GRP Tour de la Haute Bienne
Saint-Claude

GRP Tour de la Haute Bienne

Faune et flore
Naturel
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Cette grande randonnée de pays (GRP) chemine autour de la vallée de la Bienne entre Morez et Saint-Claude. Idéal pour découvrir le Haut Jura et ses paysages naturels incomparables, cette randonnée de plusieurs jours s'adresse à des randonneurs expérimentés. Le dénivelé reste important du fait de l'encaissement de la vallée de la Bienne. Au court de cette aventure, les randonneurs auront la chance de pouvoir évoluer dans une nature préservée au coeur du Parc naturel régional du Haut-Jura.

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Sommet - Point de vue

    Point de vue de l'hermitage

    Point de vue de l’Hermitage 542m : vue sur Saint-Claude, sur le Mont Chabot.
    Le point de vue de l’Hermitage est le plus beau point de vue surplombant la ville. On y voit la cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André, classée Monument Historique depuis 1903, qui présente un grand intérêt sur le plan architectural. Commencée au XIVe siècle et achevée au XVIIIe siècle, c’est une église fortifiée d’aspect austère et rigoureux avec un intérieur gothique. Le chœur est orné de stalles sculptées au XVe siècle. Son retable, situé dans le collatéral gauche, est un chef d’œuvre de la Renaissance italienne.
    On y voit également le Grand Pont, qui a remplacé le Pont suspendu, construit entre 1938 et 1939 qui devient très vite une curiosité touristique, de par sa dimension, 128m de longueur et 50m de hauteur, et par la taille du chantier. Il surplombe la rivière « le Tacon » et tient aujourd’hui fonction d’entrée principale de la ville.
  • Savoir-faire

    Les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre

    Mis en service depuis 1901, les aménagements hydroélectriques de la chute de la Serre situés à quelques centaines de mètres en aval s'appuient sur trois captages d'eau :
    • Le ruisseau de l'Abîme.
    • La résurgence du Trou de l'Abîme.
    • Le ruisseau de la Grange Cattin.
    Ces ouvrages, d'une longueur totale de 1356 mètres aboutissent à la centrale hydroélectrique équipée de deux turbines d'une puissance totale de 960 kWh. Ils permettent de produire 4,2 millions de kWh par an, ce qui correspond au courant nécessaire d'une ville de 2000 habitants.
  • Histoire et Patrimoine

    Le four à chaux de Très-Bayard

    À Très-Bayard, le chemin passe au milieu d’anciens bâtiments de production de tuiles et de chaux. La chaux vive était issue de la cuisson de la roche calcaire. Ensuite, suivant le type de chaux voulu, elle était «éteinte» et contenait un pourcentage plus ou moins important d’eau. Les premières traces de fabrication de la chaux remontent à dix mille ans. Certains fours étaient constitués simplement d’un foyer enterré. D’autres, comme celui de Très-Bayard, en fonction de 1882 à 1910, étaient de construction beaucoup plus élaborée en briques. Pour ce site, le calcaire était extrait au pied d’une petite falaise au-dessus de Très-Bayard, dans les mêmes niveaux géologiques que le Crêt Pourri, et acheminé jusqu’à deux usines par téléphérique.
  • Point de vue

    Point de vue du crêt Pourri

    Point de vue sur la vallée du Gros Dard, le mont Bayard, le cirque des Foules, la cluse du Flumen et la vallée du Tacon.
  • Géologie

    Le crêt Pourri

    Cette belle pyramide de calcaire se délite sous l’effet du ruissellement et de la gélifraction: gel et dégel. Remarquez la ténacité des végétaux qui partent à l’assaut de ces éboulis permanents.
  • Faune

    Le Bruant fou

    Cet oiseau discret peut être rencontré dans les coteaux rocailleux, aux buissons éparses. De la taille d’un moineau, cette espèce a une tête bleue avec un masque noir, ce qui permet de le différencier de toutes les autres espèces de la région.
  • Géologie

    Col de la Tendue

    Vue sur la chaîne des Monts Jura.

    Le Haut-Jura est caractérisé par un relief karstique, terme désignant un ensemble de manifestations topographiques et hydrologiques spécifiques des milieux calcaires dont les roches sédimentaires sont essentiellement formées par l’accumulation de débris d’animaux marins.
  • Flore

    L'Orchis brulée

    Les pelouses calcaires sont des lieux de prédilection pour de nombreuses espèces végétales, dont les plus célèbres sont les orchidées. Ces fleurs montrent des adaptations très poussées. La plupart sont pollinisées par des insectes, alors que peu d’entre elles produisent du nectar! Pour assurer sa pollinisation,l’Orchis brûlée s’est adaptée en imitant les plantes nectarifères. Leur pétale inférieur est garni de dessins colorés qui convergent vers le cœur de la fleur et indiquent à l’insecte où se poser. Une vraie piste d’atterrissage! Mais le butineur repart bredouille, car la fleur ne lui offre pas de nectar. En revanche, elle en profite pour lui confier du pollen, qu’il transportera vers une autre fleur.
  • Histoire et Patrimoine

    Le chemin des Moines

    Ce chemin, parfois pentu et aujourd’hui étroit et raviné par place, était la principale voie de communication entre Saint-Claude et Septmoncel jusqu’en 1884, date de création de la route des lacets de Septmoncel passant par le fameux Chapeau de Gendarme.
  • Point de vue

    Point de vue du Replan

    Point de vue du Replan 1032 m : vue sur Saint-claude, sur Avignon les Saint-Claude, le village de Chaumont, intérêt géologique. 

