La Grande Traversée du Jura à VTT - GTJ à VTT
VTT dans le Haut-Jura
VTT dans le Haut-Jura - © Benjamin Becker/Jura Tourisme

La Grande Traversée du Jura à VTT - GTJ à VTT

Faune et flore
Naturel
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La GTJ est aujourd'hui considérée comme un grand classique de la randonnée itinérante à VTT. Traversant l'intégralité des Montagnes du Jura, elle relie les 3 départements du Doubs (25) du Jura (39) et de l'Ain (01) en 425 km.

Les 50 patrimoines à découvrir

  • Tourbière de la Morte
    Tourbière de la Morte - CCGP
    Milieux naturels

    Vallée de la Morte

    La Morte est un ruisseau qui prend sa source aux Verrières suisses. Les méandres de ce ruisseau ont été presque totalement abandonnés lors de la création du chemin de fer Pontarlier-Neuchâtel aux alentours de 1860, transformant le ruisseau très sinueux en fossé totalement rectiligne. Le scindement des méandres résiduels s’est poursuivi lors de curages successifs au 20ème siècle, notamment dans les années 1950 lors du creusement d’un nouveau lit déplaçant la Morte le long de la tourbière, tout en la drainant fortement.

    Dans la zone la plus resserrée de cette vallée s’est formée la tourbière du Frambourg. Cette tourbière repose sur des fonds sédimentaires marneux plus ou moins étanches, issus des anciens fonds marins du Miocène, il y a plus de 20 millions d’années. Ils ont été recouverts de façon hétérogène par des dépôts de cailloutis et sables du quaternaire, transportés dans la dernière période glaciaire achevée il y a 17 000 ans. Leur imperméabilité relative combinée à une alimentation en eau importante, issues du val de la Morte et du plateau des Fourgs, a facilité la mise en place de zones humides et de tourbe, il y a « seulement » quelques milliers d’années.
  • Source de Fontaine Ronde
    Source de Fontaine Ronde - Ludovic Péron
    Lacs et Rivières

    Source de Fontaine Ronde

    Fontaine Ronde est une source peu ordinaire car elle est intermittente. C'est un phénomène très rare en France, voire en Europe. Connaissez-vous sa légende ? Amaury de Joux, revenu des Croisades, avait conservé le goût des grandes chevauchées. Un jour, en quittant le château un peu trop précipitamment, la herse tomba brutalement sur son cheval et le trancha en deux morceaux sans qu'Amaury ne s'en aperçoive. La monture partit au grand galop, mais elle eut bientôt soif. Elle s'arrêta au point d'eau et but sans s'arrêter jusqu'à l'épuisement de la source. Amaury prit alors conscience que l'eau que le cheval buvait sortait rougie de sang par l'énorme plaie. Epouvanté, il prit la fuite. Dès cet instant, l'animal devint invisible, mais comme il a toujours soif, chaque fois qu'il boit il fait baisser le niveau de Fontaine Ronde !
  • Prairie fleurie
    Prairie fleurie - PNRHJ - F. Jeanparis
    Pastoralisme et Agriculture

    Prairies fleuries

    Dans les prairies de fauches, on ne fait pas paître les troupeaux avant l’automne. On laisse pousser la végétation toute la belle saison, puis la prairie est fauchée une ou deux fois, selon les conditions climatiques, pour constituer des réserves de foin en hiver qui nourriront le bétail. Ces prairies abritent une diversité de plantes et notamment de fleurs qui parsèment de couleurs le paysage agricole haut-jurassien. Il existe une "concours" environnementale national, les «prairies fleuries» qui encouragent les agriculteurs à favoriser cette diversité, notamment en adaptant leurs dates de fauche.
  • Église de Longeville
    Église de Longeville - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Église de Longeville-Mont d'Or

    L'église paroissale Saint-Sylvestre a été construite entre 1860 et 1863 pour remplacer l'ancienne église, datant de 1445, devenue trop petite pour accueillir tous les habitants de Longevilles. Pour sa construction, elle bénéficia d'un don de 5000 francs de Napoléon III et de 4000 francs de Jacques Séraphin Lanquetin, né aux Longevilles, exercant le commere de vin à Paris où il est élu député en 1852.

