GTJ raquettes - 06 : Chapelles des Bois - Bois d'Amont
Carline Baric

GTJ raquettes - 06 : Chapelles des Bois - Bois d'Amont

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Les 25 patrimoines à découvrir

  • PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    L'architecture du Haut-Doubs

    Au lieu-dit les Landry, vous longez une maison qui raconte une partie de l’histoire de l’architecture et des techniques de construction dans le haut-Doubs. Des années de «jeu» entre le bois, la pierre et le métal.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Pastoralisme et Agriculture

    Une agriculture qui marque le paysage

    Des bâtiments agricoles parsèment le paysage: les anciennes fermes côtoient des bâtiments agricoles modernes, plus volumineux, qui accueillent les vaches montbéliardes. Ces vaches produisent le lait qui sert à la production des fromages locaux.
  • Eglise Saint-Jean-Baptiste
    Eglise Saint-Jean-Baptiste - Véronique K. Simon architecte
    Histoire et Patrimoine

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Milieux naturels

    Premier rendez-vous avec le paysage

    Il y a 100 à 200 millions d’années, on se serait promené ici en bateau, sur une mer de climat tropical. Les particules de calcaire et les coquillages se déposaient lentement au fond de l’eau, et formaient progressivement des couches de calcaire. À l’ère tertiaire, ces couches se soulèvent, se plissent et donnent naissance au massif du Jura, avec son relief de plis et de plateaux.
  • Roche Champion
    Roche Champion - PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    Des lieux chargés d'histoire

    Face à vous, la falaise de la roche Champion marque le bord du massif du Risoux et sépare la Suisse de la France. Avant le 16ème siècle, aucun des deux pays ne souhaitait s’approprier le Jura couvert de forêt. Mais au fur et à mesure des défrichements pour l’agriculture, la concurrence pour les terres a enflé. La Réforme accentue cette rivalité qui crée un clivage politique et religieux. Les protestants en Suisse et les catholiques en Franche-Comté. La Croix catholique de la roche Champion affirme cette appartenance religieuse.
  • Tourbière
    Tourbière - PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    Rendez-vous avec le paysage de tourbière

    À la fin de l’ère Quaternaire, le Jura est recouvert d’un gigantesque glacier. Des rennes et des mammouths peuplent la région. La masse de glace modifie le relief, brise et déplace les roches. En fondant, la glace laisse dans les creux des dépôts rocheux imperméables, les moraines glaciaires. Au fond de la dépression, il se forme un lac alimenté par les eaux de fonte du glacier, les précipitations et les ruisseaux. Puis le climat se réchauffe. La végétation aquatique se développe très vite, la matière organique s’accumule. Le lac se comble et se transforme en marais.
  • Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière
    Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière - PNRHJ / Nina Verjus
    Lacs et Rivières

    Des ruisseaux qui serpentent dans la tourbière

    Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
  • Cimetière des pestiférés
    Cimetière des pestiférés - PNRHJ / Laurent Hilairet
    Histoire et Patrimoine

    Cimetière des pestiférés

    En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    La formation de la tourbe

    Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    La tourbière : un livre d'histoire

    La tourbière est un véritable livre d’histoire pour les spécialistes du pollen: les palynologues. En effet, le pollen se conserve très bien dans la tourbe: on peut en retrouver datant de plusieurs milliers d’années! Des couches les plus anciennes, situées en profondeur, jusqu’à la superficie, les palynologues reconstituent l’histoire de la végétation de la tourbière et de ses alentours depuis l’époque des hommes préhistoriques à nos jours. Quels arbres poussaient dans la forêt? quelles plantes les hommes cultivaient pour se nourrir ou pour tisser des vêtements? L’analyse du pollen nous apporte la réponse.
  • Point de vue depuis Roche Champion
    Point de vue depuis Roche Champion - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue de Roche Champion