    Le Jurassique (de 201 à 145 Mio d'années) est nommé d'après la chaîne du Jura, car une grande variété de roches, parfois très riches en fossiles, s'y sont formées durant cette période. Formée par des plissements et des chevauchements lors de la dernière phase de la formation des Alpes, la chaîne du Jura comporte dans ses strates des roches aussi variées que calcaires, marnes, argiles, grès, dolomites, gypse et sel. Les roches tendres comme les marnes ou les argiles sont souvent couvertes de prairies, alors que les calcaires durs forment les falaises et les crêtes – ils sont pour ainsi dire le « squelette » de la chaîne du Jura.
  • Point de vue

    Point de vue de la Luette

    Lepoint de vue de la Luette 1(218m) permet de voir Roche Blanche (point de vue sur Saint-Claude et Septmoncel),  le village de Septmoncel avec son église paroissiale "Saint Etienne", bâtie à la deuxième moitié du XVIIe siècle et appartenant au dioscèse de Saint-Claude et son clocher franc comtois. Le cimetière se trouve au pied de l'église. 
    On voit également l'usine Dalloz spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé.
  • Histoire et Patrimoine

    La Maison du Parc

    La Maison du Parc, siège du Parc naturel régional du Haut-Jura, remarquable par son architecture et ses façades tavaillonées, propose une découverte du territoire à travers une exposition, des projections et la visite d’un grenier fort. L’exposition entraîne vers chacune des dimensions du Haut-Jura, dans une ambiance colorée, moderne et interactive: les paysages, la nature, les savoir-faire et les industries, le tourisme,l’agriculture et la forêt. La balade sonore propose un moment inattendu, poétique et imagé, pour pénétrer la nature haut-jurassienne par ses sonorités exceptionnelles. Enfin, deux films paysagers remarquables et récents, l’un consacré à la géologie du massif jurassien et l’autre, aux tourbières, complètent et illustrent la visite.
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les vaches et le comté

    Les vaches mangent de l’herbe mais cela ne suffit pas. Pour faire du lait, elles ont dû avoir un veau. Pendant la journée, elles broutent. Matin et soir, elles vont en salle de traite. Dans la nuit le camion qui vient de la fromagerie récupère le lait de plusieurs fermes. Tôt le matin, les fromagers font cailler le lait en le chauffant et en ajoutant de la caillette de veau (estomac) pour faire le comté. C’est la qualité de l’herbe qui détermine le bon goût du comté. Emy et Sacha C.
  • Histoire et Patrimoine

    Habitat typique du Haut-Jura

    Lamoura est soumis à un climat rigoureux, et c'est dans l'habitat que l'adaptation de l'homme aux éléments est la plus visible. En effet, les toitures sont robustes afin de résister au poids important de la neige. Le faîtage est orienté sud-ouest/nord-est. Cette caractéristique favorise le balayement de la neige par le vent et limite les risques de surcharge. Les angles des murs et les encadrements de portes et de fenêtres sont en pierres de taille, le reste est en roches calcaires recouvertes d'un enduit à la chaux. Le mur sud-ouest, qui est le plus exposé aux intempéries, est recouvert d'un matériau imperméable et isolant : tavaillon, tôle. Ce type de ferme a la particularité de réunir sous le même toit le fourrage, le bois de chauffage, le bétail et les pièces à vivre. On le nomme "ferme-bloc", car toutes les fonctions sont réunies dans le même volume afin d'économiser la chaleur et d'éviter de sortir durant l'hiver. Mais cette accumulation de matière combustible augmentait les risques d'incendies. C'est donc dans le but de mettre à l'abri les "richesses" de la famille que les greniers-forts furent bâtis.
  • Savoir-faire

    Les lapidaires

    La région de Lamoura est réputée pour son artisanat de la pierre précieuse, étrange activité pour un village loin de tout filon !

    Par le passé, les Lamourantins étaient agriculteurs, mais les rudes conditions climatiques hivernales rendaient le travail aux champs impossible. L'hiver était donc consacré aux travaux d'intérieur peu rémunérateurs. Mais deux événements changèrent ces habitudes : en 1550, Lamoura accueillit des catholiques genevois chassés par les protestants, qui amenèrent avec eux leur savoir-faire : le travail des gemmes. Puis, en 1685, la révocation de l'Édit de Nantes poussa les lapidaires et diamantaires de Paris à fuir vers la Suisse, et certains s'installèrent dans le Haut-Jura. Les lapidaires confièrent alors de menus travaux aux paysans hauts-jurassiens, qui y trouvèrent une source de revenus complémentaires. Ces travaux d'hiver étaient appelés "métiers de fenêtres" car il était nécessaire de se placer devant une ouverture pour jouir d'une bonne luminosité. Cette habitude a d'ailleurs laissé ses marques dans l'architecture, puisque de nombreuses maisons possèdent des fenêtres d'une grandeur inhabituelle dans une région où, au contraire, on réduisait la taille des ouvertures pour se protéger du froid.

