GTJ raquettes - 07 : Bois d'Amont - La Darbella
Bois-d'Amont
GTJ raquettes - 07 : Bois d'Amont - La Darbella
16,7km
+304m
-203m
Grandes Traversées du Jura hiver
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Les 14 patrimoines à découvrir
- Savoir-faire
La boissellerie
La boissellerie est une activité artisanale consistant en la fabrication de boîtes en bois. L’activité du boisselier est cependant plus large puisqu’elle s’est étendue à divers récipients et ustensiles de bois servant au ménage et à la ferme, mais aussi à d’autres objets comme les jouets en bois.
La boissellerie est très active dans plusieurs régions rurales et boisées de France, particulièrement dans le Jura. L’existence de la boissellerie du Haut-Jura est documentée depuis le début du XVIème siècle. Le boisselier travaille essentiellement l’épicéa, mais aussi le frêne et parfois le hêtre, ou encore l’érable comme au Canada.
Les ateliers jurassiens fabriquaient des récipients de taille diverses, les seilles ou seillons (cuves et seaux, pour la traite du bétail par exemple), des barattes et des moules à beurre, des boîtes à pharmacie et des cabinets d’horloges comtoise, ou encore des tavaillons.
A la fin du XIXème siècle, s’est développée la fabrication de boîtes pour les fromages de type Camembert, qui permettaient un transport plus aisé des ces aliments fragiles, ce qui a favorisé leur diffusion. Au milieu des années 1960, le carton directement imprimable et plus neutre (odeur, hygiène) a remplacé peu à peu le bois. Aujourd’hui certains fromages traditionnels comme le Mont d’Or, l’Époisses en Bourgogne ou le Pont-l’Évêque en Normandie restent commercialisés dans une boîte en bois. On utilise plus spécifiquement le terme de "sanglier" pour l’artisan qui fabrique les sangles des Mont d’Or à partir de lamelles d’épicéa.
Pour s’adapter à l’époque moderne, les boisseliers d’aujourd’hui, après avoir un temps fabriqué des skis, proposent aujourd’hui des jouets et des éléments de petit décoration. Vous pourrez visiter le Musée de la Boissellerie à Bois d’Amont pour découvrir ce savoir-faire. - Histoire et Patrimoine
Le clocher de Bois d’Amont
Il existe une grande diversité de clochers à travers l’Europe, mais les clochers francs-comtois se distinguent par leur forme particulière : le dôme à impériale, apparu au XVIIème siècle. Inspiré des clochers florentins des XIVème et XVème siècles, sa forme est courbe, à quatre faces, et il est surmonté du traditionnel globe, de la croix et du coq. La couverture est souvent composée de tuiles vernissées, excepté dans le Haut-Jura, froid et enneigé, où les tuiles sont en métal ou en tavaillons. Le véritable essor du clocher à dôme à impériale fait suite à la guerre de Dix Ans, qui a vu de nombreux édifices religieux détruits, puis reconstruits.
L’enthousiasme provoqué par sa forme originale en a fait un symbole de l’architecture religieuse comtoise. Il existe 664 clochers à dôme à impériale en Franche-Comté. Tous respectent les critères du dôme à impériale à quatre faces, sauf un, celui de Bois d’Amont, dont le dôme à impériale est totalement cylindrique.
Le clocher de Bois d’Amont abrite trois cloches, fondues entre 1838 et 1901, Virginie (462kg), Marie Immaculée (903 kg) et Marie-Marguerite (1500 kg). - Histoire et Patrimoine
Les tavaillons
Les tavaillons sont des petites planchettes en bois qui recouvrent traditionnellement la cheminée, le toit et les murs des habitations jurassiennes. Ils sont apparus dans le Jura vers le début du XVIIème siècle. Ils remplacent les ancelles, qui étaient des planchettes maintenues à l’aide de lourdes pierres. Les tavaillons étaient taillés durant les longues journées d’hiver, embaumant la pièce d’une bonne odeur de résine. Ils sont fabriqués en épicéa, qui est un bois facile à fendre. La finesse du tavaillon est un gage de qualité car il sèche plus rapidement. Mais dès que l’état des routes a permis le transport aisé de marchandises, les tavaillons ont été remplacés pas la tuile ou la tôle, qui avaient l’avantage de ne pas brûler en cas d’incendie. Pourtant, ce matériau a de nombreuses qualités : il est léger, très isolant, et surtout il ne nécessite aucun entretien. - Histoire et Patrimoine
La bataille des Rousses
Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.
Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.
Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.
Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.
A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.
