Les deux sources

Les deux sources

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Entre combes arborées, petits villages et tourbières

Les 29 patrimoines à découvrir

  • Histoire et Patrimoine

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
  • Histoire et Patrimoine

    Des lieux chargés d'histoire

    Face à vous, la falaise de la roche Champion marque le bord du massif du Risoux et sépare la Suisse de la France. Avant le 16ème siècle, aucun des deux pays ne souhaitait s’approprier le Jura couvert de forêt. Mais au fur et à mesure des défrichements pour l’agriculture, la concurrence pour les terres a enflé. La Réforme accentue cette rivalité qui crée un clivage politique et religieux. Les protestants en Suisse et les catholiques en Franche-Comté. La Croix catholique de la roche Champion affirme cette appartenance religieuse.
  • Géologie

    Rendez-vous avec le paysage de tourbière

    À la fin de l’ère Quaternaire, le Jura est recouvert d’un gigantesque glacier. Des rennes et des mammouths peuplent la région. La masse de glace modifie le relief, brise et déplace les roches. En fondant, la glace laisse dans les creux des dépôts rocheux imperméables, les moraines glaciaires. Au fond de la dépression, il se forme un lac alimenté par les eaux de fonte du glacier, les précipitations et les ruisseaux. Puis le climat se réchauffe. La végétation aquatique se développe très vite, la matière organique s’accumule. Le lac se comble et se transforme en marais.
  • Lacs et Rivières

    Des ruisseaux qui serpentent dans la tourbière

    Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
  • Géologie

    La formation de la tourbe

    Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
  • Histoire et Patrimoine

    Cimetière des pestiférés

    En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre.
  • Milieux naturels

    Premier rendez-vous avec le paysage

    Il y a 100 à 200 millions d’années, on se serait promené ici en bateau, sur une mer de climat tropical. Les particules de calcaire et les coquillages se déposaient lentement au fond de l’eau, et formaient progressivement des couches de calcaire. À l’ère tertiaire, ces couches se soulèvent, se plissent et donnent naissance au massif du Jura, avec son relief de plis et de plateaux.
  • Flore

    Mille couleurs dans les prairies naturelles

    Les vastes paysages que vous traversez sont des prairies naturelles,dont la biodiversité est particulièrement riche et propice à la production de fromages de qualité reconnu AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les paysans de Chapelle-des-Bois et des alentours y sont particulièrement attentifs et font en sorte, par des pratiques adaptées, de préserver la typicité de ces paysages.
  • Savoir-faire

    Une toiture à toute épreuve

    Les conditions climatiques étant particulièrement rigoureuses dans le Haut-Jura, la population a dû adapter l'architecture des habitations. Le faîtage (ligne de rencontre haute des 2 versants du toit) est axé dans la direction des vents dominants, notamment pour éviter la surcharge de neige sur un seul versant du toit, ce qui risquerait de briser la charpente. La plupart des toits étaient construits pour faire bloc avec les murs, car un débord de toiture donne une bonne prise au vent et peut être arraché quand celui-ci est très violent. Enfin, pour casser davantage la force du vent, un pan coupé de chaque côté perpendiculaire aux versants du toit crééait un toit à 4 pans.
  • Histoire et Patrimoine

    Oratoire de Combe David

    Parfois édifiés sur un site aux caractéristiques naturelles auquels on prête des vertus sacrées, les oratoires sont généralement l'expression d'une dévotion très localisée et attachée au culte d'une famille, ou d'un hameau. Gravée au-dessus de la porte, on peut lire l'inscription "Ex-Voto". Désignant généralement une offrande en remerciement d'une grâce, l'Ex Voto peut prendre la forme d'un monument complet.
  • Faune