    La fin du XIXème siècle voit l'installation de plusieurs usines et la mise en place de coopératives. On estime qu'en 1920, pas loin de 8 000 lapidaires étaient installés dans le Haut-Jura. Mais le krach de 1929 puis la Seconde Guerre mondiale bouleversent l'économie et peu d'entreprises lapidaires et diamantaires survivent dans le Haut-Jura. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques artisans, véritables artistes, qui savent dompter la lumière et faire rayonner les pierres de toute leur beauté.
  • Géologie

    Géologie du Jura : Combe Arbey

    Une combe est une vallée creusée par l'érosion de la voûte anticlinale d'un pli. Plus simplement, il s’agit du sommet d’une montagne en forme de plis qui s’est creusé. La combe est entourée par des versants escarpés : les crêts. Cette formation géologique est particulièrement fréquente dans le Jura car son sol est riche en calcaire, roche qui s’use rapidement sous l’action de l’eau et du gel.

    Arbey vient du patois Arp, qui signifie "alpage". Il désigne ici un chalet d'alpage.

  • Flore

    Résineux

    Notre forêt est peuplée de deux célèbres conifères: l'épicéa, majoritaire, et le sapin.
    Comment les différencier ?
    Cherchez autour de vous et observez :
    Tronc d'épicéa : l'écorce est rugueuse, un peu rouge et « écaillée »
    Tronc de sapin : l'écorce est grise claire, plutôt lisse.
    Aiguilles de sapin : dessous on aperçoit 2 lignes blanches parallèles, comme les traces de « ski du lutin ».
    Et maintenant, frottez dans votre main les aiguilles du sapin puis sentez-les! Alors... surprise : vous repérez l'odeur des agrumes ? Les aiguilles de l'épicéa, elles, n'ont pas d'odeur !

    Le saviez-vous : EXPLOITATION :
    Les essences majoritaires de ce massif sont liées en partie à l’altitude et au climat. La gestion forestière a favorisé la croissance de résineux de grande taille afin de pouvoir utiliser le bois pour la construction et la menuiserie.
  • Faune

    Amphibiens

    Au printemps, dans cette petite clairière, se trouve une « gouille », petite mare où vous pourrez observer les tritons. Attention, comme de nombreux amphibiens, ils sont protégés alors ne les capturez pas !
    Les tritons sont des animaux terrestres et vivent dans la forêt mais ils pondent leurs œufs dans l'eau. Les têtards qui en sortent sont aquatiques jusqu'à leur métamorphose : les branchies sont remplacées par des poumons. Soyez attentifs et vous pourrez surprendre dans les herbes des grenouilles rousses, nombreuses dans notre forêt. Comme les tritons, elles hibernent l'hiver en se cachant dans des trous, sous des feuilles.

    Le saviez-vous ? TRAITEMENT DE L'EAU ET PROTECTION :
    Par les racines, les arbres cherchent l’eau en profondeur, la purifie et la rende disponible aux autres végétaux. Le couvert des houppiers limite l’évapotranspiration des plantes lors des fortes chaleurs. Enfin, lors de fortes pluies, les racines des arbres limitent l’érosion des sols.
  • Faune

    Hibou – Chouette

    Dans notre forêt vivent aussi le hibou moyen-duc et la chouette de Tengmalm. Ne les confondez pas: les hiboux (mâles et femelles) ont des aigrettes, tandis que les chouettes n'en ont pas! Les aigrettes sont de petites touffes de plumes, à ne pas confondre avec des oreilles !

    Ces oiseaux sont des rapaces qui avalent leurs proies « tout rond » mais ne peuvent pas digérer les os, les poils... Alors ils recrachent des pelotes de réjection, à ne pas confondre avec des crottes.
    Le saviez-vous? Chouettes et hiboux savent faire pivoter leur tête à presque 360°.

    Le saviez-vous ? SAPIN PRÉSIDENT :
    Dans de nombreuses forêts du Jura existe un sapin président. Cet arbre est choisi pour sa taille et son diamètre important, et est élu lors d’une cérémonie officielle. Il restera le sapin président jusqu’à sa mort naturelle.

  • Faune

    Terriers

    Guettez les terriers, ils sont nombreux dans la forêt. Le blaireau est un bon fouisseur, il creuse des terriers gigantesques. Chaque chambre est remplie d'herbe sèche. Le renard n'est pas si bon fouisseur alors le blaireau accepte de cohabiter avec lui. Dans le terrier, ces animaux cherchent un abri pour y dormir mais surtout pour cacher leurs petits et des réserves de nourriture.

    Le saviez-vous ? PARTAGE D'UN MILIEU COMMUN :
    La forêt est un milieu partagé, en équilibre avec de nombreux écosystèmes. Toutes les personnes agissant en forêt sont garantes de cet équilibre et se doivent de le conserver pour préserver ce milieu magnifique. 
  • Faune

    Le Pic noir et le coucou

    Dans notre forêt vivent deux oiseaux faciles à observer ou à entendre: Le pic noir a une crête rouge sur la tête. Il fait des trous dans le bois pour se nourrir des insectes xylophages. Il est capable de frapper 20 fois par seconde. Le pic s'est bien servi dans cet épicéa ! Vous reconnaîtrez facilement le chant du coucou ! En revanche, savez-vous que le coucou a un comportement un peu étrange avec ses poussins : il ne s'en occupe pas du tout !