    Le haut clocher de 25 m de hauteur de cet imposant édifice abrite deux cloches monumentales, l'une baptisée "Marie" de 1 500 kg, et l'autre, "Anne" de 1 100 kg, toutes deux fondues à Morteau par les Etablissement Bournez en 1857.
  • Belvédère de la Source du Doubs
    Belvédère de la Source du Doubs - PNRHJ / Gilles Prost
    Point de vue

    Belvédère de la source du Doubs

    Le belvédère, à l’aplomb d’un petit cirque rocheux, offre une vue globale sur le val de Mouthe.Au premier plan, les premiers méandres du Doubs et la tourbière du Moutat, et au loin, le village de Mouthe, où se distingue très nettement le clocher comtois de son église.
  • Source du Doubs
    Source du Doubs - PNRHJ / Nina Verjus
    Lacs et Rivières

    La source du Doubs

    Jaillissant d’un siphon de 55 mètres de profondeur, les eaux sortent d’une cavité profonde qui n’est encore que très partiellement explorée. Les galeries sont alimentées par l’eau qui tombe sur le massif du Risol et qui s’infiltre dans les fissures du calcaire. La température de l’eau directement sortie de la cavité ne dépasse jamais les 6 degrés. De sa source à la Saône où il se jette, le Doubs parcourt une distance de 458 km, alors que les deux points ne sont séparés que d’environ 90 km à vol d'oiseau!
  • Bergeronnette des ruisseaux
    Bergeronnette des ruisseaux - PNRHJ / Claude Nardin
    Faune

    La Bergeronnette des ruisseaux

    Comme son nom le laisse supposer, la bergeronnette des ruisseaux est très dépendante de l’eau. Elle affectionne les eaux courantes, où elle trouve la majorité de son alimentation: insectes, aquatiques ou non, larves, … qu’elle capture au sol ou au bord de l’eau. Vous l’observerez souvent sur un rocher vers la source. C’est un oiseau à allure élégante, avec sa queue longue et ses pattes de couleur rosées.
  • Cincle plongeur
    Cincle plongeur - Fabrice Croset
    Faune

    Le Cincle plongeur

    Hôte typique des cours d’eau rapides et des torrents à fond pierreux, le cincle plongeur, aussi appelé «merle d’eau» se reconnait facilement à la tâche blanche de son plastronqui contraste avec le reste de son corps brun-roux. Les plumages du mâle et de la femelle sont semblables. Ce passereau aquatique à queue courte est à la fois haut sur pattes et trapu. De caractère nerveux, vous pourrez peut être l’observer sur une pierre le long des berges, ne cessant de se baisser sur ses pattes «à ressorts».
  • Tourbières de Mouthe
    Tourbières de Mouthe - PNR
    Milieux naturels

    Tourbière de Mouthe

    Dans le massif du Jura, en altitude, les facteurs climatiques sont propices à l'installation de tourbières. A partir de cuvettes remplies d'eau, les tourbières se forment et évoluent lentement depuis environ 12 000 ans : colonisation de l'eau libre (tremblants), bas-marais alcalin, puis tourbière bombée (haut-marais acide), caractérisée par l'installation des coussins de sphaignes. Enfin, l'assèchement et l'installation des ligneux marquent le stade ultime. Souvent, la tourbière est dite " mixte ", présentant différents stades et des formes de transition riches en espèces. C'est le cas des tourbières de Mouthe, représentatives des différents stades évolutifs entre bas et haut-marais. Dans cette mosaïque de groupements, les plus intéressants du point de vue écologique sont le bas-marais alcalin tourbeux à para-tourbeux, un petit secteur de pelouse acide oligotrophe à nard raide et surtout, une tourbière bombée active, dont une partie se boise lentement (pin à crochets). Ces biotopes spécialisés engendrent des écosystèmes particuliers. A cet égard, les tourbières de Mouthe sont particulièrement riches : elles abritent douze espèces de plantes protégées à l'échelon national ou régional, dont la laîche étoile des marais et la laîche des bourbiers, le lycopode des milieux inondés, le rossolis à feuilles rondes, l'andromède à feuilles de polium et le bouleau nain. Cette dernière espèce est surtout représentée dans les fosses de recolonisation de la tourbière des " Seignes ", largement exploitée dans le passé. Des mégaphorbiaies d'altitude (végétation de hautes herbes) se développent autour du Doubs. En liaison avec la diversité des habitats, la richesse entomologique des tourbières de Mouthe est assez élevée. Parmi les 26 espèces de papillons de jour recensées, deux sont protégées : le damier de la succise et le cuivré de la bistorte, très localisé dans le Jura. Quatre espèces protégées d'amphibiens et de reptiles sont présentes, dont le triton alpestre et le lézard vivipare.
  • Tourbière du Moutat
    Tourbière du Moutat - PNRHJ / Pierre Levisse
    Milieux naturels

