Tour de la Roche Bernard - 25R
Belvédère de la Roche Bernard
Belvédère de la Roche Bernard - © Jack Carrot/Jura Tourisme
Bois-d'Amont

Tour de la Roche Bernard - 25R

Faune et flore
Naturel
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Ce tour sportif vous permettra de parcourir la forêt du Risoux et d’apprécier depuis la Roche Bernard une vue remarquable sur le lac des Mortes et le lac de Bellefontaine.

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Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura





Les 10 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    La boissellerie

    La boissellerie est une activité artisanale consistant en la fabrication de boîtes en bois. L’activité du boisselier est cependant plus large puisqu’elle s’est étendue à divers récipients et ustensiles de bois servant au ménage et à la ferme, mais aussi à d’autres objets comme les jouets en bois.

    La boissellerie est très active dans plusieurs régions rurales et boisées de France, particulièrement dans le Jura. L’existence de la boissellerie du Haut-Jura est documentée depuis le début du XVIème siècle. Le boisselier travaille essentiellement l’épicéa, mais aussi le frêne et parfois le hêtre, ou encore l’érable comme au Canada.

    Les ateliers jurassiens fabriquaient des récipients de taille diverses, les seilles ou seillons (cuves et seaux, pour la traite du bétail par exemple), des barattes et des moules à beurre, des boîtes à pharmacie et des cabinets d’horloges comtoise, ou encore des tavaillons.

    A la fin du XIXème siècle, s’est développée la fabrication de boîtes pour les fromages de type Camembert, qui permettaient un transport plus aisé des ces aliments fragiles, ce qui a favorisé leur diffusion. Au milieu des années 1960, le carton directement imprimable et plus neutre (odeur, hygiène) a remplacé peu à peu le bois. Aujourd’hui certains fromages traditionnels comme le Mont d’Or, l’Époisses en Bourgogne ou le Pont-l’Évêque en Normandie restent commercialisés dans une boîte en bois. On utilise plus spécifiquement le terme de "sanglier" pour l’artisan qui fabrique les sangles des Mont d’Or à partir de lamelles d’épicéa.

    Pour s’adapter à l’époque moderne, les boisseliers d’aujourd’hui, après avoir un temps fabriqué des skis, proposent aujourd’hui des jouets et des éléments de petit décoration. Vous pourrez visiter le Musée de la Boissellerie à Bois d’Amont pour découvrir ce savoir-faire.
  • Sapin au premier plan, épicéas dans le fond
    Sapin au premier plan, épicéas dans le fond - PNRHJ - F. Jeanparis
    Flore

    Sapin ou épicéa

    Connaissiez-vous les différences? La silhouette de l’épicéa est triangulaire, et celle du sapin trapézoïdal, avec une cime plus aplatie. L’écorce de l’épicéa est brune, avec de fines écailles, alors que celle du sapin est plus grise et forme avec le temps de grandes écailles. Les cônes de l’épicéa pendent et tombent entiers au sol, tandis que ceux du sapin se dressent sur leur base puis se décomposent sur l’arbre. Dernier détail flagrant: les aiguilles de l’épicéa sont implantées hérissés tout autour du rameau, alors que les aiguilles de sapin sont disposées soigneusement à plat de chaque côté. Facilement façonnable et rapide à sécher mais vulnérable aux parasites et cassant, le bois de sapin est surtout utilisé pour la construction et la menuiserie. Brillant, plus blanc et plus souple, le bois d’épicéa est utilisé en lutherie.
  • Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine
    Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue depuis Roche Bernard

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
  • Pré-bois
    Pré-bois - PNRHJ - F. Jeanparis
    Milieux naturels

    Mi-pré, mi-bois

    Le «pré-bois» est un paysage intimement lié à l’activité humaine, caractérisée par une gestion mixte, pastorale et sylvicole. Entre économie forestière et production pastorale, les prés-bois ne cessent d’évoluer au gré du type d’exploitation en offrant un paysage en perpétuel changement. Le reboisement dû à l’abandon agricole en zone de montagne représente un enjeu fort de maintien d’un paysage considéré comme emblématique.
  • Faune

    Chaux Sèche

    La forêt du Risoux compte plusieurs clairières ; Chaux Sèche en constitue un exemple remarquable. Elle se compose d’une pelouse au relief très tourmenté par des buttes et des dolines. Ces variations topographiques diversifient les milieux et augmentent la biodiversité.