    Le saviez-vous ? BOIS MORT :
    Si les forestiers utilisent le bois produit en forêt, ils en laissent une partie sur place. Les feuilles, branches et bois morts sont une source de nourriture pour les insectes xylophages et permettent de renouveler la matière organique du sol. 
  • Faune

    Le Grand Tétras

    Le Grand Tétras est menacé de disparition, on ne trouve plus qu'une centaine d'individus dans la forêt du Haut-Jura. C'est pour cela que certains secteurs de la forêt du Haut-Jura ne sont pas totalement accessibles aux périodes où cet oiseau est le plus fragile (15 décembre au 30 juin). Cet oiseau aussi appelé coq de bruyère mange des aiguilles de sapin. Tout comme la neige et l'épicéa, le Grand Tétras est le symbole de notre village Prémanon, comme on le voit sur le blason du village.


    Le saviez-vous ? CHANGEMENT CLIMATIQUE :
    Le changement climatique peut entrainer des modifications importantes des conditions de vie des différentes espèces. Ce phénomène global intervient en plus de nombreux facteurs impactant la biodiversité forestière (destruction et fragmentation des habitats, augmentation de la pression humaine, etc…). Pour agir, les forestiers et les structures de protection de l'environnement mettent en place certaines actions : adaptation de la gestion forestière, limitation d'accès à certaines périodes, communication auprès du grand public …
  • Faune

    Traces

    Dans la forêt vivent des animaux sauvages, difficiles à apercevoir. Ils ont peur et se cachent dès qu'ils nous entendent. Mais si vous êtes attentifs, vous pourrez trouver leurs traces: des crottes, des empreintes, des poils et des plumes ...

    - Empreintes de sabots : chamois, chevreuil ou cerf ?

    - Empreintes avec des coussinets : celles du renard et du chien laissent visible les griffes, qui sont par contre rétractiles chez le lynx.

    Le saviez-vous ? BIODIVERSITÉ :
    Les milieux forestiers sont des réservoirs de biodiversité. La conservation d'habitats diversifiés et favorables à l'ensemble des espèces passe par le maintien d'une diversité d'essences forestières, une diversité d'étages de végétation (horizontale et verticale) et un respect de la dynamique forestière.

  • Histoire et Patrimoine

    L'Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor

    Les icebergs, les ours polaires, les manchots, les Inuits, les expéditions : l’Arctique et l’Antarctique évoquent à chacun d’entre nous des images, des légendes, des mots … Bien qu’éloignés géographiquement, les pôles font partie de notre culture. Unique en Europe, l’Espace des Mondes Polaires – Paul-Émile Victor propose à tous une immersion complète dans cet univers fascinant : la patinoire devient alors une évocation de la banquise tandis que le musée convie les visiteurs à une exploration complète des mondes polaires. Au moment où les pôles sont à la fois devenus des milieux fragilisés, des territoires très convoités et des observatoires privilégiés de l’état de santé de notre planète, ce nouvel équipement ouvert en début d’année 2017 se positionne comme le centre culturel et ludique de référence avec pour mission de sensibiliser les publics tout en leur offrant un moment de détente.

    En savoir plus : http://www.espacedesmondespolaires.org/

  • Faune

    Le Lynx boréal

    Le lynx est un félin, comme les panthères et les chats. Il peut peser jusqu’à 35 kg et mesure la même taille qu’un chien moyen. Il est présent dans la majeure partie du continent est-eurasien et peut vivre dans tout type de milieu, mais ce sont dans les forêts avec des sous-bois denses et couverts comme celles du Jura qu’il se sent le mieux.

    Le lynx, à l’instar du guépard, est très rapide sur de courtes distances mais se fatigue vite. Pour cette raison, il approche ses proies en silence et passe à l’attaque le plus près possible. Il peut faire des bonds de cinq mètres et lorsqu’il attrape sa proie, il l’étouffe avec ses puissantes mâchoires. Ses proies favorites sont des petits ongulés, comme le chevreuil mais il doit parfois se contenter d’oiseaux et rongeurs.

    Cet animal est très dur à observer car il ne se déplace quasiment que la nuit. La journée, il se perche dans un arbre ou se terre dans les buissons afin de se reposer et de voir sans être vu.

    Le lynx boréal est revenu naturellement dans le Jura (suite à des opérations de réintroduction effectuées en Suisse). En 2015, la population française était estimée entre 125 et 150 animaux, la tendance étant à l’augmentation à la fois en nombre de lynx mais aussi en nombre de territoires occupés. Le Jura représente le noyau principal de population avec une centaine d’individus.