    La Truite fario

    La truite fario est un poisson totalement adapté aux rivières jurassiennes, aux eaux fraîches et torrentielles. Elle possède un corps élancé et fusiforme parfaitement adapté à une nage rapide. Elle se nourrit de larves d’insectes aquatiques mais aussi de petits poissons (y compris d’autres truites!) Cette espèce est toutefois très sensible à la qualité de l’eau et à l’artificialisation des cours d’eau, souvent associée à la destruction de frayères, de caches et de zones d’alimentation. Les obstacles au déplacement des truites nuisent également au développement de ses populations.
  • Lacs et Rivières

    La source de la Saine, une source karstique

    La Saine ou plus anciennement la «Sène» prend naissance en toute intimité au pied d’un amphithéâtre rocheux sous le versant oriental du massif forestier du Croz Mont. Ses eaux ont parcouru un long trajet souterrain dans des galeries creusées au fil du temps dans le calcaire. Son débit varie, non pas selon les précipitations du jour ou de la veille, mais en fonction de celles tombées plusieurs jours avant sur le massif. Jadis, la source s’écoulait de plus haut dans la faille rocheuse. Aujourd’hui, c’est seulement lors de gros débits, qu’elle réemprunte ses anciennes sorties. Au-dessus de Foncine-le-Bas, les eaux torrentielles et temporaires du Creux des Joyaux, seraient le trop-plein des eaux souterraines de la Saine.
  • Histoire et Patrimoine

    La Transjurassienne

    C’est à Mouthe que les 4500 participants franchissent la ligne d’arrivée de cette course devenu le plus grand événement de masse du ski nordique français. Créée en 1979, Cette course voit les concurrents se mesurer sur différentes épreuves, en style classique comme en skating, et traverser les départements du Jura et du Doubs.
  • Faune

    Le Tarier des prés

    Au printemps, le Tarier des prés revient sur ses postes d’observation dans les prairies du Haut-Jura. Un piquet, une plante plus haute … il égraine son chant constitué de sons «secs». Le beau sourcil blanc du mâle permet de le reconnaître. Les œufs sont posés au sol dans la prairie. Mais les dates de fauche plus précoces avec les évolutions climatiques et les changements de pratiques agricoles font que nombreux sont les jeunes qui n’ont pas le temps de prendre leur envol pour rejoindre l’Afrique.
  • Histoire et Patrimoine

    Exploitation de la tourbe par l'Homme

    Au 18ème siècle, les ressources en bois diminuant, les habitants du Haut-Jura se sont reportés vers un autre combustiblemoins performant : la tourbe. Une fois séchée, elle se consume lentement avec une odeur âcre caractéristique. Son extraction avait lieu au printemps, puis les briques étaient empilées en «lanternes» tout l’été. Enfin, elles étaient remisées en grange pour finir de sécher avant d’être utilisées. À de rares exceptions, dans le Haut-Jura, son exploitation a cessé durant les années 1950. Les talus visibles depuis la plateforme aménagée sont les marques de l’exploitation passée de cette tourbière.
  • Milieux naturels

    La tourbière du Moutat

    Un platelage en bois permet de s’immerger dans le monde de la tourbière sans la dégrader. La tourbe résulte de la lente accumulation de végétaux qui ne se dégradent pas du fait de l’humidité permanente de ce site. Cette tourbe constitue un immense stock de carbone piégé. Saviez-vous que l’assèchement d’une tourbière de une surface équivalente à un terrain de football, rejette autant de CO2 dans l’atmosphère qu’une voiture familiale parcourant 145000 km, soit 3,5 fois le tour de la Terre.
  • Faune

    Le Cincle plongeur

    Hôte typique des cours d’eau rapides et des torrents à fond pierreux, le cincle plongeur, aussi appelé «merle d’eau» se reconnait facilement à la tâche blanche de son plastronqui contraste avec le reste de son corps brun-roux. Les plumages du mâle et de la femelle sont semblables. Ce passereau aquatique à queue courte est à la fois haut sur pattes et trapu. De caractère nerveux, vous pourrez peut être l’observer sur une pierre le long des berges, ne cessant de se baisser sur ses pattes «à ressorts».
  • Lacs et Rivières