    Du haut de la barre rocheuse qui surplombe le val de Chapelle-des-Bois et son village, le regard embrasse un large paysage, de la combe des Cives au nord aux deux lacs presque jumeaux que sont le lac des Mortes et le lac de Bellefontaine au nord. Le régime hydraulique des deux lacs est particulier: en période de fortes eaux, les eaux du lac de Bellefontaine se déversent dans le lac des Mortes; par contre, en basses eaux, celles du lac des Mortes alimentent le lac de Bellefontaine.
  • Sphaignes
    Sphaignes - Jocelyn Claude
    Flore

    Des mousses redoutables : les sphaignes

    Les sphaignes se comportent comme de véritables éponges en absorbant jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles créent également autour d’elles des conditions très défavorables aux autres végétaux qui pourraient les concurrencer.
  • Dolines
    Dolines - PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    Les dolines

    De part et d’autre du chemin, des effondrements du sol de quelques mètres de diamètre, les dolines, rappellent que le Jura est un massif karstique, résultant de la dissolution des roches calcaires par l’eau, en surface comme en profondeur. Vous pouvez vous en rapprocher avec prudence.
  • Droséra
    Droséra - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    La rosée du soleil se dévoile

    Le Rossolis est une autre plante remarquable de la tourbière, plus connu sous le nom de Droséra. Cette petite plante carnivore a les mêmes goûts «culinaires» que certains oiseaux (le Pipit farlouse), à savoir les insectes. Elle vit dans le centre de la tourbière, et côtoient des trous d’eau. Ne sortez pas du chemin pour ne pas prendre de risques et ne pas abîmer la tourbière très sensible au piétinement qui l’assèche en la tassant.
  • Touradon
    Touradon - PNRHJ / Nina Verjus
    Faune

    Des touradons, des papillons

    En été, dans les prés bordant les tourbières, vous êtes toujours accompagnés de ces fleurs rosespâles en épis : les renouées bistortes qui accueillent un papillon spécifique: le Cuivré de la bistorte (bleu foncé-noir et orange). D’autres insectes nombreux comme l’Aeschne arctique (une libellule) et le Nacré de la canneberge (un autre papillon) habitent la tourbière de Chapelle-des-Bois.
  • Point de vue du Gît de l'Échelle
    Point de vue du Gît de l'Échelle - Jack Carrot
    Histoire et Patrimoine

    Le gît de l'échelle et son point de vue

    Les «gîts», sentiers pentus où l’on jetait les bois exploités sur le Risoux, servaient aussi de lieux de passage pour se rendre en Suisse. Ces gîts portent un nom, et pour certains toute une histoire: le gît de l’Echelle, le gît d’Entre-Deux-Roches … Au XIXème siècle, les activités de contrebande permettaient à certains de vivre complètement du commerce illicite de biens de consommation courante que l’on trouvait à moindre coût de l’un ou de l’autre côté de la frontière. Le gît de l’Echelle, malgré son escarpement, servit notamment aux passages de résistants, d’agents de renseignements et permit de sauver des familles juives au cours de la deuxième guerre mondiale grâce à la témérité et au courage de passeurs locaux, français et suisses.
  • Lacs et Rivières

    Sur les lacs

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux notamment les sphaignes, sorte de mousse. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuse ressemblant à du terreau de jardin. Ce phénomène est très lent : des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.

    Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …). 

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux ressurgissent quelques kilomètres en aval au lieu-dit « Le Trou Bleu » à Morez. 

    Le belvédère de la Roche Bernard offre un panorama spectaculaire.  Les deux lacs de Bellefontaine et des Mortes reflètent le ciel et viennent trancher nettement sur le fond vert clair des pâturages, sur le roux des tourbières et sur le vert sombre des boisements qui entourent la Combe de Bellefontaine comme une marée déferlant depuis l’horizon. Le contraste, ici, est frappant entre l’aspect sauvage de la forêt et le côté policé des pâturages entourant les quelques fermes et hameaux. La situation du belvédère lui-même, adossé à la sombre forêt du Risoux, et dominant un à pic, accentue la sensation de hauteur, de vertige, on surplombe réellement le paysage.
  • Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine
    Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue depuis Roche Bernard

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
  • Pré-bois
    Pré-bois - PNRHJ - F. Jeanparis
    Milieux naturels