  • Histoire et Patrimoine

    L’énergie hydraulique

    Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Pont Perroud

    Le vieux pont Perroud, la cascade et les ruines de l’ancien moulin sont les témoins de l’importance que revêtait le besoin en énergie dans le Haut-Jura par le passé pour moudre, scier, battre le fer...
  • Histoire et Patrimoine

    La force motrice des rivières

    Les nombreuses ruines que vous croisez témoignent de l’intense activité qui régnait ici par le passé. En amont du Pont Perroud vous pouvez voir l’ancien barrage, et en aval la Chaille qui s’engouffre dans les gorges. Les ruines des barrages et moulins sont les témoins de la volonté des hommes de réguler la rivière et d’en exploiter l’énergie.

    Dès le Moyen-Âge, les paysans du Haut-Jura se tournèrent vers le travail du fer, principalement la clouterie, en tant qu’activité complémentaire. Ce n’est pourtant qu’au XVIème siècle que cette activité commença à utiliser la force hydro-motrice des rivières pour développer la production. La plus ancienne concession de « décours d’eau » archivée par l’abbaye de Saint-Claude – qui louait les terres aux paysans – remonte à 1597, et mentionne un moulin situé sur le Bief de la Chaille.

    Cependant, le débit parfois très variant des cours d’eau du Haut-Jura, souvent insuffisant pour actionner de grosses machines, ne permit pas par la suite l’essor d’une véritable industrie métallurgique comme dans le reste de la Franche-Comté. Sans compter que la raréfaction du bois due à sa surexploitation, qui semble difficile à imaginer quand on voit les forêts jurassiennes aujourd’hui, rendait le chauffage des forges plus difficile.
  • Faune

    Régime alimentaire de la fourmi

    Au menu :
    - beaucoup d’insectes ou autres petites bêtes : araignée, bourdon, limace, ver de terre, sauterelle… 
    - des gourmandises sucrées : miellat des pucerons, sève des arbres, myrtille, fraise des bois, nectar de fleurs… 
    - quelques graines et parfois des champignons. 
    Bon appétit!
    Edouard, Romy, Mélinda, Issa et Zélie

    Observation : Vous apercevez sur votre gauche les remparts du Fort des Rousses.
  • Faune

    Les castes des fourmis

    Les fourmis sont divisées en plusieurs castes : la reine, le prince et les ouvrières.

    Les ouvrières:
    La plupart des fourmis forment la caste des ouvrières : des femelles stériles et sans ailes.
    Elles sont chargées de l'entretien, de l'approvisionnement de la nourriture. Elles s'occupent aussi de la reine et des jeunes.

    La reine:
    La reine est la fourmi la plus importante de la fourmilière car c'est la mère de toutes les autres.
    A sa naisssance, la reine a des ailes. Elle les perdra après l'accouplement. Sa morphologie rappelle celle des ouvrières mais elle est beaucoup plus grande!
    La reine reste dans les galeries profondes pour pondre, pondre,...

    Le prince:
    Avec les reines, les mâles sont les seuls à posséder des ailes, mais ils sont beaucoup moins gros.
    Chez les fourmis, le mâle a un unique rôle: il doit féconder la future reine (aussi appelé " princesse"). Après l'accouplement, il mourra d'épuisement.

    Vous pouvez, maintenant, découvrir et écouter une jolie histoire écrite et racontée par les élèves de CE2.

    Observation : Panorama du Mont Fier
  • Faune

    Les prédateurs de la fourmi

    Les fourmis rousses des bois possèdent deux moyens de défense : leurs mandibules et la projection d’acide formique.

    Leurs mandibules :
    Avec leurs fortes mandibules, elles peuvent trancher les membres d’autres invertébrés ou pincer la peau d’un vertébré.

    L’acide formique :
    Elles peuvent projeter de l’acide formique à plusieurs dizaines de centimètres de distance (jusqu’à 50 cm)

     Mais les fourmis ont plusieurs prédateurs. Sauriez-vous les deviner ?

    1)    Je suis un mammifère à la tête fine, au museau pointu, aux oreilles triangulaires et à la queue très touffue. Qui suis-je ?

    2)    Je suis un oiseau. Je peux être noir, vert ou épeiche. J’ai un long bec qui me sert à creuser. Qui suis-je ?

    3)    Je suis un petit oiseau passereau au chant très mélodieux qui me nourrit d’insectes comme les fourmis. Je suis de la couleur du charbon. Qui suis-je ?

    4)    Je suis un grand oiseau qui vit dans la montagne, dans les forêts de conifères. Je m’appelle aussi « Le grand coq de Bruyère ». Qui suis-je ?

    5)    Je suis un petit animal bas sur pattes, au pelage clair sur le dos, foncé sous le ventre, qui me nourrit de racines, de miel et de fourmis (surtout les larves). Qui suis-je ?

    6)    Je suis un petit animal au corps recouvert de piquants et je me mets en boule en cas de danger. Qui suis-je ?