La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815. - Histoire et Patrimoine
La maison du 509, route du Noirmont
La maison du 509, route du Noirmont permet de découvrir une façade entièrement en tôle, typique du Haut-jura. Il est courant dans tout le Haut-Jura de recouvrir sa façade sud-ouest d’un revêtement isolant et imperméable, car ce côté de la maison est exposé aux éléments. Le soleil, les vents d’ouest dominants qui apportent la pluie battante et la neige, les variations de température importantes, toutes ces conditions climatiques concourent à abimer plus rapidement cette façade et à provoquer des infiltrations. Les enduits de chaux et de ciment n’étant pas suffisants, on recouvre donc de bois (tavaillons) ou de métal les façades exposées. - Histoire et Patrimoine
Vue sur la Dôle
Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.
D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama. - Histoire et Patrimoine
La Grande Redoute
Ce petit emplacement défensif situé à l'extérieur du fort servait à protéger les soldats se trouvant hors de la ligne de défense principale.
Construite en mai 1815 sous le régime Napoléonien, la grande redoute est la seule des 5 redoutes prévues autour du village des Rousses qui a été achevée. Elle servit pour une bataille en juillet 1815, opposant 600 français à 12 000 Autrichiens. Une partie du village fut détruite. - Faune
Quizz des fourmis
Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?
1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?
2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?
3) De quoi est composé la fourmilière ?
4) Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?
5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?
6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?
7) A quoi sert le prince ?
8) La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?
Réponses:
1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine. - Faune
Classification des fourmis
Les fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.
Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.
Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)
Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection. - Histoire et Patrimoine
Le Fort des Rousses
Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public. - Histoire et Patrimoine
La principauté d’Arbézie
Après la guerre de 1870, deux propriétaires profitèrent de la confusion pour tirer avantage d’une maison construite à cheval sur la frontière. C’est au lieu-dit de La Cure (commune des Rousses) que se trouve cette maison insolite. En effet, deux entrées permettent d’accéder à la salle de restaurant : un côté français et un côté suisse qui débouchent dans la salle de la brasserie. Comme vous n’êtes pas passés par la douane vous n’êtes ni tout à fait en Suisse, ni tout à fait en France, vous êtes en "Arbézie". Ce lieu accueillit d’ailleurs plusieurs chefs d’état et fut le repère de Paul-Émile Victor durant de nombreuses années. - Histoire et Patrimoine
La Cure, poste-frontière
230 kilomètres de frontières séparent (ou relient) l'Arc jurassien français de la Suisse. Le long de cette frontière, les fluxs migratoires, les allers et venues quotidiens des frontaliers sont une des composantes de la "culture frontalière". Propriété de l'État, la douane fut construite en 1933 par l'architecte Jacques Duboin. (source: PNRHJ - Collection patrimoine) - Histoire et Patrimoine
Les greniers-forts
Les fermes-blocs jurassiennes permettaient de stocker le fourrage pour le bétail et le bois de chauffage afin d’éviter de sortir durant l’hiver. Cette accumulation de matière combustible augmentait le risque d’incendies destructeurs. Pour limite les dégâts sur leurs possessions, les habitants construisirent des greniers-forts. En cas de guerre, ce bâtiment aux portes très épaisses et aux serrures imposantes servait aussi à protéger les biens précieux des attaques de pillards. Véritable coffre-fort d’extérieur, il contenait toutes les richesses de la famille et les choses indispensables à la vie d’un haut-jurassien. Généralement situé à quelques dizaines de mètres de la maison, sur un monticule rocheux, il était orienté de manière à ce qu’en cas d’incendie les vents dominants ne poussent pas les flammes dans sa direction. - Histoire et Patrimoine
L’énergie hydraulique
Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie.
Description
Chapelle des Bois - Les Rousses : Chapelle des Bois est souvent nommée "la Mecque du ski de fond" pour son relief et ses kilomètres de pistes. Un air de pays nordique flotte sur ce village, ses lacs et sa tourbières. C'est ici que la GTJ quitte le Doubs. Elle traverse la forêt du Risoux pour rejoindre Bois d'Amont et ensuite, par la vallée de l'Orbe, Les Rousses.
Les Rousses - Lajoux : Peu après la station des Rousses, la trace rejoint la forêt du Massacre, avec la forêt du Risoux elles sont le refuge des derniers Grands Tétras du Massif, signe de la préservation de l'environnement qui vous est offert. C'est un réservoir à neige et il n'est pas rare que des skieurs parcourent encore le Massacre au mois d'avril.
Les Rousses - Lajoux : Peu après la station des Rousses, la trace rejoint la forêt du Massacre, avec la forêt du Risoux elles sont le refuge des derniers Grands Tétras du Massif, signe de la préservation de l'environnement qui vous est offert. C'est un réservoir à neige et il n'est pas rare que des skieurs parcourent encore le Massacre au mois d'avril.
- Départ : 39220 Bois d'Amont
- Arrivée : La Darbella (39220 Prémanon)
- Communes traversées : Bois-d'Amont, Les Rousses et Prémanon
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.
Grand tétras
Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Recommandations
Fermé (pratiques hivernales)
Source
Espace Nordique Jurassienhttp://www.espacenordiquejurassien.com
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