    L’intérêt botanique de ce site est tout à fait remarquable puisqu’on y rencontre plusieurs espèces rares en Franche-Comté, tels que la nigritelle, aussi appelée orchis vanille en raison du léger parfum qu’elle dégage. La richesse floristique de Chaux Sèche et ses groupements de dalles calcaires sont favorables à l’épanouissement de papillons rares. Enfin, la transition entre la clairière et la forêt, sous forme de prés-bois, constitue un milieu propice aux oiseaux d’altitude tels que le venturon montagnard et la chevêchette d’Europe.
  • Arbre mort
    Arbre mort - PNRHJ - F. Jeanparis
    Milieux naturels

    De la vie dans les arbres morts

    Un arbre mort, encore sur pied ou au sol, sert de nourriture et d’habitat à de nombreuses espèces animales et végétales. Oiseaux, mammifères, batraciens, reptiles et notamment les insectes les utilisent pour s’y réfugier, se nourrir, stocker leur nourriture, nicher… Mousses, lichens et champignons trouvent ce cadavre végétal très favorable pour leur développement. L’intervention de ces espèces est essentielle au processus de décomposition de l’arbre. La présence des arbres morts dans une forêt est naturelle et bénéfique pour sa biodiversité.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les murets

    Les murets de pierre sèche font partie intégrante des paysages et du patrimoine du Haut-Jura. Cette région était par le passé essentiellement vouée à l’agriculture pastorale. Héritier des défrichements tardifs, le paysage est constitué de grands espaces où alternent pâturages, forêts et champs cultivés. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, on remplaça les clôtures faites de bois par des murets de pierres afin d’économiser le bois, qui se raréfiait dangereusement, ce qui permettait aussi d’épierrer les sols. Les murets servaient à séparer les parcelles et à contenir le bétail. Mais depuis une soixantaine d’années, de nombreux murs ne sont plus entretenus, les rares exceptions étant dues à la vigilance des communes ou des particuliers.
  • Histoire et Patrimoine

    Le bois d’harmonie

    Les forêts occupent plus de 50% du territoire du Jura (Jura signifie d’ailleurs "forêt" en langue celte). Parmi ces forêts, la Forêt du Risoux, à 1200m d’altitude est soumise à un environnement particulièrement rigoureux. Le froid, combine à un sol pauvre, sont les deux principaux facteurs d’une croissance très lente des arbres. Cette croissance très lente donne des cernes médullaires plus serrés que les autres épicéas, et donc un bois plus dense et plus tonique. Le bois extrait de ces arbres présente des qualités mécaniques et des caractéristiques sonores supérieures, qui en font un matériau idéal pour la confection des tables d’harmonie par les meilleurs luthiers européens.

    Mais avant de finir entre les mains de luthier, l’arbre idéal doit être débusqué, sachant qu’un sur mille remplit les critères souhaités … Tâche ardue, car il faut déceler les qualités du bois d’après le seul aspect extérieur de l’arbre. Une fois repéré, l’arbre est abattu durant la lune décroissante de décembre et débité en quartiers qui sèchent jusqu’au printemps. On découpera ensuite les planchettes, qui vieilliront au moins cinq années avant d’être travaillées.
  • Histoire et Patrimoine

    Les tavaillons

    Les tavaillons sont des petites planchettes en bois qui recouvrent traditionnellement la cheminée, le toit et les murs des habitations jurassiennes. Ils sont apparus dans le Jura vers le début du XVIIème siècle. Ils remplacent les ancelles, qui étaient des planchettes maintenues à l’aide de lourdes pierres. Les tavaillons étaient taillés durant les longues journées d’hiver, embaumant la pièce d’une bonne odeur de résine. Ils sont fabriqués en épicéa, qui est un bois facile à fendre. La finesse du tavaillon est un gage de qualité car il sèche plus rapidement. Mais dès que l’état des routes a permis le transport aisé de marchandises, les tavaillons ont été remplacés pas la tuile ou la tôle, qui avaient l’avantage de ne pas brûler en cas d’incendie. Pourtant, ce matériau a de nombreuses qualités : il est léger, très isolant, et surtout il ne nécessite aucun entretien.
  • Histoire et Patrimoine

    Le clocher de Bois d’Amont

    Il existe une grande diversité de clochers à travers l’Europe, mais les clochers francs-comtois se distinguent par leur forme particulière : le dôme à impériale, apparu au XVIIème siècle. Inspiré des clochers florentins des XIVème et XVème siècles, sa forme est courbe, à quatre faces, et il est surmonté du traditionnel globe, de la croix et du coq. La couverture est souvent composée de tuiles vernissées, excepté dans le Haut-Jura, froid et enneigé, où les tuiles sont en métal ou en tavaillons. Le véritable essor du clocher à dôme à impériale fait suite à la guerre de Dix Ans, qui a vu de nombreux édifices religieux détruits, puis reconstruits.

    L’enthousiasme provoqué par sa forme originale en a fait un symbole de l’architecture religieuse comtoise. Il existe 664 clochers à dôme à impériale en Franche-Comté. Tous respectent les critères du dôme à impériale à quatre faces, sauf un, celui de Bois d’Amont, dont le dôme à impériale est totalement cylindrique.