    Réponses : 1-le renard, 2-le pic, 3-la mésange noire, 4- le grand tétras, 5-le blaireau, 6-le hérisson

    Observation : Vous pouvez apercevoir une foumilière quelques mètres derrière l'aupébine à droite.
  • Faune

    Les fourmilières

    La fourmilière est composée de brindilles, d’aiguilles d’épicéas ou de sapins et de terre. Ceci permet de l’isoler du froid, du chaud ou des pluies.
    Les fourmis passent par des galeries pour circuler dans la fourmilière. Quelques soldats patrouillent près du nid en cas d’attaque.
    Creusée dans la terre, le domicile des fourmis compte de nombreuses chambres ayant chacune leur usage : grenier à viande, grenier à graines, cimetière ou dépotoir, salle d’hibernation, chambre royale, crèche pour larves et nymphes, couveuse pour les œufs…
    Noé, Abdelhakim, Eloïse, Ambre, Augustin et Loan

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à gauche du chemin.
  • Faune

    Anatomie de la fourmi

    Le corps des fourmis est composé de trois grandes parties : la tête, puis le thorax et l’abdomen reliés par le pétiole. 
    On retrouve chez toutes les fourmis ces trois parties ainsi que deux antennes, deux mandibules, deux yeux, six pattes. Les reines et les mâles ont des ailes.
    Milan, Ugo, Solenne, Sarah et Simon

    Observation : Vous pouvez observer 3 fourmilières autour du 3e grand épicéa.
  • Faune

    Cycle de vie

    1. La reine ailée s’accouple avec le mâle ailé. 
    2. La reine pond des œufs. Une ouvrière les transporte dans une chambre. 
    3. Les œufs se sont transformés en larves. Les ouvrières s’occupent des larves. 
    4. Les larves se transforment en nymphe dans un cocon. 
    5. Une ouvrière s’occupe d’une nymphe qui va sortir de son cocon. 
    6. Selon la quantité de nourriture qu’elle reçoit, elle devient une reine ou une ouvrière.
    Eléa, Emirhan, Olympe, Yann, Mathilde et Noa
  • Faune

    Classification des fourmis

    Les fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.

    Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.

    Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection.
  • Faune

    Quizz des fourmis

    Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?

    1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?

    2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?

    3) De quoi est composé la fourmilière ?

    4)  Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?

    5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?

    6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?

    7) A quoi sert le prince ?

    8)  La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?


    Réponses:
    1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
    7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Fort des Rousses

    Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.
  • Histoire et Patrimoine

    La Grande Redoute

    Ce petit emplacement défensif situé à l'extérieur du fort servait à protéger les soldats se trouvant hors de la ligne de défense principale. 
    Construite en mai 1815 sous le régime Napoléonien, la grande redoute est la seule des 5 redoutes prévues autour du village des Rousses qui a été achevée. Elle servit pour une bataille en juillet 1815, opposant 600 français à 12 000 Autrichiens. Une partie du village fut détruite.
  • Histoire et Patrimoine

    Vue sur la Dôle

    Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.

    D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un  centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama.
  • Histoire et Patrimoine

    La bataille des Rousses

    Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.

    Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.

    Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.

    Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.

    A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.

    La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815.
  • Histoire et Patrimoine

    La maison du 509, route du Noirmont

    La maison du 509, route du Noirmont permet de découvrir une façade entièrement en tôle, typique du Haut-jura. Il est courant dans tout le Haut-Jura de recouvrir sa façade sud-ouest d’un revêtement isolant et imperméable, car ce côté de la maison est exposé aux éléments. Le soleil, les vents d’ouest dominants qui apportent la pluie battante et la neige, les variations de température importantes, toutes ces conditions climatiques concourent à abimer plus rapidement cette façade et à provoquer des infiltrations. Les enduits de chaux et de ciment n’étant pas suffisants, on recouvre donc de bois (tavaillons) ou de métal les façades exposées.
  • Histoire et Patrimoine

    Étymologie des Rousses

    Certains voient dans le nom "Les Rousses" l’évocation de la couleur du pelage du gibier que les gens venaient chasser depuis le fond de la vallée. Une autre explication met en avant le terme "rotz" ou "rotzé" qui désigne en patois les roches et le rocher. Les premiers écrits qui mentionnent ces noms datent du XIIème siècle et font référence à un champ situé au nord-est du village actuel, au bord du lac, à l’endroit que l’on nomme aujourd’hui "le Rocher du Lac".
  • Pastoralisme et Agriculture

    Le Comté

    Le caractère montagneux et le climat rigoureux du Haut-Jura ont orienté l’agriculture vers la production fourragère et l’élevage laitier. En effet, ne pouvant pas seulement vivre de leurs cultures, les paysans s’adaptèrent. Ils devinrent éleveurs et développèrent un savoir-faire afin de transformer ce que leur fournissaient les troupeaux.

    La conservation du lait à l’état naturel étant très brève il fallait soit le consommer immédiatement, soit trouver un processus permettant une longue garde pour les réserves d’hiver. Ce mode de conservation idéal fut mis en place dès le Moyen-Âge, avec la confection de meules de fromage à pâte pressée cuite, d’une quarantaine de kilos. La taille de ces meules nécessitait la mise en commun des productions laitières : ainsi naquirent les fruitières et les règles d’élaboration du "Vachelin", ancêtre du Comté. Ces règles se retrouvent aujourd’hui à travers le cahier des charges de l’AOP, élaboré dès 1958. Au sein de l’aire de l’appellation, on a dénombré plus de 430 espèces de plantes différentes, diversité floristique qui confère son goût au Comté. Deux espèces de vaches peuvent fournir le lait qui servira à la fabrication du Comté, la Montbéliarde et la Simmental française.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Fort du Risoux

    Le fort du Risoux, appelé brièvement fort Guyot, est un fort du système Séré de Rivières de première génération, à massif central et batteries basses, faisant partie du rideau du Jura et de la place des Rousses. Il a été construit, entre 1880 et 1884, à 1273 m d'altitude, sur un promontoire de la forêt du Risoux, au-dessus du lac des Rousses, dans le massif du Jura (département français du Jura).