    La tourbière du Moutat

    Un platelage en bois permet de s’immerger dans le monde de la tourbière sans la dégrader. La tourbe résulte de la lente accumulation de végétaux qui ne se dégradent pas du fait de l’humidité permanente de ce site. Cette tourbe constitue un immense stock de carbone piégé. Saviez-vous que l’assèchement d’une tourbière de une surface équivalente à un terrain de football, rejette autant de CO2 dans l’atmosphère qu’une voiture familiale parcourant 145000 km, soit 3,5 fois le tour de la Terre.
  • Solitaire
    Solitaire - PNRHJ / Pierre Durlet
    Faune

    Le Solitaire, inséparable de ses tourbières

    Le solitaire vit uniquement à proximité des tourbières, là où pousse l’airelle des marais, sa plante hôte. Il dépose ses œufs sur ses feuilles, qui servent aussi par la suite de nourriture à la chenille. C’est sous la forme de chenille que le solitaire passe l’hiver, avant de se transformer en chrysalide au printemps pour donner naissance à ce beau papillon jaune. En juin et en juillet, le papillon adulte butine dans les prairies humides alentour, papillonnant de fleurs en fleurs.
  • Sphaignes
    Sphaignes - PNRHJ / Marion Brunel
    Flore

    Les Sphaignes

    Ces mousses se développent sur les sols gorgés d’eau où la «nourriture» est limitée. À la manière d’une éponge, elles ont la capacité de stocker jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles poussent par leur extrémité supérieure et meurent à la base. En libérant des composés acides, elles limitent la concurrence des autres végétaux et empêchent le développement des organismes qui interviennent dans la dégradation de la matière organique. Les anciennes couches de sphaignes ne pourrissent pas, ou peu: leur accumulation produit de la tourbe au rythme de 3 à 5 cm par siècle.
  • Extraction de la tourbe
    Extraction de la tourbe - Collection Pierre Perrier
    Histoire et Patrimoine

    Exploitation de la tourbe par l'Homme

    Au 18ème siècle, les ressources en bois diminuant, les habitants du Haut-Jura se sont reportés vers un autre combustiblemoins performant : la tourbe. Une fois séchée, elle se consume lentement avec une odeur âcre caractéristique. Son extraction avait lieu au printemps, puis les briques étaient empilées en «lanternes» tout l’été. Enfin, elles étaient remisées en grange pour finir de sécher avant d’être utilisées. À de rares exceptions, dans le Haut-Jura, son exploitation a cessé durant les années 1950. Les talus visibles depuis la plateforme aménagée sont les marques de l’exploitation passée de cette tourbière.
  • Tarier des prés
    Tarier des prés - Fabrice Croset
    Faune

    Le Tarier des prés

    Au printemps, le Tarier des prés revient sur ses postes d’observation dans les prairies du Haut-Jura. Un piquet, une plante plus haute … il égraine son chant constitué de sons «secs». Le beau sourcil blanc du mâle permet de le reconnaître. Les œufs sont posés au sol dans la prairie. Mais les dates de fauche plus précoces avec les évolutions climatiques et les changements de pratiques agricoles font que nombreux sont les jeunes qui n’ont pas le temps de prendre leur envol pour rejoindre l’Afrique.
  • Transjurassienne
    Transjurassienne - PNRHJ / Florian Marguet
    Histoire et Patrimoine

    La Transjurassienne

    C’est à Mouthe que les 4500 participants franchissent la ligne d’arrivée de cette course devenu le plus grand événement de masse du ski nordique français. Créée en 1979, Cette course voit les concurrents se mesurer sur différentes épreuves, en style classique comme en skating, et traverser les départements du Jura et du Doubs.
  • Ancienne fromagerie de Chaux-Neuve
    Ancienne fromagerie de Chaux-Neuve - PNRHJ / Véronique K. Simon
    Histoire et Patrimoine

    L'ancienne fromagerie de Chaux-Neuve

    La forme architecturale des fromageries se distingue souvent nettement de celle des maisons. L’emplacement de la fromagerie de Chaux-Neuve, central dans le village, nous indique qu’elle était considérée comme un bâtiment public presque aussi important que l’église, la mairie ou l’école.
  • Épicéa
    Épicéa - PNRHJ / Gilles Prost
    Flore

    Sapin ou Épicéa ?