    Le clocher de Bois d’Amont abrite trois cloches, fondues entre 1838 et 1901, Virginie (462kg), Marie Immaculée (903 kg) et Marie-Marguerite (1500 kg).

Description

  1. 0 km - Dos à l’Office de tourisme de Bois d’Amont (carrefour « BOIS D'AMONT OT), suivez la route à gauche puis au carrefour bifurquez à droite en direction de la Forêt du Risoux.
  2. 1 km - Au carrefour des Combettes, suivez à gauche la route qui monte sur les contreforts du Risoux. Au sommet, vous débouchez sur le parking de la PORTE DES COMBETTES, un départ de ski nordique. Continuez la route forestière de Chaux Sèche en passant successivement le Carrefour de Prodhon, le Carrefour des Coqs et le Plan de la Citerne.
  3. 5 km – Au Plan de la Citerne, quittez la route pour le Chemin des Essarts qui part à droite. Suivez-le en direction de Plan Perrat. Lorsque vous arrivez dans une petite combe le chemin se transforme en sentier.
  4. 7 km – Au Plan Perrat, prenez à droite le sentier qui mène à la ROCHE BERNARD, où vous découvrirez à 1292m d’altitude la vallée de Bellefontaine et de Chapelle des Bois. Le point de vue est particulièrement intéressant pour admirer le lac des Mortes et le lac de Bellefontaine.
  5. 8km – A la ROCHE BERNARD, poursuivez votre parcours en direction de la Croisée des Roches, où vous devez suivre à droite le sentier en direction du CHALET GAILLARD. Le sentier redevient un chemin plus large.
  6. 10km – Arrivé au CHALET GAILLARD, vous avez la possibilité de vous restaurer. Passez entre les deux chalets et poursuivez sur un sentier plus étroit présentant des passages trialisants et notamment une traversée de lapiaz. Ces roches calcaires ont été érodées par le ruissellement des eaux de pluie. Le sentier débouche de nouveau sur la clairière de Chaux Sèche. Traversez le pâturage en restant sur la gauche pour regagner la forêt, où un petit sentier caillouteux descend.
  7. 12km – A l’Orpheline, prenez le sentier qui part à droite et retourne au Carrefour Prodhon.
  8. 13km – Au Carrefour Prodhon, prenez sur quelques mètres la route à droite pour atteindre le deuxième poteau directionnel de ce carrefour. Suivez alors le sentier qui part à gauche en direction du Chemin des Valanches. Continuez à travers la combe au relief vallonné. Cet itinéraire permet de découvrir d’anciens chalets d’estive en ruines, puis rejoint une large piste d'exploitation forestière, avant d’entamer sur la gauche une descente assez raide qui rejoint le Chemin des Valanches.
  9. 15km – Arrivé au Chemin des Valanches, prenez le chemin à gauche direction Sur le Village. Ce chemin de débardage comporte souvent des passages boueux. Après la traversée d’une Pessière (plantation d’épicéas) la combe s’élargit, l’itinéraire tourne à droite et emprunte un chemin assez raide qui descend. A Sur le Village, suivez l’indication de la Route du Vivier. Arrivé à la route suivez-la à gauche puis prenez le virage à droite pour revenir à l’Office de tourisme (BOIS D'AMONT OT).
  • Départ : Bois-d'Amont
  • Arrivée : Bois-d'Amont
  • Communes traversées : Bois-d'Amont et Bellefontaine

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/


Recommandations

Avant de partir, nous vous conseillons de lire la rubrique Conseils aux randonneurs, de vous équiper convenablement, de porter un casque, de vérifier l’état de votre vélo, de prendre de quoi vous ravitailler et réparer (kit crevaison, maillon rapide, clés 6 pans…), de consulter la météo et de prendre un téléphone chargé. Dans tous les cas, ne surestimez pas vos forces et ne vous engagez pas sur un sentier trop technique pour vous. Sachez renoncer, faire demi-tour ou descendre du vélo.

Dans le Jura, les parcours VTT empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers qui sont prioritaires (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…). Il convient donc d’adapter et de maîtriser sa vitesse.

Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jeter aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zone Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.

En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.

Lieux de renseignement

Office de tourisme de la Station des Rousses

495 rue Pasteur, 39220 LES ROUSSES

https://www.lesrousses.com/infos@lesrousses.com03 84 60 02 55

Accès routiers et parkings

Depuis Morez, suivre la N5, en direction de Les Rousses puis suivre la D29E1 en direction de Bois d'Amont.

Stationnement :

Parking de l'Office du Tourisme de Bois d'Amont

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