    Mi-pré, mi-bois

    Le «pré-bois» est un paysage intimement lié à l’activité humaine, caractérisée par une gestion mixte, pastorale et sylvicole. Entre économie forestière et production pastorale, les prés-bois ne cessent d’évoluer au gré du type d’exploitation en offrant un paysage en perpétuel changement. Le reboisement dû à l’abandon agricole en zone de montagne représente un enjeu fort de maintien d’un paysage considéré comme emblématique.
  • Faune

    Chaux Sèche

    La forêt du Risoux compte plusieurs clairières ; Chaux Sèche en constitue un exemple remarquable. Elle se compose d’une pelouse au relief très tourmenté par des buttes et des dolines. Ces variations topographiques diversifient les milieux et augmentent la biodiversité.

    L’intérêt botanique de ce site est tout à fait remarquable puisqu’on y rencontre plusieurs espèces rares en Franche-Comté, tels que la nigritelle, aussi appelée orchis vanille en raison du léger parfum qu’elle dégage. La richesse floristique de Chaux Sèche et ses groupements de dalles calcaires sont favorables à l’épanouissement de papillons rares. Enfin, la transition entre la clairière et la forêt, sous forme de prés-bois, constitue un milieu propice aux oiseaux d’altitude tels que le venturon montagnard et la chevêchette d’Europe.
  • Arbre mort
    Arbre mort - PNRHJ - F. Jeanparis
    Milieux naturels

    De la vie dans les arbres morts

    Un arbre mort, encore sur pied ou au sol, sert de nourriture et d’habitat à de nombreuses espèces animales et végétales. Oiseaux, mammifères, batraciens, reptiles et notamment les insectes les utilisent pour s’y réfugier, se nourrir, stocker leur nourriture, nicher… Mousses, lichens et champignons trouvent ce cadavre végétal très favorable pour leur développement. L’intervention de ces espèces est essentielle au processus de décomposition de l’arbre. La présence des arbres morts dans une forêt est naturelle et bénéfique pour sa biodiversité.
  • Histoire et Patrimoine

    Le bois d’harmonie

    Les forêts occupent plus de 50% du territoire du Jura (Jura signifie d’ailleurs "forêt" en langue celte). Parmi ces forêts, la Forêt du Risoux, à 1200m d’altitude est soumise à un environnement particulièrement rigoureux. Le froid, combine à un sol pauvre, sont les deux principaux facteurs d’une croissance très lente des arbres. Cette croissance très lente donne des cernes médullaires plus serrés que les autres épicéas, et donc un bois plus dense et plus tonique. Le bois extrait de ces arbres présente des qualités mécaniques et des caractéristiques sonores supérieures, qui en font un matériau idéal pour la confection des tables d’harmonie par les meilleurs luthiers européens.

    Mais avant de finir entre les mains de luthier, l’arbre idéal doit être débusqué, sachant qu’un sur mille remplit les critères souhaités … Tâche ardue, car il faut déceler les qualités du bois d’après le seul aspect extérieur de l’arbre. Une fois repéré, l’arbre est abattu durant la lune décroissante de décembre et débité en quartiers qui sèchent jusqu’au printemps. On découpera ensuite les planchettes, qui vieilliront au moins cinq années avant d’être travaillées.
  • Histoire et Patrimoine

    Les tavaillons

    Les tavaillons sont des petites planchettes en bois qui recouvrent traditionnellement la cheminée, le toit et les murs des habitations jurassiennes. Ils sont apparus dans le Jura vers le début du XVIIème siècle. Ils remplacent les ancelles, qui étaient des planchettes maintenues à l’aide de lourdes pierres. Les tavaillons étaient taillés durant les longues journées d’hiver, embaumant la pièce d’une bonne odeur de résine. Ils sont fabriqués en épicéa, qui est un bois facile à fendre. La finesse du tavaillon est un gage de qualité car il sèche plus rapidement. Mais dès que l’état des routes a permis le transport aisé de marchandises, les tavaillons ont été remplacés pas la tuile ou la tôle, qui avaient l’avantage de ne pas brûler en cas d’incendie. Pourtant, ce matériau a de nombreuses qualités : il est léger, très isolant, et surtout il ne nécessite aucun entretien.
  • Savoir-faire

    La boissellerie

    La boissellerie est une activité artisanale consistant en la fabrication de boîtes en bois. L’activité du boisselier est cependant plus large puisqu’elle s’est étendue à divers récipients et ustensiles de bois servant au ménage et à la ferme, mais aussi à d’autres objets comme les jouets en bois.