    Le Haut-Jura est réputé pour ces forêts de résineux, composés de sapins et d’épicéas, deux essences aux caractéristiques communes (forme conique; et avec des aiguilles persistantes). Comment les différencier? Chez le sapin, les cônes sont dirigés vers le haut, les aiguilles, plates, ont deux raies blanches sous leur face inférieure et leur disposition de part et d’autre du rameau fait penser à un peigne; tandis que chez l’épicéa, les cônes sont tombants, les aiguilles sont piquantes et elles sont disposées en brosse, tout autour du rameau.
  • Cascades du Bief Brideau
    Cascades du Bief Brideau - Cascades de France
    Cascades

    Cascade du Bief Brideau

    La cascade du Bief Brideau est formée de mousse et de tufs calcaires. C’est une petite chute de quelques mètres au cœur de la forêt. Le Bief Brideau est un cours d'eau naturel non navigable de 3.74 km. Il prend sa source dans la commune de Châtelblanc et se jette dans La Saine au niveau de la commune de Foncine-le-haut.
  • Oratoire
    Oratoire - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Oratoire de Combe David

    Parfois édifiés sur un site aux caractéristiques naturelles auquels on prête des vertus sacrées, les oratoires sont généralement l'expression d'une dévotion très localisée et attachée au culte d'une famille, ou d'un hameau. Gravée au-dessus de la porte, on peut lire l'inscription "Ex-Voto". Désignant généralement une offrande en remerciement d'une grâce, l'Ex Voto peut prendre la forme d'un monument complet.
  • PNRHJ - F. Jeanparis
    Savoir-faire

    Une toiture à toute épreuve

    Les conditions climatiques étant particulièrement rigoureuses dans le Haut-Jura, la population a dû adapter l'architecture des habitations. Le faîtage (ligne de rencontre haute des 2 versants du toit) est axé dans la direction des vents dominants, notamment pour éviter la surcharge de neige sur un seul versant du toit, ce qui risquerait de briser la charpente. La plupart des toits étaient construits pour faire bloc avec les murs, car un débord de toiture donne une bonne prise au vent et peut être arraché quand celui-ci est très violent. Enfin, pour casser davantage la force du vent, un pan coupé de chaque côté perpendiculaire aux versants du toit crééait un toit à 4 pans.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Flore

    Mille couleurs dans les prairies naturelles

    Les vastes paysages que vous traversez sont des prairies naturelles,dont la biodiversité est particulièrement riche et propice à la production de fromages de qualité reconnu AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les paysans de Chapelle-des-Bois et des alentours y sont particulièrement attentifs et font en sorte, par des pratiques adaptées, de préserver la typicité de ces paysages.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    L'architecture du Haut-Doubs

    Au lieu-dit les Landry, vous longez une maison qui raconte une partie de l’histoire de l’architecture et des techniques de construction dans le haut-Doubs. Des années de «jeu» entre le bois, la pierre et le métal.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Pastoralisme et Agriculture

    Une agriculture qui marque le paysage

    Des bâtiments agricoles parsèment le paysage: les anciennes fermes côtoient des bâtiments agricoles modernes, plus volumineux, qui accueillent les vaches montbéliardes. Ces vaches produisent le lait qui sert à la production des fromages locaux.
  • Eglise Saint-Jean-Baptiste
    Eglise Saint-Jean-Baptiste - Véronique K. Simon architecte
    Histoire et Patrimoine

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Milieux naturels

    Premier rendez-vous avec le paysage

    Il y a 100 à 200 millions d’années, on se serait promené ici en bateau, sur une mer de climat tropical. Les particules de calcaire et les coquillages se déposaient lentement au fond de l’eau, et formaient progressivement des couches de calcaire. À l’ère tertiaire, ces couches se soulèvent, se plissent et donnent naissance au massif du Jura, avec son relief de plis et de plateaux.
  • Roche Champion
    Roche Champion - PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    Des lieux chargés d'histoire

    Face à vous, la falaise de la roche Champion marque le bord du massif du Risoux et sépare la Suisse de la France. Avant le 16ème siècle, aucun des deux pays ne souhaitait s’approprier le Jura couvert de forêt. Mais au fur et à mesure des défrichements pour l’agriculture, la concurrence pour les terres a enflé. La Réforme accentue cette rivalité qui crée un clivage politique et religieux. Les protestants en Suisse et les catholiques en Franche-Comté. La Croix catholique de la roche Champion affirme cette appartenance religieuse.
  • Tourbière
    Tourbière - PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    Rendez-vous avec le paysage de tourbière

