté plumage, le mâle arbore une couleur rouge brique avec les ailes et la queue brune. La femelle est quant à elle de couleur olive sur le dos, et jaunâtre sur le ventre. Il se nourrit essentiellement de graines de conifères. C’est la nourriture qui guide les comportements de cette espèce ; lorsque celle-ci manque, il peut quitter brusquement son habitat pour trouver un milieu plus favorable. Cet oiseau des montagnes niche au cœur de l’hiver, malgré la rudesse du climat, pour s’adapter à la période de fructification des épicéas.
  • Mont Fier
    Mont Fier - PNRHJ / Nina Verjus
    Point de vue

    Point de vue sur le Mont Fier

    Le Mont Fier semble défier les règles de la morphologie du relief jurassien. Par définition, un mont est formé par un anticlinal (pli convexe vers le haut) et un val par un synclinal (pli convexe vers le bas). L’observation des strates calcaires qui composent la falaise du Mont Fier montre les caractéristiques d’un synclinal peu prononcé. Ce promontoire rocheux isolé entre deux dépressions est l’exemple unique de synclinal perché jurassien.
  • Belvédère des Maquisards
    Belvédère des Maquisards - PNRHJ / Nina Verjus
    Point de vue

    Belvédère des Maquisards - La bataille du Turu

    Comme son nom le laisse supposer, ce lieu est dédié à un épisode marquant de la fin de la seconde Guerre Mondiale. Outre l’approche historique du panneau d’interprétation présent sur le site, ce belvédère offre un large point de vue sur la cluse de Morez.

    Fin août 1944, sur l’actuelle Route Nationale 5, en face du belvédère des Maquisards, un convoi de soldats allemands aguerris par cinq années de conflit monte en renfort défendre le Fort des Rousses, assiégé par des maquisards. Arrivé un peu avant le Turu, le convoi se fait violemment mitrailler à l’arme automatique depuis deux points : la Berthole, une terrasse en hauteur située à 400m à vol d’oiseau, tenue par les maquisards de la section CAMBRONNE, et la Roche, qui sera appelée plus tard le belvédère des Maquisards, à 800m, par la section ROBERT. Les deux groupes font partie des camps CYRUS. Leur action vise à empêcher le convoi de prendre à revers leurs amis qui en ce moment même prennent d’assaut le Fort des Rousses. Les allemands ripostent, des camions explosent et la fusillade dure toute la journée. Vers 17h un jeune maquisard, Hugues Bassano, surnommé Zato, reçoit un éclat de balle et meurt peu de temps après. Une stèle honore sa mémoire.
  • Pont Perroud
    Pont Perroud - PNRHJ / Janin Jaouen
    Histoire et Patrimoine

    Le Pont Perroud

    Le vieux pont Perroud, la cascade et les ruines de l’ancien moulin sont les témoins de l’importance que revêtait le besoin en énergie dans le Haut-Jura par le passé pour moudre, scier, battre le fer...
  • Histoire et Patrimoine

    La force motrice des rivières

    Les nombreuses ruines que vous croisez témoignent de l’intense activité qui régnait ici par le passé. En amont du Pont Perroud vous pouvez voir l’ancien barrage, et en aval la Chaille qui s’engouffre dans les gorges. Les ruines des barrages et moulins sont les témoins de la volonté des hommes de réguler la rivière et d’en exploiter l’énergie.

    Dès le Moyen-Âge, les paysans du Haut-Jura se tournèrent vers le travail du fer, principalement la clouterie, en tant qu’activité complémentaire. Ce n’est pourtant qu’au XVIème siècle que cette activité commença à utiliser la force hydro-motrice des rivières pour développer la production. La plus ancienne concession de « décours d’eau » archivée par l’abbaye de Saint-Claude – qui louait les terres aux paysans – remonte à 1597, et mentionne un moulin situé sur le Bief de la Chaille.

    Cependant, le débit parfois très variant des cours d’eau du Haut-Jura, souvent insuffisant pour actionner de grosses machines, ne permit pas par la suite l’essor d’une véritable industrie métallurgique comme dans le reste de la Franche-Comté. Sans compter que la raréfaction du bois due à sa surexploitation, qui semble difficile à imaginer quand on voit les forêts jurassiennes aujourd’hui, rendait le chauffage des forges plus difficile.
  • Faune

    Régime alimentaire de la fourmi

    Au menu :
    - beaucoup d’insectes ou autres petites bêtes : araignée, bourdon, limace, ver de terre, sauterelle… 
    - des gourmandises sucrées : miellat des pucerons, sève des arbres, myrtille, fraise des bois, nectar de fleurs… 
    - quelques graines et parfois des champignons. 
    Bon appétit!
    Edouard, Romy, Mélinda, Issa et Zélie

    Observation : Vous apercevez sur votre gauche les remparts du Fort des Rousses.
  • Histoire et Patrimoine

    L’énergie hydraulique

    Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie.
  • Histoire et Patrimoine

    L’énergie hydraulique

    Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie.
  • Lynx boréal
    Lynx boréal - PNRHJ / Claude Le Pennec
    Faune

    Le Lynx boréal

    Le lynx est un félin, comme les panthères et les chats. Il peut peser jusqu’à 35 kg et mesure la même taille qu’un chien moyen. Il est présent dans la majeure partie du continent est-eurasien et peut vivre dans tout type de milieu, mais ce sont dans les forêts avec des sous-bois denses et couverts comme celles du Jura qu’il se sent le mieux.