    Il est situé à 3 km au nord du fort des Rousses, qu'il surveillait et protégeait. Le chemin stratégique de 3 km, permettant d'y accéder, débute au nord du bourg des Rousses. A son arrivée au fort, sur la droite, on peut voir les fondations de 2 bâtiments où logeaient le officiers.
  • Histoire et Patrimoine

    Histoires secrètes dans la Forêt du Risoux

    La forêt du Risoux fut un lieu important durant la Seconde Guerre mondiale. C’est sous la protection de cette profonde forêt que de nombreux Juifs échappèrent à la mort, grâce à une filière imaginée par Victoria Cordier, Anne-Marie Im-Hof Piguet et Fred Reymond entre 1941 et 1944. Victoria traversait avec eux le Risoux de nuit pour atteindre le refuge de l’Hôtel d’Italie, sur la commune du Chenit en Suisse. Cette femme courageuse profitait aussi de ses voyages pour transporter des messages secrets codés à destination de la résistance. L’immensité et la profondeur de cette forêt permettait de diminuer le risque d’être pris.

    Ce massif était aussi un haut-lieu de la contrebande de tout ce qui manquait en France : tabac ; chocolat … Il permettait ainsi aux passeurs de se faire un peu d’argent. Ils devaient pour cela faire l’aller-retour entre la France et la Suisse durant la nuit. Les risques étaient grands et nombreux furent des passeurs pris, blessés ou morts.
  • Histoire et Patrimoine

    Le bois d’harmonie

    Les forêts occupent plus de 50% du territoire du Jura (Jura signifie d’ailleurs "forêt" en langue celte). Parmi ces forêts, la Forêt du Risoux, à 1200m d’altitude est soumise à un environnement particulièrement rigoureux. Le froid, combine à un sol pauvre, sont les deux principaux facteurs d’une croissance très lente des arbres. Cette croissance très lente donne des cernes médullaires plus serrés que les autres épicéas, et donc un bois plus dense et plus tonique. Le bois extrait de ces arbres présente des qualités mécaniques et des caractéristiques sonores supérieures, qui en font un matériau idéal pour la confection des tables d’harmonie par les meilleurs luthiers européens.

    Mais avant de finir entre les mains de luthier, l’arbre idéal doit être débusqué, sachant qu’un sur mille remplit les critères souhaités … Tâche ardue, car il faut déceler les qualités du bois d’après le seul aspect extérieur de l’arbre. Une fois repéré, l’arbre est abattu durant la lune décroissante de décembre et débité en quartiers qui sèchent jusqu’au printemps. On découpera ensuite les planchettes, qui vieilliront au moins cinq années avant d’être travaillées.
  • Histoire et Patrimoine

    Les tavaillons

    Les tavaillons sont des petites planchettes en bois qui recouvrent traditionnellement la cheminée, le toit et les murs des habitations jurassiennes. Ils sont apparus dans le Jura vers le début du XVIIème siècle. Ils remplacent les ancelles, qui étaient des planchettes maintenues à l’aide de lourdes pierres. Les tavaillons étaient taillés durant les longues journées d’hiver, embaumant la pièce d’une bonne odeur de résine. Ils sont fabriqués en épicéa, qui est un bois facile à fendre. La finesse du tavaillon est un gage de qualité car il sèche plus rapidement. Mais dès que l’état des routes a permis le transport aisé de marchandises, les tavaillons ont été remplacés pas la tuile ou la tôle, qui avaient l’avantage de ne pas brûler en cas d’incendie. Pourtant, ce matériau a de nombreuses qualités : il est léger, très isolant, et surtout il ne nécessite aucun entretien.
  • Savoir-faire

    La boissellerie

    La boissellerie est une activité artisanale consistant en la fabrication de boîtes en bois. L’activité du boisselier est cependant plus large puisqu’elle s’est étendue à divers récipients et ustensiles de bois servant au ménage et à la ferme, mais aussi à d’autres objets comme les jouets en bois.

    La boissellerie est très active dans plusieurs régions rurales et boisées de France, particulièrement dans le Jura. L’existence de la boissellerie du Haut-Jura est documentée depuis le début du XVIème siècle. Le boisselier travaille essentiellement l’épicéa, mais aussi le frêne et parfois le hêtre, ou encore l’érable comme au Canada.

    Les ateliers jurassiens fabriquaient des récipients de taille diverses, les seilles ou seillons (cuves et seaux, pour la traite du bétail par exemple), des barattes et des moules à beurre, des boîtes à pharmacie et des cabinets d’horloges comtoise, ou encore des tavaillons.