    À la fin de l’ère Quaternaire, le Jura est recouvert d’un gigantesque glacier. Des rennes et des mammouths peuplent la région. La masse de glace modifie le relief, brise et déplace les roches. En fondant, la glace laisse dans les creux des dépôts rocheux imperméables, les moraines glaciaires. Au fond de la dépression, il se forme un lac alimenté par les eaux de fonte du glacier, les précipitations et les ruisseaux. Puis le climat se réchauffe. La végétation aquatique se développe très vite, la matière organique s’accumule. Le lac se comble et se transforme en marais.
  • Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière
    Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière - PNRHJ / Nina Verjus
    Lacs et Rivières

    Des ruisseaux qui serpentent dans la tourbière

    Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
  • Cimetière des pestiférés
    Cimetière des pestiférés - PNRHJ / Laurent Hilairet
    Histoire et Patrimoine

    Cimetière des pestiférés

    En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    La formation de la tourbe

    Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    La tourbière : un livre d'histoire

    La tourbière est un véritable livre d’histoire pour les spécialistes du pollen: les palynologues. En effet, le pollen se conserve très bien dans la tourbe: on peut en retrouver datant de plusieurs milliers d’années! Des couches les plus anciennes, situées en profondeur, jusqu’à la superficie, les palynologues reconstituent l’histoire de la végétation de la tourbière et de ses alentours depuis l’époque des hommes préhistoriques à nos jours. Quels arbres poussaient dans la forêt? quelles plantes les hommes cultivaient pour se nourrir ou pour tisser des vêtements? L’analyse du pollen nous apporte la réponse.
  • Sphaignes
    Sphaignes - Jocelyn Claude
    Flore

    Des mousses redoutables : les sphaignes

    Les sphaignes se comportent comme de véritables éponges en absorbant jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles créent également autour d’elles des conditions très défavorables aux autres végétaux qui pourraient les concurrencer.
  • Dolines
    Dolines - PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    Les dolines

    De part et d’autre du chemin, des effondrements du sol de quelques mètres de diamètre, les dolines, rappellent que le Jura est un massif karstique, résultant de la dissolution des roches calcaires par l’eau, en surface comme en profondeur. Vous pouvez vous en rapprocher avec prudence.
  • Droséra
    Droséra - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    La rosée du soleil se dévoile

    Le Rossolis est une autre plante remarquable de la tourbière, plus connu sous le nom de Droséra. Cette petite plante carnivore a les mêmes goûts «culinaires» que certains oiseaux (le Pipit farlouse), à savoir les insectes. Elle vit dans le centre de la tourbière, et côtoient des trous d’eau. Ne sortez pas du chemin pour ne pas prendre de risques et ne pas abîmer la tourbière très sensible au piétinement qui l’assèche en la tassant.
  • Touradon
    Touradon - PNRHJ / Nina Verjus
    Faune

    Des touradons, des papillons

    En été, dans les prés bordant les tourbières, vous êtes toujours accompagnés de ces fleurs rosespâles en épis : les renouées bistortes qui accueillent un papillon spécifique: le Cuivré de la bistorte (bleu foncé-noir et orange). D’autres insectes nombreux comme l’Aeschne arctique (une libellule) et le Nacré de la canneberge (un autre papillon) habitent la tourbière de Chapelle-des-Bois.
  • Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine
    Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue depuis Roche Bernard

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
  • Lacs et Rivières

    Sur les lacs

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux notamment les sphaignes, sorte de mousse. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuse ressemblant à du terreau de jardin. Ce phénomène est très lent : des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.

    Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …). 

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux ressurgissent quelques kilomètres en aval au lieu-dit « Le Trou Bleu » à Morez. 

    Le belvédère de la Roche Bernard offre un panorama spectaculaire.  Les deux lacs de Bellefontaine et des Mortes reflètent le ciel et viennent trancher nettement sur le fond vert clair des pâturages, sur le roux des tourbières et sur le vert sombre des boisements qui entourent la Combe de Bellefontaine comme une marée déferlant depuis l’horizon. Le contraste, ici, est frappant entre l’aspect sauvage de la forêt et le côté policé des pâturages entourant les quelques fermes et hameaux. La situation du belvédère lui-même, adossé à la sombre forêt du Risoux, et dominant un à pic, accentue la sensation de hauteur, de vertige, on surplombe réellement le paysage.
  • Droséra
    Droséra - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    Droséra à feuilles rondes