    Le lynx, à l’instar du guépard, est très rapide sur de courtes distances mais se fatigue vite. Pour cette raison, il approche ses proies en silence et passe à l’attaque le plus près possible. Il peut faire des bonds de cinq mètres et lorsqu’il attrape sa proie, il l’étouffe avec ses puissantes mâchoires. Ses proies favorites sont des petits ongulés, comme le chevreuil mais il doit parfois se contenter d’oiseaux et rongeurs.

    Cet animal est très dur à observer car il ne se déplace quasiment que la nuit. La journée, il se perche dans un arbre ou se terre dans les buissons afin de se reposer et de voir sans être vu.

    Le lynx boréal est revenu naturellement dans le Jura (suite à des opérations de réintroduction effectuées en Suisse). En 2015, la population française était estimée entre 125 et 150 animaux, la tendance étant à l’augmentation à la fois en nombre de lynx mais aussi en nombre de territoires occupés. Le Jura représente le noyau principal de population avec une centaine d’individus.


Description

  1. Depuis Prémanon centre (à proximité de l’abribus), prenez la direction de Chez Jeankessis en suivant le balisage jaune. Suivez la route goudronnée sur 200m, puis quittez-la pour prendre à gauche le chemin en pierre qui descend. Par deux fois, traversez une route goudronnée et continuez tout droit pour suivre le chemin empierré.
  2. L’itinéraire rejoint de nouveau une route goudronnée, suivez-la sur quelques mètres et quittez-la dans le virage pour prendre le chemin en pierre sur la gauche. Passez le carrefour Chez Jeankessis et continuez tout droit.
  3. Passez le carrefour Sur le Belvédère, le sentier descend jusqu’à la RD25. Longez-la sur la droite puis traversez-la avec la plus grande prudence. Avancez jusqu’au Belvédère des Maquisards et admirez le point de vue sur la haute vallée de la Bienne, le Mont Fier et le massif du Risoux. Traversez de nouveau la route pour revenir sur vos pas. A Sur le Belvédère, prenez le chemin à gauche en direction du Pont Perroud.
  4. Le parcours descend jusqu’au Pont Perroud, qui a été rénové par la Communauté de communes de la Station des Rousses en 2009. Ce pont servait à relier les paroisses des Rousses et de Prémanon. Traversez la rivière du Bief de la Chaille, la remontée dans les sous-bois est un peu raide mais particulièrement agréable.
  5. Au Bonzon, suivez à droite le balisage blanc/rouge direction de Sous le Saut puis la Passerelle.
  6. A la Passerelle, il est possible de faire un aller-retour rapide à la Cascade du Bief de la Chaille (400m A-R). Cette cascade est une tufière, où la roche se forme par dépôt du calcaire contenu dans l’eau sur les végétaux présents (mousses, algues). Revenez sur vos pas et traversez de nouveau la rivière par la Passerelle en direction de Prémanon. Le sentier remonte, il emprunte un chemin forestier puis débouche sur la route goudronnée. A Prémanon d’Amont, suivez la direction de Prémanon pour remonter au centre du village. Sur la route, retournez-vous pour apercevoir le Fort des Rousses sur le versant opposé.
  • Départ : Centre du village de Prémanon
  • Arrivée : Centre du village de Prémanon
  • Communes traversées : Prémanon et Les Rousses

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Attention aux gorges au Pont Perroud, et aux deux traversées de la D25.

Ce parcours emprunte des chemins forestiers. Aussi pour le respect des propriétaires et des exploitants qui vous autorisent le passage et pour la tranquillité de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés. Utiliser les passages aménagés pour franchir les clôtures et veiller à refermer les barrières.

Merci de tenir votre chien en laisse si vous en avez un.

Les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains randonneurs.

En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faites demi-tour.


Lieux de renseignement

Office de Tourisme Station Les Rousses Haut-Jura

495 rue Pasteur Maison du Tourisme, 39220 Les Rousses

http://www.lesrousses.com/+33 (0)3 84 60 02 55

Accès routiers et parkings

A 4 km au sud-est des Rousses par la N5 puis les D 29 et D 25.

Stationnement :

au centre du village, face au plan de départ des itinéraires de randonnées

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