    A la fin du XIXème siècle, s’est développée la fabrication de boîtes pour les fromages de type Camembert, qui permettaient un transport plus aisé des ces aliments fragiles, ce qui a favorisé leur diffusion. Au milieu des années 1960, le carton directement imprimable et plus neutre (odeur, hygiène) a remplacé peu à peu le bois. Aujourd’hui certains fromages traditionnels comme le Mont d’Or, l’Époisses en Bourgogne ou le Pont-l’Évêque en Normandie restent commercialisés dans une boîte en bois. On utilise plus spécifiquement le terme de "sanglier" pour l’artisan qui fabrique les sangles des Mont d’Or à partir de lamelles d’épicéa.

    Pour s’adapter à l’époque moderne, les boisseliers d’aujourd’hui, après avoir un temps fabriqué des skis, proposent aujourd’hui des jouets et des éléments de petit décoration. Vous pourrez visiter le Musée de la Boissellerie à Bois d’Amont pour découvrir ce savoir-faire.
  • Histoire et Patrimoine

    Le clocher de Bois d’Amont

    Il existe une grande diversité de clochers à travers l’Europe, mais les clochers francs-comtois se distinguent par leur forme particulière : le dôme à impériale, apparu au XVIIème siècle. Inspiré des clochers florentins des XIVème et XVème siècles, sa forme est courbe, à quatre faces, et il est surmonté du traditionnel globe, de la croix et du coq. La couverture est souvent composée de tuiles vernissées, excepté dans le Haut-Jura, froid et enneigé, où les tuiles sont en métal ou en tavaillons. Le véritable essor du clocher à dôme à impériale fait suite à la guerre de Dix Ans, qui a vu de nombreux édifices religieux détruits, puis reconstruits.

    L’enthousiasme provoqué par sa forme originale en a fait un symbole de l’architecture religieuse comtoise. Il existe 664 clochers à dôme à impériale en Franche-Comté. Tous respectent les critères du dôme à impériale à quatre faces, sauf un, celui de Bois d’Amont, dont le dôme à impériale est totalement cylindrique.

    Le clocher de Bois d’Amont abrite trois cloches, fondues entre 1838 et 1901, Virginie (462kg), Marie Immaculée (903 kg) et Marie-Marguerite (1500 kg).
  • Pastoralisme et Agriculture

    Les murets

    Les murets de pierre sèche font partie intégrante des paysages et du patrimoine du Haut-Jura. Cette région était par le passé essentiellement vouée à l’agriculture pastorale. Héritier des défrichements tardifs, le paysage est constitué de grands espaces où alternent pâturages, forêts et champs cultivés. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, on remplaça les clôtures faites de bois par des murets de pierres afin d’économiser le bois, qui se raréfiait dangereusement, ce qui permettait aussi d’épierrer les sols. Les murets servaient à séparer les parcelles et à contenir le bétail. Mais depuis une soixantaine d’années, de nombreux murs ne sont plus entretenus, les rares exceptions étant dues à la vigilance des communes ou des particuliers.

Description

De nombreux points de vue sur les vallées alentours ponctuent cette randonnée itinérante entre Saint-Claude, Morez et la Station des Rousses. Elle traverse également de nombreux sites incontournables du département comme : les gorges de la Bienne, les lacs de Bellefontaine, des Rousses, de Lamoura, la cascade de la Rixouse ou encore de petits villages aux fermes typiques du Haut-Jura : Lamoura, Longchaumois, Bellefontaine ou encore Morbier.

De nombreuses fruitières à Comté jalonnent également le parcours, une petite pause dégustation est vivement recommandée pour reprendre quelques forces... Nous invitons également les randonneurs à visiter le Musée de l'Abbaye et la Cathédrale à Saint-Claude, le musée de la lunette à Morez et également l'Espace des Mondes polaires à Prémanon !

  • Départ : Saint-Claude
  • Arrivée : Saint-Claude
  • Communes traversées : Saint-Claude, Septmoncel les Molunes, Lajoux, Lamoura, Longchaumois, Prémanon, Les Rousses, Bois-d'Amont, Bellefontaine, Morbier et Hauts de Bienne

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

APPB CORNICHES CALCAIRES - FALAISES DE VAUCLUSE

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Vaucluse (cirque de l'abîme) sur la commune de Saint-Claude. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - MOREZ SUD

FR3800859 - Corniches calcaires du département du Jura 
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises de Morez Sud sur la commune de Haut-de-Bienne. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
   - Les activités de canyoning et de spéléologie 
   - La pratique de toute activité bruyantes (motorisation, sonorisation) 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Recommandations

Avant de partir, nous vous conseillons de lire la rubrique Conseils aux randonneurs, de vous équiper convenablement, de prendre de quoi vous ravitailler, de consulter la météo et de prendre un téléphone chargé. Dans tous les cas, ne surestimez pas vos forces.

Dans le Jura, les randonnées empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…).

Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jeter aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zone Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.

En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.

Lieux de renseignement

Office de Tourisme Haut-Jura Saint-Claude

3, place de l’Abbaye, 39200 SAINT-CLAUDE

https://www.haut-jura-saint-claude.comcontact.ot@hautjurasaintclaude.fr03 84 45 34 24

Accès routiers et parkings

A Saint-Claude, prendre la rue du Pré et déboucher sur la place du 9 avril. Départ devant l'Office de Tourisme.

Stationnement :

Parking place du 9 avril à Saint-Claude

Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


À proximité
47