    Cette petite plante carnivore possède des cils recouverts d’une glu. Quand un insecte se pose sur la plante, il se retrouve «collé» et ne peut plus s’échapper. La feuille piège se replie alors doucement sur sa proie, et sécrète des sucs digestifs qui la digèrent. Cette adaptation permet à la plante de se procurer des apports complémentaires dans ce milieu où les racines peinent à trouver suffisamment de nourriture. Son autre nom est rossolis, ce qui signifie «rosée du soleil».
  • Airelle des marais
    Airelle des marais - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    L'Airelle des marais et le Solitaire

    De la famille des myrtilles, elle se développe sur les tourbières «bombées», légèrement acides. Ses baies sont moins sucrées que celles de la myrtille. C’est la plante hôte du solitaire, un beau papillon jaune dont les chenilles se nourrissent de l’Airelle des marais.
  • Point de vue du Sacré Coeur
    Point de vue du Sacré Coeur - N.VERJUS
    Point de vue

    Point de vue du Sacré Coeur

    «Situé sur l’arrondi de l’une des petites collines formées par les dépôts morainiques, la statue de la Vierge domine la houle d’herbages et de boisements qui descend vers la cluse de Morez, au sud-ouest. Le visiteur se trouve ici dans l’intimité de ce paysage agricole, au milieu des pâturages et des arbres». F. Wattellier
  • Histoire et Patrimoine

    Histoires secrètes dans la Forêt du Risoux

    La forêt du Risoux fut un lieu important durant la Seconde Guerre mondiale. C’est sous la protection de cette profonde forêt que de nombreux Juifs échappèrent à la mort, grâce à une filière imaginée par Victoria Cordier, Anne-Marie Im-Hof Piguet et Fred Reymond entre 1941 et 1944. Victoria traversait avec eux le Risoux de nuit pour atteindre le refuge de l’Hôtel d’Italie, sur la commune du Chenit en Suisse. Cette femme courageuse profitait aussi de ses voyages pour transporter des messages secrets codés à destination de la résistance. L’immensité et la profondeur de cette forêt permettait de diminuer le risque d’être pris.

    Ce massif était aussi un haut-lieu de la contrebande de tout ce qui manquait en France : tabac ; chocolat … Il permettait ainsi aux passeurs de se faire un peu d’argent. Ils devaient pour cela faire l’aller-retour entre la France et la Suisse durant la nuit. Les risques étaient grands et nombreux furent des passeurs pris, blessés ou morts.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Fort du Risoux

    Le fort du Risoux, appelé brièvement fort Guyot, est un fort du système Séré de Rivières de première génération, à massif central et batteries basses, faisant partie du rideau du Jura et de la place des Rousses. Il a été construit, entre 1880 et 1884, à 1273 m d'altitude, sur un promontoire de la forêt du Risoux, au-dessus du lac des Rousses, dans le massif du Jura (département français du Jura).

    Il est situé à 3 km au nord du fort des Rousses, qu'il surveillait et protégeait. Le chemin stratégique de 3 km, permettant d'y accéder, débute au nord du bourg des Rousses. A son arrivée au fort, sur la droite, on peut voir les fondations de 2 bâtiments où logeaient le officiers.
  • Tedi BASMAJI
    Tedi BASMAJI - GTJ / Tedi BASMAJI
    Histoire et Patrimoine

    Les loges, fermes d'été familiales

    Les loges, ou fermes d'été, apparaissent au 18ème siècle sous une période de pression démographique et de succès du commerce de fromage. C'est un habitat minimaliste, accueillant la famille exploitante pendant l'été, composé d'une écurie, d'une cuisine et d'une chambre. La traite se fait sur place dans l'écurie, et le lait est acheminé chaque jour à la fruitière du village, organisée en coopérative. (source : Caue39).
    Grand nombre d'entre elles ont disparu par manque d'entretien à la suite des vagues successives de déprise agricole dès le début du 20ème siècle. Elles retrouvent aujourd'hui un regain d'intérêt pour le patrimoine qu'elles constituent, comme petites résidences secondaires ou comme  lieu d'accueil touristique à l'image de la Loge à Ponard.
  • Histoire et Patrimoine

    La maison du 509, route du Noirmont

    La maison du 509, route du Noirmont permet de découvrir une façade entièrement en tôle, typique du Haut-jura. Il est courant dans tout le Haut-Jura de recouvrir sa façade sud-ouest d’un revêtement isolant et imperméable, car ce côté de la maison est exposé aux éléments. Le soleil, les vents d’ouest dominants qui apportent la pluie battante et la neige, les variations de température importantes, toutes ces conditions climatiques concourent à abimer plus rapidement cette façade et à provoquer des infiltrations. Les enduits de chaux et de ciment n’étant pas suffisants, on recouvre donc de bois (tavaillons) ou de métal les façades exposées.
  • Histoire et Patrimoine

    La bataille des Rousses

    Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.

    Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.

    Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.

    Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.

    A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.

    La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815.
  • Vue sur la Dôle
    Vue sur la Dôle - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Vue sur la Dôle

    Le sommet de la Dôle, culminant à 1677 m d’altitude, se distingue aisément par l’énorme dôme situé à son sommet. Il s’agit d’un radar, protégé des intempéries, destiné à l’aviation de l’aéroport de Genève qui se situe au pied des Montagnes du Jura.

    D’autres équipements au sommet font également de la Dôle une station météorologique de Météo Suisse et un  centre de télécommunications important (télévision, radio …). Une table d'orientation complète les équipements pour les nombreux randonneurs qui effectuent son ascension pour bénéficier de son exceptionnel panorama.
  • Vue depuis l'ancienne Redoute- PNRHJ / G.PROST
    Vue depuis l'ancienne Redoute- PNRHJ / G.PROST - G.PROST
    Histoire et Patrimoine

    La Grande Redoute

    Ce petit emplacement défensif situé à l'extérieur du fort servait à protéger les soldats se trouvant hors de la ligne de défense principale. 
    Construite en mai 1815 sous le régime Napoléonien, la grande redoute est la seule des 5 redoutes prévues autour du village des Rousses qui a été achevée. Elle servit pour une bataille en juillet 1815, opposant 600 français à 12 000 Autrichiens. Une partie du village fut détruite.
  • Le Fort des Rousses
    Le Fort des Rousses - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Le Fort des Rousses

    Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.
  • Faune

    Quizz des fourmis

    Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?

    1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?

    2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?

    3) De quoi est composé la fourmilière ?

    4)  Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?

    5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?

    6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?

    7) A quoi sert le prince ?

    8)  La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?


    Réponses:
    1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
    7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine.
  • Faune

    Classification des fourmis

    Les fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.

    Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.

    Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection.

Description

Dans le département du Jura, elle traverse 10 villages entre Foncine-le-Haut et La Pesse, via la station des Rousses pour environ 70 km et 1 550m de dénivelé positif. La GTJ permet ainsi une découverte originale du Parc naturel régional du Haut-Jura, offrant à l'étape de nombreuses possibilités d'hébergement. Loin de la dénivellation alpine, le vététiste doit néanmoins s'attendre à alterner montées et descentes, chemins larges et sentiers, ainsi que lacs, combes, forêts et pâturages. La GTJ est accessible à VTT de mai à octobre, hors période hivernale.

Cet itinéraire bénéficie d'un balisage spécifique à la GTJ à VTT (sigle VTT de couleur jaune sur fond orangé, pas de numérotation).

 

Possibilité de transport de bagages. Se renseigner auprès des organisateurs de séjours ou des hébergeurs directement.

Une centaine d'hébergements sont situés sur le parcours pour vous accueillir à chaque étape.

 

Pour avoir le détail du parcours, vous pouvez vous procurez un topo-guide « Grande traversée du Jura à VTT » au Comité Départemental du Tourisme (03 84 87 08 88) ou sur www.jura-tourism.com

  • Départ : Mandeure
  • Arrivée : Culoz
  • Communes traversées : Foncine-le-Haut, Bellefontaine, Les Rousses, Prémanon, Longchaumois, Lamoura, Lajoux, Septmoncel les Molunes, Les Moussières et La Pesse

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Arrêté préfectoral de protection des biotopes des Forêts d’altitude du Haut-Jura

 Ces zonages réglementaires sont mis en place pour garantir le maintien de ces forêts représentant l’habitat de nombreuses espèces protégées du massif : Grand Tétras, Gélinotte des bois, Petites chouettes de Montagne, Lynx d’Europe etc…

La réglementation concerne principalement la période du 15 décembre au 30 juin et organise / limite la fréquentation / les activités au sein de ces forêts.

Respecter cette réglementation c’est participer à la protection de ces formidables forêts, et peut être la chance d’observer l’une de ces espèces emblématiques.



