Demaury
Laurent Cheviet
Lamoura

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Belles étendues ensoleillées

Les 4 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    Défrichements et premiers peuplements

    Les premiers peuplements de la région de Lamoura sont liés à la ville de Saint-Claude, dont l’origine remonte au Vème siècle. La colonisation de ce territoire débuta avec le défrichage des forêts sous l’impulsion des moines de l’abbaye de Saint-Claude. Les premières occupations étaient temporaires et se limitaient à la belle saison. Le reste du temps, les hommes redescendaient dans les vallées. L’habitat se résumait à quelques cabanes en bois, dispersées au milieu des champs nouvellement ouverts : les chaumes.Les moines de l’abbaye de Saint-Claude attirèrent les premiers colons et leur attribuèrent une terre à cultiver contre le paiement d’impôts et l’acceptation de corvées, sous le régime de la "Mainmorte". Cette contrainte, qui obligeait les paysans à habiter sur les terres qui leur étaient allouées, est à l’origine de la dispersion de l’habitat, les fermes se retrouvant isolées les unes des autres par les terrains exploités.

    Puis, petit à petit, autour des "chaumes" primitives se mirent en place de petites communautés, embryons des hameaux et lieux-dits actuels. L’habitat dispersé que l’on observe toujours aujourd’hui est héritier de cette colonisation du territoire haut-jurassien.
  • Géologie

    Dolines

    Le passage répété de l’eau sur les terrains calcaires a formé un paysage que l’on appelle "karstique". Le sous-sol jurassien est parcoure par un réseau de fissures, de failles et de rivières souterraines, le calcaire qui le compose étant sans cesse soumis à une forte érosion. Une doline est une dépression dans le paysage, formée de manière naturelle par cette érosion. Elle se forme lorsque le plafond d’une cavité souterraine s’effondre. Ses dimensions peuvent varier de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre. Les dolines sont des endroits intéressants à plus d’un titre. L’agriculture, en particulier, y trouve de nombreux intérêts. La forme en cuvette de la doline amène naturellement la terre végétale à s’accumuler au fond, formant des zones de fertilité supérieure à celle des alentours. L’imperméabilisation de la doline peut aussi donner naissance à une zone humide, que l’on peut utiliser pour abreuver le bétail.
  • Histoire et Patrimoine

    L’habitat haut-jurassien

    C'est dans l'habitat que l’adaptation de l’homme aux éléments est la plus visible. En effet, les toitures sont robustes afin de résister au poids important de la neige. Les demeures haut-jurassiennes avaient aussi la caractéristique de réunir sous le même toit le fourrage, le bois de chauffage, le bétail et les pièces à vivre. Cette organisation nommée « ferme-bloc », permettait de sortir le moins possible durant l’hiver et de bénéficier de la chaleur des animaux pour chauffer la maison tout en économisant le bois de chauffage. Mais cette accumulation de matière combustible augmentait les risques d'incendie. C'est donc dans le but de mettre à l’abri les « richesses » de la famille que des greniers-forts furent bâtis à distance des fermes.
  • Benjamin Becker
    Savoir-faire

    Les lapidaires

    La région de Lamoura est réputée pour son artisanat de la pierre précieuse, étrange activité pour un village loin de tout filon !

    Par le passé, les Lamourantins étaient agriculteurs, mais les rudes conditions climatiques hivernales rendaient le travail aux champs impossible. L'hiver était donc consacré aux travaux d'intérieur peu rémunérateurs. Mais deux événements changèrent ces habitudes : en 1550, Lamoura accueillit des catholiques genevois chassés par les protestants, qui amenèrent avec eux leur savoir-faire : le travail des gemmes. Puis, en 1685, la révocation de l'Édit de Nantes poussa les lapidaires et diamantaires de Paris à fuir vers la Suisse, et certains s'installèrent dans le Haut-Jura. Les lapidaires confièrent alors de menus travaux aux paysans hauts-jurassiens, qui y trouvèrent une source de revenus complémentaires. Ces travaux d'hiver étaient appelés "métiers de fenêtres" car il était nécessaire de se placer devant une ouverture pour jouir d'une bonne luminosité. Cette habitude a d'ailleurs laissé ses marques dans l'architecture, puisque de nombreuses maisons possèdent des fenêtres d'une grandeur inhabituelle dans une région où, au contraire, on réduisait la taille des ouvertures pour se protéger du froid.

    La fin du XIXème siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. On estime qu'en 1920, pas loin de 8 000 lapidaires étaient installés dans le Haut-Jura. Mais le krach de 1929 puis la Seconde Guerre mondiale bouleversent l'économie et peu d'entreprises lapidaires et diamantaires survivent dans le Haut-Jura. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner les pierres de toute leur beauté.

Description

Le départ s’effectue à droite du magasin de produits locaux au niveau du carrefour des Lamouratis (direction Longchaumois). Le sentier quitte le village après une descente et une traversée de voie communale. Continuez à travers champs, vous pénétrez alors dans la forêt avant d’arriver a carrefour de Vers la Croix.

Le sentier continue sur votre droite et vous offrira un beau point de vue sur le village et les Monts Jura. Vous traversez de nouveau une voie communale pour arriver au carrefour de la Chevechette.

Vous avez alors la possibilité de rentrer sur le village de Lamoura plus rapidement en empruntant la piste de La Chaud Berthaud ou alors en poursuivant votre itinéraire par la droite afin de découvrir de belles petites combes, paysage typiquement jurassien.

La boucle est bouclée et le balisage vous ramènera au carrefour de Vers la Croix et retour au village par le même itinéraire.
  • Départ : Lamoura Village (39310 LAMOURA)
  • Communes traversées : Lamoura

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Ouvert (pratiques hivernales)

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