    La boissellerie est très active dans plusieurs régions rurales et boisées de France, particulièrement dans le Jura. L’existence de la boissellerie du Haut-Jura est documentée depuis le début du XVIème siècle. Le boisselier travaille essentiellement l’épicéa, mais aussi le frêne et parfois le hêtre, ou encore l’érable comme au Canada.

    Les ateliers jurassiens fabriquaient des récipients de taille diverses, les seilles ou seillons (cuves et seaux, pour la traite du bétail par exemple), des barattes et des moules à beurre, des boîtes à pharmacie et des cabinets d’horloges comtoise, ou encore des tavaillons.

    A la fin du XIXème siècle, s’est développée la fabrication de boîtes pour les fromages de type Camembert, qui permettaient un transport plus aisé des ces aliments fragiles, ce qui a favorisé leur diffusion. Au milieu des années 1960, le carton directement imprimable et plus neutre (odeur, hygiène) a remplacé peu à peu le bois. Aujourd’hui certains fromages traditionnels comme le Mont d’Or, l’Époisses en Bourgogne ou le Pont-l’Évêque en Normandie restent commercialisés dans une boîte en bois. On utilise plus spécifiquement le terme de "sanglier" pour l’artisan qui fabrique les sangles des Mont d’Or à partir de lamelles d’épicéa.

    Pour s’adapter à l’époque moderne, les boisseliers d’aujourd’hui, après avoir un temps fabriqué des skis, proposent aujourd’hui des jouets et des éléments de petit décoration. Vous pourrez visiter le Musée de la Boissellerie à Bois d’Amont pour découvrir ce savoir-faire.
  • Histoire et Patrimoine

    Le clocher de Bois d’Amont

    Il existe une grande diversité de clochers à travers l’Europe, mais les clochers francs-comtois se distinguent par leur forme particulière : le dôme à impériale, apparu au XVIIème siècle. Inspiré des clochers florentins des XIVème et XVème siècles, sa forme est courbe, à quatre faces, et il est surmonté du traditionnel globe, de la croix et du coq. La couverture est souvent composée de tuiles vernissées, excepté dans le Haut-Jura, froid et enneigé, où les tuiles sont en métal ou en tavaillons. Le véritable essor du clocher à dôme à impériale fait suite à la guerre de Dix Ans, qui a vu de nombreux édifices religieux détruits, puis reconstruits.

    L’enthousiasme provoqué par sa forme originale en a fait un symbole de l’architecture religieuse comtoise. Il existe 664 clochers à dôme à impériale en Franche-Comté. Tous respectent les critères du dôme à impériale à quatre faces, sauf un, celui de Bois d’Amont, dont le dôme à impériale est totalement cylindrique.

    Le clocher de Bois d’Amont abrite trois cloches, fondues entre 1838 et 1901, Virginie (462kg), Marie Immaculée (903 kg) et Marie-Marguerite (1500 kg).

Description

Chapelle des Bois - Les Rousses : Chapelle des Bois est souvent nommée "la Mecque du ski de fond" pour son relief et ses kilomètres de pistes. Un air de pays nordique flotte sur ce village, ses lacs et sa tourbières. C'est ici que la GTJ quitte le Doubs. Elle traverse la forêt du Risoux pour rejoindre Bois d'Amont et ensuite, par la vallée de l'Orbe, Les Rousses.
  • Départ : Chapelle des Bois (25240)
  • Arrivée : Bois d'Amont (39220)
  • Communes traversées : Bois-d'Amont

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

APPB CORNICHES CALCAIRES - ROCHE CHAMPION

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Roche Champion sur la commune de La Chapelle des Bois. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Recommandations

Fermé (pratiques hivernales)

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