Domaines d'activités concernés :
Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :

Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

APPB CORNICHES CALCAIRES - La Cendrée

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Cendrée sur les communes de Charquemont et de Fournet-Blancheroche. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - ROCHE CHAMPION

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs
 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Roche Champion sur la commune de La Chapelle des Bois. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 01/07) : 
 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses part tout aéronef, y compris engins volant téléguidé 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
  
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction des espèces.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Souterrain, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr  
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB Corniches calcaires - Château De La Roche

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Château De La Roche sur la commune de CHAMESOL.
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - Falaises Du Larmont Et Fort De Joux

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur les falaises du Larmont et du Fort de Joux sur la commune de La Cluse-et-Mijoux. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - Rocher de la Vierge

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Rocher de la Vierge sur la commune de Villers-le-Lac. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - Mont du Fer à Cheval

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Mont du Fer à Cheval sur la commune de La Cluse-et-Mijoux. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - Le Bief d'Etoz

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur le Bief d'Etoz sur la commune de Charmauvillers. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef 
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

APPB CORNICHES CALCAIRES - Côte de Champvernol

FR3800749 - Corniches calcaires du département du Doubs 
Espèces concernées : Faucon pèlerin, Hibou grand-duc, Tichodrome échelette, Harle bièvre, Grand Corbeau, Choucas des tours, Faucon crécerelle, Martinet à ventre blanc, Hirondelle des rochers et Hirondelle de fenêtre.  
 
Afin de garantir l'équilibre biologique des milieux nécessaires à la reproduction, l'alimentation, le repos et la survie de l'espèce concernée, il est instauré un arrêté préfectoral de protection de biotope sur la Côte de Champvernol sur la commune de Mandeure. 
 
Dans ce périmètre, est interdit pendant la période de reproduction (du 15/02 au 15/06) : 
   - Le survol à moins de 150 m des parois rocheuses par tout aéronef
   - La pratique de l'escalade, y compris la descente en rappel 
 
Merci d'éviter le secteur pour permettre la reproduction de l'espèce. 
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Vertical
Périodes de sensibilité :
févr.marsavr.maijuin
Contact :
LPO BFC - DT Franche-Comté 
Mail : franche-comte@lpo.fr 
Tel : 03 81 50 43 10 
Site : www.bfc.lpo.fr 

Recommandations

Plusieurs déviations d’itinéraires de randonnées et/ou de VTT sont mises en place dans le cadre de travaux encours au centre du village des Rousses. En savoir plus

Avant de partir, nous vous conseillons de lire la rubrique Conseils aux randonneurs, de vous équiper convenablement, de porter un casque, de vérifier l’état de votre vélo, de prendre de quoi vous ravitailler et réparer (kit crevaison, maillon rapide, clés 6 pans…), de consulter la météo et de prendre un téléphone chargé. Dans tous les cas, ne surestimez pas vos forces et ne vous engagez pas sur un sentier trop technique pour vous. Sachez renoncer, faire demi-tour ou descendre du vélo.

Dans le Jura, les parcours VTT empruntent des chemins et sentiers dans des propriétés privées qui peuvent également servir à d’autres activités. Merci de respecter les lieux en restant sur les sentiers balisés et en respectant les autres usagers qui sont prioritaires (randonneurs, vététistes, cavaliers, mais aussi exploitants forestiers, vignerons, bergers…). Il convient donc d’adapter et de maîtriser sa vitesse.

Le Jura est un département nature et sauvage, merci de respecter l’environnement dans lequel vous évoluez : Ne jeter aucun détritus, ne faites pas de feu, ne cueillez pas les fleurs sauvages. Respectez la tranquillité du bétail et de la faune sauvage en restant éloigné des troupeaux, en tenant votre chien en laisse et en refermant les barrières derrière vous. Renseignez-vous sur les zones de protection de biotope, réserves naturelles ou zone Natura 2000 dans lesquelles des restrictions sont applicables.

En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), de travaux sur les sentiers (réfection de sentier, débroussaillage…) ou de zones de chasse en cours ou battue pour votre sécurité, sachez renoncer et faire demi-tour.


VTTAE
Ce parcours est accessible aux VTT à assistance électrique. Restez toutefois vigilant sur les sentiers, ne vous surestimez pas et restez prudent avec les autres usagers qui sont prioritaires sur vous.

Accès routiers et parkings

Depuis Montbéliard, prendre la direction de Mandeure en traversant Audincourt puis Valentigney

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