    La source du Doubs

    Jaillissant d’un siphon de 55 mètres de profondeur, les eaux sortent d’une cavité profonde qui n’est encore que très partiellement explorée. Les galeries sont alimentées par l’eau qui tombe sur le massif du Risol et qui s’infiltre dans les fissures du calcaire. La température de l’eau directement sortie de la cavité ne dépasse jamais les 6 degrés. De sa source à la Saône où il se jette, le Doubs parcourt une distance de 458 km, alors que les deux points ne sont séparés que d’environ 90 km à vol d'oiseau!
  • Point de vue

    Belvédère de la source du Doubs

    Le belvédère, à l’aplomb d’un petit cirque rocheux, offre une vue globale sur le val de Mouthe.Au premier plan, les premiers méandres du Doubs et la tourbière du Moutat, et au loin, le village de Mouthe, où se distingue très nettement le clocher comtois de son église.
  • Faune

    La Bergeronnette des ruisseaux

    Comme son nom le laisse supposer, la bergeronnette des ruisseaux est très dépendante de l’eau. Elle affectionne les eaux courantes, où elle trouve la majorité de son alimentation: insectes, aquatiques ou non, larves, … qu’elle capture au sol ou au bord de l’eau. Vous l’observerez souvent sur un rocher vers la source. C’est un oiseau à allure élégante, avec sa queue longue et ses pattes de couleur rosées.
  • Milieux naturels

    Tourbière de Mouthe

    Dans le massif du Jura, en altitude, les facteurs climatiques sont propices à l'installation de tourbières. A partir de cuvettes remplies d'eau, les tourbières se forment et évoluent lentement depuis environ 12 000 ans : colonisation de l'eau libre (tremblants), bas-marais alcalin, puis tourbière bombée (haut-marais acide), caractérisée par l'installation des coussins de sphaignes. Enfin, l'assèchement et l'installation des ligneux marquent le stade ultime. Souvent, la tourbière est dite " mixte ", présentant différents stades et des formes de transition riches en espèces. C'est le cas des tourbières de Mouthe, représentatives des différents stades évolutifs entre bas et haut-marais. Dans cette mosaïque de groupements, les plus intéressants du point de vue écologique sont le bas-marais alcalin tourbeux à para-tourbeux, un petit secteur de pelouse acide oligotrophe à nard raide et surtout, une tourbière bombée active, dont une partie se boise lentement (pin à crochets). Ces biotopes spécialisés engendrent des écosystèmes particuliers. A cet égard, les tourbières de Mouthe sont particulièrement riches : elles abritent douze espèces de plantes protégées à l'échelon national ou régional, dont la laîche étoile des marais et la laîche des bourbiers, le lycopode des milieux inondés, le rossolis à feuilles rondes, l'andromède à feuilles de polium et le bouleau nain. Cette dernière espèce est surtout représentée dans les fosses de recolonisation de la tourbière des " Seignes ", largement exploitée dans le passé. Des mégaphorbiaies d'altitude (végétation de hautes herbes) se développent autour du Doubs. En liaison avec la diversité des habitats, la richesse entomologique des tourbières de Mouthe est assez élevée. Parmi les 26 espèces de papillons de jour recensées, deux sont protégées : le damier de la succise et le cuivré de la bistorte, très localisé dans le Jura. Quatre espèces protégées d'amphibiens et de reptiles sont présentes, dont le triton alpestre et le lézard vivipare.
  • Faune

    Le Solitaire, inséparable de ses tourbières

    Le solitaire vit uniquement à proximité des tourbières, là où pousse l’airelle des marais, sa plante hôte. Il dépose ses œufs sur ses feuilles, qui servent aussi par la suite de nourriture à la chenille. C’est sous la forme de chenille que le solitaire passe l’hiver, avant de se transformer en chrysalide au printemps pour donner naissance à ce beau papillon jaune. En juin et en juillet, le papillon adulte butine dans les prairies humides alentour, papillonnant de fleurs en fleurs.
  • Flore

    Les Sphaignes

    Ces mousses se développent sur les sols gorgés d’eau où la «nourriture» est limitée. À la manière d’une éponge, elles ont la capacité de stocker jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles poussent par leur extrémité supérieure et meurent à la base. En libérant des composés acides, elles limitent la concurrence des autres végétaux et empêchent le développement des organismes qui interviennent dans la dégradation de la matière organique. Les anciennes couches de sphaignes ne pourrissent pas, ou peu: leur accumulation produit de la tourbe au rythme de 3 à 5 cm par siècle.
  • Point de vue

    Voyage dans le monde du saut à ski depuis le belvédère de la Côte Feuillée

    Trois tremplins comme des lames de couteau, qui partent à l’assaut d’un coteau rocheux: la Côte Feuillée est un site naturel propice au saut à ski. Sur le stade de Chaux-Neuve, un parcours d’interprétation permet d’apprécier ce paysage sportif, son sommet offrant un point de vue unique sur les sensations d’un sauteur. Une exposition et un film présentent le combiné nordique, ce savoir-faire sportif, véritable savoir-vivre local. Chaque année, les «chauniers» (habitants de Chaux Neuve) accueillent des milliers de spectateurs à l’occasion de compétitions internationales de saut à ski et de combiné nordique organisées sur ce site.
  • Histoire et Patrimoine

    L'ancienne fromagerie de Chaux-Neuve

    La forme architecturale des fromageries se distingue souvent nettement de celle des maisons. L’emplacement de la fromagerie de Chaux-Neuve, central dans le village, nous indique qu’elle était considérée comme un bâtiment public presque aussi important que l’église, la mairie ou l’école.
  • Flore

    Sapin ou Épicéa ?

    Le Haut-Jura est réputé pour ces forêts de résineux, composés de sapins et d’épicéas, deux essences aux caractéristiques communes (forme conique; et avec des aiguilles persistantes). Comment les différencier? Chez le sapin, les cônes sont dirigés vers le haut, les aiguilles, plates, ont deux raies blanches sous leur face inférieure et leur disposition de part et d’autre du rameau fait penser à un peigne; tandis que chez l’épicéa, les cônes sont tombants, les aiguilles sont piquantes et elles sont disposées en brosse, tout autour du rameau.
  • Cascades

    Cascade du Bief Brideau

    La cascade du Bief Brideau est formée de mousse et de tufs calcaires. C’est une petite chute de quelques mètres au cœur de la forêt. Le Bief Brideau est un cours d'eau naturel non navigable de 3.74 km. Il prend sa source dans la commune de Châtelblanc et se jette dans La Saine au niveau de la commune de Foncine-le-haut.
  • Histoire et Patrimoine

    L'architecture du Haut-Doubs

    Au lieu-dit les Landry, vous longez une maison qui raconte une partie de l’histoire de l’architecture et des techniques de construction dans le haut-Doubs. Des années de «jeu» entre le bois, la pierre et le métal.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Une agriculture qui marque le paysage

    Des bâtiments agricoles parsèment le paysage: les anciennes fermes côtoient des bâtiments agricoles modernes, plus volumineux, qui accueillent les vaches montbéliardes. Ces vaches produisent le lait qui sert à la production des fromages locaux.

Description

Un voyage au cœur de l’eau… A la source de la Saine et du Doubs, pour découvrir ces deux rivières, la charmante cascade du Bief Brideau et les paysages du Jura et du Doubs. Traversez combes et petits villages, au fil de beaux dénivelés et d’un air de fraicheur.
  • Départ : Chapelle des Bois
  • Arrivée : Chapelle des Bois
  • Communes traversées : Foncine-le-Haut

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

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